ON NE NAIT PAS TERRORISTE…, ON LE DEVIENT
Quarante jours et quarante nuits d’atrocités entrecoupées d’une trêve dite humanitaire
suffisent pour faire un constat. Les « terroristes » qui ont exécuté l’opération du 7 octobre
ont déjà fait des petits… Non seulement chez ceux qui ont applaudi cette action qualifiée
d’héroïque mais aussi et surtout à la vue de milliers de victimes innocentes dans cette
enclave « Gazéenne » où l’atrocité, la misère et la promiscuité sévissaient et tuaient déjà
bien avant les premières rafales de la « rave party de la paix »…
« Œil pour œil, dent pour dent » ou « lève-toi et tire le premier » et d’autres écritures
bibliques, s’ajoutant au « droit de se défendre », d’autres locutions adverbiales et
qualificatifs modernes tels que « crime de guerre » ou « crime contre l’humanité » ont une
seule et même conséquence. La naissance de nouveaux terroristes, aujourd’hui, demain et
après-demain.
Des décombres de Khan-Younès, des débris de Jabalia, des couveuses des hôpitaux d’Al
Chifa, de futurs «terroristes» sortiront pour s’ajouter demain aux fœtus des 50. 000 femmes
enceintes dont a parlé Mohammad Dahalan lors d’une interview télévisée afin de constituer
la force palestinienne qu’aucune armée ne pourra affronter à l’avenir.
Israël se trompe dangereusement en faisant croire que l’homme à abattre est le «Hamas »
car il a tant et si bien fait pour que son adversaire d’aujourd’hui soit l’opinion arabe, pour ne
pas dire le peuple arabe dont les contours restent imprécis.
Vaincre ou liquider le « Hamas » c’est quoi ?
Assassiner ses leaders de l’extérieur comme l’annonce le «Shabak » ?
Tuer les cadres de « Hamas » et ses nombreux soutiens palestiniens et arabes ?
Autant de questions sans réponses convaincantes aujourd’hui.
Simple projection sur l’avenir proche et lointain : comment Israël pourrait-il affronter
demain et après-demain les millions de « terroristes » qui se considèrent comme des
combattants purs engagés dans une bataille de survie ?
« This is the question », comme disait l’autre…
E.M.
Le projet de grand barrage de la Renaissance éthiopienne sur le Nil est entré en service en février 2022. Il a renforcé les tensions entre l'Éthiopie, le Soudan et l'Égypte. Ces trois pays sont les plus dépendants de l'eau du Nil. Le Soudan et l'Égypte considèrent le barrage de 4,6 milliards de dollars comme une menace pour leur approvisionnement vital en eaux. L'Éthiopie le considère comme essentiel à son développement.Ce n'est qu'un exemple parmi d'autres conflits qui peuvent surgir entre des États qui partagent des bassins fluviaux. Et ces conflits risquent fort de devenir plus fréquents avec l'augmentation des températures mondiales.Des centaines de rivières sont partagées entre deux ou plusieurs pays. Le partage des eaux peut être une source de coopération ou de conflit. Cela dépend des conditions économiques, culturelles et institutionnelles. Il dépend également des relations historiques entre les pays.Bien que la coopération l'emporte historiquement sur le conflit et que des conflits internationaux violents à grande échelle n'aient pas eu lieu jusqu'à présent, les tensions autour de l'eau existent depuis longtemps. Elles augmentent dans plusieurs bassins fluviaux.