NOUVEAU LIBAN, LIBANS NOUVEAUX…

L’impasse, l’angoisse et le blocage actuels auraient sorti de leur léthargie les peuples de n’importe quel pays… 

Mais au Liban – criminelle insouciance ou fausse confiance – on continue à surnager sans penser au lendemain selon le principe qu’à chaque jour suffit sa peine, son lot d’imprécations et de complaintes.

En tenant compte des derniers développements sur le terrain et du sort réservé aux pays de ce Machrek dans la tourmente, il serait intéressant de nous concentrer sur le Liban ou les « Libans » de demain.

Trois constats s’imposent déjà. 

Le premier est que le délitement du pays, rongé par la corruption et d’autres maux, présente déjà les symptômes d’une partition de facto aux niveaux communautaire, politique et géographique. 

Communautaire du fait d’une nette scission entre Chiites et Chrétiens dont les positions diamétralement opposées sur le soutien à la cause palestinienne semblent inconciliables ; géographique par les styles de vie, préoccupations et ambitions des habitants de chaque région.

Projeté sur les prochaines années, cet état de choses donne une image lamentable dont on peut entrevoir l’essentiel.

A savoir un « pays chrétien » comme on se plaisait à l’appeler durant la guerre de 1976-2000.  C’est-à-dire, les cazas du Metn, du Kesrouan, de Jbeil et de Batroun auxquels on pourrait rattacher ceux de Jezzine au sud et de Zghorta et Bécharré au nord.  

Les populations de ces zones pourraient rêver d’un avenir calme et prospère à condition que les milices partisanes chrétiennes s’abstiennent de s’entretuer comme ce fut le cas entre 1978 et 1984

Si cette montagne chrétienne libanaise s’avérait viable et fiable, elle pourrait avoisiner pacifiquement les villes et villages sunnites du Liban-nord et de la Békaa, coexister avec les localités druzes du Chouf, du Metn-sud et d’Aley.

En somme un nouveau Liban qui revendiquerait ses origines phéniciennes et se choisirait une vocation… monégasque…

Avec des élites qui pourront continuer à proposer d’utopiques formules fédérales ou cantonales sans se rendre compte qu’il est mille fois plus difficile de négocier une partition qu’un retour au statu quo ante.

Pour ce qui est du sud, on peut s’attendre à une interminable guerre d’usure longue et en dents de scie. Mais aussi et surtout un affaiblissement des belligérants, à savoir, le Hezbollah d’un côté, sans aucun soutien concret du monde dit arabo-musulman, sinon des groupuscules armés sunnites aux attaches imprécises.  De l’autre, un Israël soutenu à divers degrés par ses alliés actuels. 

Les Sunnites peuvent, bien sûr compter sur un soutien ferme saoudo-égypto-turc qui ne leur permettrait peut-être pas d’avoir leur « Liban » canton propre mais de rejoindre le pays chrétien sans s’y intégrer. 

Seule la Turquie pourrait, du fait de son héritage ottoman, et grâce à l’allégeance de deux villages du Akkar encore turcophones, proposer un canton sunnite englobant le bastion de Tripoli qui pourrait gagner les faveurs des populations de Saida et d’Iklim Al-Kharroub.

Pour la population druze, on pourra compter sur sa sagesse qui est plus qu’une règle de vie et sa facilité d’adaptation pour s’adapter.

Quant à Beyrouth intra-muros, il faudra que toutes les parties acceptent un statut de ville ouverte avec les garanties internationales nécessaires.

En somme, tourner d’un commun accord la page d’un État libanais proclamé en 1920 et indépendant en 1943.

Le train de l’Histoire, dit-on,  ne passe  qu’une fois…

                                                                                                                              E.M.    

FLASHES EXCLUSIVITE TRILOGUENEWS

 ⚡Des réseaux sociaux rapportent qu’un cadre supérieur d’une banque franco-libanaise (La SGBL, pour ne pas la nommer…) aurait détourné depuis 2010 une cinquantaine millions de dollars et se trouverait sous haute protection politique dans le nord du pays. Ces réseaux ajoutent que le PDG de cet établissement s’abstient de poursuivre l’employé qui disposerait de documents prouvant la responsabilité et même la complicité du « grand patron » de la maison

 ⚡Depuis l’arrestation de l’ancien gouverneur de la Banque du Liban, Riad Salamé, des dizaines de pseudo-experts financiers inondent les médias d’analyses et de commentaires savants sur le degré de culpabilité du prévenu. Au point de saturer les antennes, les ondes et les pages des journaux qui n’arrivent plus à traiter d’autres sujets, tels que la guerre, dans la longue vacance présidentielle et mille scandales qui mettent en péril l’existence même du pays du cèdre.

 ⚡Le Président Rajab Tayyeb Erdogan propose un «front sunnite » turco-égyptien pour « faire face » à l’expansionnisme israélien. Commentaire sarcastique d’un vieux politicien arabe : « Il semble avoir oublié la troisième roue du carrosse : La Jordanie... »

⚡Excellente initiative de la Mairie du 16e arrondissement de Paris qui a organisé dans les Jardins du Ranelagh, à l’initiative de l’adjointe au Maire, Mme Samia Badat-Karam, le grand forum annuel des associations sportives et culturelles. Événement qui a permis aux participants d’échanger des idées sur le programme des activités de l’année en cours et de 2025.

 ⚡Israël étend son champ de répression militaire à la Cisjordanie et pourrait l’élargir encore si une accalmie venait à se produire à Gaza, estiment des spécialistes américains proches du gouvernement Netanyahou ajoutant que c’est déjà le début d’une panique dans certains pays du Levant qui cherchent leur place dans ce contexte instable et à l’avenir incertain.

 ⚡Nombre de Tunisiens expriment leur crainte de voir l’élection présidentielle et ses résultats aboutir à un régime présidentiel personnel encore plus puissant. Des opposants au Président sortant Kaïs Sayyed sont de plus en plus poussés à l’exil et des candidats à la « présidentielle » auraient été purement et simplement évincés suite à des tracasseries administratives.

⚡ La rupture des relations diplomatiques de la Colombie avec Israël pour cause de Génocide, selon le président colombien Gustavo Petro, a abouti à la suspension de commandes d’armement et de fournitures de Charbon. D’autres pays d’Aérique Latine pourraient suivre l’exemple de Bogota. Selon M. Petro, des mercenaires israéliens auraient entraîné dans  son pays des membres d’organisations paramilitaires auteurs de « milliers d’assassinats ».

 ⚡Après l’Espagne, l’Irlande, la Slovénie, l’Arménie et la Norvège, d’autres pays du Vieux Continent s’apprêteraient à s’engager sur le même chemin mais hésiteraient encore du fait d’une désapprobation des hautes instances européennes qui poursuivent, disent-elles, à œuvrer en vue d’un cessez-le-feu durable à Gaza.

 ⚡Lors de sa visite au Liban, à la veille des pourparlers de paix à Doha de ce 15 août, l’émissaire américain Amos Hoschtein a évoqué avec ses interlocuteurs la situation de l’Armée et a plaidé pour un enrôlement urgent de 1.500 hommes pour que la troupe puisse être déployée dans le sud du pays en vertu d’un accord de paix avec Israël. Conformément à la résolution 1701 des Nations-Unies qui n’a jamais été pleinement appliquée. 

 ⚡Un analyste politique proche de l’Elysée a laissé entendre que la tiédeur française à l’égard des pourparlers sur Gaza sera modifiée et que  le Président Macron recommandera une présence plus forte sur ce dossier après la formation du nouveau gouvernement. Ajoutant que la crainte qu’une attitude plus ferme de Paris à l’égard des vues  israéliennes  susciterait des accusations d’antisémitisme, comme cela a été le cas à l’égard d’autres pays.

⚡ Les pourparlers sur la paix au Soudan initiés à Genève par les USA pour mettre fin à la guerre dans ce pays qui a déjà fait plus de 20.000 morts et causé d’énormes dégâts avec 20 millions de réfugiés pourraient donner lieu à un sérieux affrontement politico-diplomatique entre Washington et Moscou. Avec un sérieux risque de dérapage au plan militaire. Avec une forte influence iranienne sur l’attitude des négociateurs russes.

⚡MBS aurait fait part à des amis du Congrès américain de craintes au niveau de sa sécurité expliquant que ce sont là les conséquences de ses efforts en vue d’un rapprochement avec Israël. Le prince-héritier saoudien avait récemment mis une sourdine à ses pourparlers avec des responsables de l’administration US au sujet de la concrétisation des célèbres « accords d’Abraham ».

⚡Il semble qu’une présence réelle et permanente du Hamas à des pourparlers sur Gaza soit de plus en plus difficile en raison notamment des changements d’attitude de l’interlocuteur israélien qui subit les « sautes d'humeur de son premier ministre », selon l’expression d’un journaliste européen assidu des rencontres sur l’avenir de Gaza.

⚡Le Hezbollah exprime une certaine frustration d’une mauvaise évaluation de son comportement face à Israël. Des personnalités libanaises proches de ce parti répètent que son alliance indéfectible avec l’Iran n’en fait pas un simple exécutant des ordres de Téhéran du fait qu’il est en première ligne au Liban-sud et sur d’autres fronts, en Syrie.

Elie MASBOUNGI rend hommage à Selim HOSS

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Lecture à partir de 2'26 à 5'10

MÉMOIRE PERDUE ET… RETROUVÉE

Heureuse et courageuse initiative de Ziad Makari, ministre libanais de l’Information qui affirme avoir retrouvé et numérisé les archives de «Télé-Liban » récupérées dans un entrepôt délabré et oublié, sous forme de bobines poussiéreuses contenant ces archives  depuis le lancement de la chaîne publique en 1959. 

Ce sauvetage de la mémoire du pays du cèdre a été possible grâce à l’aide de l’UNESCO qui a décidé de l’inscrire à son patrimoine mondial.

En annonçant cette bonne nouvelle, le ministre a omis de signaler que ce chantier avait été lancé en 2014 à l’initiative de Talal El-Makdessi, patron de la chaîne et président de la « COPEAM », organisme coiffant les télévisions publiques du pourtour méditerranéen.

 Des kilomètres de bobines de 16 millimètres et de cassettes avaient alors été dépoussiérées et remises en état conformément aux normes SBS (Storage and broadcasting system) puis entreposées à la Banque du Liban.  

Quelque douze mille cinq cent heures de programmes et émissions qui ont accompagné deux générations de Libanais aux belles et moins belles années par les talents et le génie créateur de ses fils.

Simple omission du ministre ou tentative de passer sous silence cette belle et courageuse initiative de Talal El-Makdessi qui avait retrouvé ce trésor dans un sous-sol insalubre et dont une partie a été pillée sous l’œil indifférent ou complice des prédécesseurs de M. Makari. 

Pour réapparaître en toute illégalité à l’antenne des chaînes privées autorisées par fait accompli lors de la guerre dite civile de 1976-1990.

Happy end de cette aventure dont il faut se féliciter et en savoir gré à tous ceux qui l’ont concrétisée.

Hommage à Gaby Lteif

Gaby Lteif, figure emblématique du petit écran et des grands médias libanais, a eu droit aux honneurs du public libanais, cet été à Beyrouth. 

En reconnaissance de sa carrière sur le petit écran à l’âge d’or de « Télé-Liban » puis sur les ondes de « Radio Monte-Carlo (Moyen-Orient) » rebaptisée « Monte Carlo Doualiya ».

Lors d’une soirée donnée en son honneur au Casino du Liban, l'iconique animatrice des  médias libanais et arabes a reçu un trophée commémoratif  des mains du ministre de l’Information, M. Ziad Makary, et les hommages des présidents des syndicats de la presse, des rédacteurs qui ont rappelé, dans leurs allocutions de circonstance, la brillante carrière de la grande « Gaby » à Beyrouth puis à Paris.

Les grands médias libanais et arabes ont, par ailleurs, largement couvert l’événement rappelant le parcours exceptionnel de Gaby Lteif jalonné de chroniques, programmes et émissions sur l’actualité politique, culturelle, sociale et artistique.

Bon vent à Gaby qui poursuit son chemin de plus belle et couronnant sa carrière de nouvelles réalisations qui n’auront pas fini de nous ravir.

L’autre occupation: Les forces américaines en Syrie

The strategic placement of US military bases in northeastern Syria is no coincidence. Extending from the Syrian–Jordanian–Iraqi border in the southwest of the country, to areas west of the Euphrates in the northeast, are 28 US installations – 24 of them US military bases. 

This deployment, carefully planned out with specific geostrategic objectives, is there only to serve Washington’s local, regional, and international interests.

According to US data, the number of American occupation soldiers in Syria increased dramatically from 50 troops in 2015 to over 2,000 by the end of 2017. Reports in April 2017 even suggested that then-national security adviser Brigadier General HR McMaster considered deploying up to 50,000 troops to Iraq and Syria.

This substantial military buildup was justified by the Obama administration as necessary to address internal instability in Syria, including the rise of terrorism and the weakened state of government institutions. The US military presence capitalized on these conditions, exacerbated by foreign interventions that pumped weapons, cash, and intel to militant factions from the so-called ‘Free Syrian Army’ to extremist groups like the Al-Nusra Front and later ISIS. 

The US also supported Kurdish forces in establishing an autonomous administration in Syria’s northeast, a move aimed at balancing Moscow’s influence after Damascus sought the intervention of Russia’s air force to help thwart the foreign-backed militancy.

Destabilization and economic blockade

One of the primary objectives of the illegal US presence is the looting of Syrian oil and gas resources. This not only funds the activities of their Kurdish-led Syrian Democratic Forces (SDF) proxies but also strengthens the economic blockade on Syria, exemplified by the Caesar Act sanctions imposed in June 2020. 

At the time, former US envoy to Syria, James Jeffrey, stated that these sanctions contributed to the collapse of the Syrian pound and hindered the Syrian government’s economic policy, noting that Damascus “is incapable of managing an effective economic policy and conducting money-laundering in Lebanese banks.”

The US also uses oil revenues to finance its military presence and obstruct Syria’s reconstruction efforts. For instance, in August 2020, CNN reported on a deal approved by the Trump administration allowing US firm Delta Crescent Energy LLC to develop oil fields controlled by the SDF.

Containing Iran and securing Israeli interests

At the regional level, the US presence aims to prevent Iran from establishing land connections to the Mediterranean through Iraq and Syria. This strategic positioning also serves as a backup to the Incirlik Air Base in Turkiye amid growing tensions between Washington and Ankara.

Moreover, US bases in southeastern Syria and near the Iraqi border contain Arab tribes and protect Israel by blocking the land corridor between Syria and Iraq. Specifically, this move sought to isolate Syria from its regional allies, particularly Iran and Hezbollah, which pose a direct threat to Israel.

Countering Russian and Chinese influence

Internationally, the US presence in Syria helps Washington maintain its dominance over the global order, countering the influence of Eurasian powers Russia and China. The deployment in Syria is seen as a barrier to China’s Belt and Road initiative, which threatens to enhance Beijing’s economic growth in ways that could undermine US strategic positioning.

Despite the significant US presence, the long-term sustainability of American troops in hostile terrain is uncertain.

Washington’s efforts to change the Syrian political system have largely failed, and US bases and facilities have faced increasing attacks by regional resistance groups. Since November 2023, US soldiers and installations have faced 102 attacks, reflecting growing opposition to the American occupation of Syrian lands. 

More recently, the success of Russian diplomacy and movements toward Syrian–Turkish reconciliation may force the US to choose between confrontation and withdrawal.

The future of US involvement in Syria

The upcoming US presidential election could also influence the future of American involvement in Syria. If the current administration manages to negotiate a regional ceasefire agreement – and declare serious interest in returning to the Iranian nuclear deal – it may opt to withdraw troops from Syria to bolster Democratic support. Conversely, if Donald Trump returns to power, a potential understanding with Russia could expedite the US exit from both Ukraine and Syria.

Since 2015, successive US administrations have failed to provide a clear, consistent number regarding the total American troop presence in Syria. However, estimates indicate that approximately 3,000 US soldiers are stationed across various bases in the governorates of Hasakah, Deir Ezzor, west of the Euphrates, and along the Syrian–Iraqi border. 

The troop deployments form a strategic ‘ring’ around the region’s critical oil and gas resources, which constitute the bulk of Syria’s underground wealth. The concentration of US bases in these areas reveals their importance in securing energy resources and maintaining control over transportation routes for these products.

Securing Syria’s energy and sovereignty 

The Rmeilan base, located in the northeastern countryside of Hasakah, was the first US military outpost in Syria. It houses around 500 personnel whose primary mission is safeguarding the region’s oil facilities. The area includes approximately 1,300 oil wells, producing between 120,000 and 150,000 barrels per day before 2011 and about two million cubic meters of gas.

Al-Shaddadi base, situated southeast of the city bearing the same name, is strategically positioned near the region’s most significant oil reserves. Within its vicinity is the Al-Gypsa field, which contains about 500 oil wells, making it the second-largest oil field in Al-Hasakah. The base also covers the Al-Shadadi gas plant, further emphasizing its critical role in controlling Syria’s energy resources.

The Al-Omari field base in Deir Ezzor is the largest and most crucial US base in Syria and is located in the Al-Omari oil field, which produced up to 80,000 barrels per day before 2011. This base, along with others like Conoco field, Tal Baydar, Life Stone, Qasrak, Himos, and Al-Tanf, ensures US dominance over the most vital and resource-rich terrain in Syria.

The US military presence in northeastern Syria is a strategic deployment with far-reaching implications. While it has served Washington’s aims to counter Iranian influence, secure Israeli interests, deplete Syria’s economy, and maintain US hegemony across the Levant and Persian Gulf, American troops are now facing the threat of daily strikes.

Resistance to the US presence currently comes from local Arab tribes and the region’s Resistance Axis, but wildly shifting regional dynamics and potential post-election changes in US foreign policy may expand opposition to these forces and eventually force a US withdrawal from Syria.

However, as long as the US continues to see value in its presence in the region, it is likely to maintain its military bases and pursue its strategic objectives in Syria for the foreseeable future.

Samedi dernier marquait le huitième mois du conflit lancé par le Hezbollah à la suite des attaques du 7 octobre en Israël, et bien que la situation n’ait pas dégénéré en une guerre totale entre le groupe soutenu par l’Iran et Israël, la partie sud du Liban a laissé des cicatrices qui ne seront peut-être jamais cicatrisées.

Récemment, Breaking Defense s’est rendu dans le sud du Liban pour comprendre l’impact du conflit là-bas, où des milliers de personnes ont fui mais beaucoup restent en danger presque constant. Le voyage a offert un contraste choquant avec ce à quoi ressemblait la région le 6 octobre 2023 : au lieu de célébrations et de bavardages dans les villages, toute la région a un air hanté et abandonné. Les sons les plus courants résonnent fort : les explosions de roquettes, de bombes et de missiles interceptés au-dessus de nos têtes ou atterrissant, de temps en temps, dans les villages eux-mêmes.

Le Liban a maintenant l’impression que le pays de 4 000 miles carrés est brisé en deux réalités : l’une au nord du district de Nabatieh, qui se comporte plus ou moins normalement, et le reste comme un autre pays en proie à la guerre.

Beyrouth – le « Paris du Moyen-Orient », une communauté multiethnique dynamique, fêtarde – s’accroche fermement à son caractère et la vie se déroule à un rythme assez normal, même si le ciel est interrompu de temps en temps par des missiles et des drones lancés d’ailleurs. Même lorsque les manifestations débordent, elles ont été largement confinées à la zone autour de l’ambassade américaine, y compris l’agression d’un homme la semaine dernière par un immigrant syrien qui a blessé un agent de sécurité de l’ambassade.

Mais la vie dans le sud est complètement différente.

À la suite des attaques du 7 octobre par le Hamas contre Israël, le Hezbollah a promis son soutien au groupe palestinien – bien que de manière limitée – dans le conflit de Gaza, et a depuis fait pression sur les roquettes et les drones au-delà de la frontière vers Israël, déclenchant des frappes israéliennes en représailles.

Selon les chiffres compilés par Reuters, environ 300 combattants du Hezbollah ont été tués dans les échanges, ainsi que 80 civils. Selon les chiffres israéliens, les frappes en provenance du Liban ont tué 18 soldats israéliens et 10 civils. La violence a forcé un grand nombre de civils des deux côtés de la frontière à quitter leurs foyers. Une récente déclaration de Médecins Sans Frontières a affirmé que 93 000 Libanais ont été déplacés de leurs foyers depuis le début du conflit.

Mon nom est "Cisjordanie"

Mais pour combien de temps encore ?

Netanyahou a encore osé, devant l’impuissance générale : 1270 ha saisis en Cisjordanie, un record depuis 30 ans

Le vrai visage du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, son vrai projet pour les Palestiniens il est là : Faire en sorte de les déposséder de toutes les bonnes terres pour les confiner par millions dans quelques kilomètres carrés. Son projet n’a jamais été la Paix avec ses voisins, en tout cas pas avec la Palestine. Ce projet funeste il ne s’en est jamais caché et l’a d’ailleurs clairement assumé durant sa campagne électorale : “Avec moi il n’y aura jamais d’Etat palestinien“. Donc quand les Israéliens l’ont réélu en novembre 2022 c’était en toute connaissance de cause. Netanyahou vient de signer un acte retentissant, sans doute le pire contre la Paix depuis les Accords d’Oslo, en 1993…

Son gouvernement a validé la confiscation de 1270 hectares de terres en Cisjordanie occupée, des “terres appartenant à des citoyens du village d’Aqraba, au sud-est de Naplouse“, a précisé hier mercredi 3 juillet la Commission de colonisation et de résistance du mur dans un communiqué. Israël a classé le territoire saisi comme «terre d’État» pour «convertir les terres des citoyens en un projet de colonisation en expansion», ajoute la même source.

C’est la saisie de terres la plus importante en territoire palestinien depuis trois décennies, d’après l’organisation israélienne “La Paix maintenant”. Ces terres fertiles, nichées dans la vallée du fleuve Jourdain, ont été déclarées en juin dernier «propriété du gouvernement» par l’autorité israélienne en charge des affaires foncières dans les Territoires palestiniens.

«L’année 2024 marque un pic dans l’étendue des déclarations de terres d’État» et la mesure prise par l’Etat hébreu «est un pas dans la mauvaise direction», a commenté Stéphane Dujarric, le porte-parole du secrétaire général de l’ONU. «La direction dans laquelle nous voulons aller est de trouver une solution négociée à deux États» israélien et palestinien, a-t-il ajouté. Mais de toute évidence ce n’est pas la voie prise par Netanyahou

Depuis le début de 2024 son gouvernement s’est officiellement emparé de 23,7 km2 en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967. On avait annoncé le 22 mars la saisie de 800 hectares de terres en Cisjordanie pour y installer de nouvelles colonies. Cette décision avait été qualifiée de «provocation» par “La Paix maintenant”, qui se désole que les droits des Palestiniens sur la propriété ou sur les terres déclarées «terres d’État» soient rognées.

Les autorités israéliennes n’ont pas jugé utile de commenter publiquement cette saisie record. «(Benyamin) Netanyahou et (Bezalel) Smotrich [le ministre des Finances] sont déterminés à se battre contre le monde entier et contre les intérêts du peuple d’Israël au profit d’une poignée de colons», a fustigé “La Paix maintenant”…

«Aujourd’hui, il est clair pour tout le monde que ce conflit ne peut être résolu sans un règlement politique établissant un État palestinien aux côtés d’Israël», «et pourtant le gouvernement choisit de rendre cela difficile», a conclu l’organisation.

Mardi dernier le rapport semestriel de la Commission de colonisation a mentionné la création de 17 nouveaux avant-postes de colonies dédiés aux Juifs, dans le même temps le gouvernement israélien a légalisé 11 autres avant-postes. A noter que les avant-postes de colonies sont de petites communautés imposées par les colons israéliens illégaux sur des terres palestiniennes privées, sans l’aval du gouvernement israélien. Mais on a vu que dans la plupart des cas Netanyahou finit par se plier aux desideratas des colons.

On estime à près de 700 000 les Israéliens qui ont mis la main sur 300 colonies illégales en Cisjordanie occupée et à Jérusalem-Est. Mais au regard du droit international toutes les colonies juives dans les territoires occupés, toutes sans exception, sont illégales. Bien entendu Tel-Aviv n’en a cure et l’avalanche de condamnations de l’ONU – un record absolu – n’y change rien tant que les USA sont derrière Israël, que ce soit avec les démocrates ou les républicains au pouvoir à Washington.

Selon Juma’a de Stop the Wall, l’un des "outils efficaces" utilisés par les Israéliens sont les colonies dites "pastorales".

Les bergeries israéliennes, qui encerclent les communautés pastorales palestiniennes et les privent de pâturages, se sont accélérées depuis 2017, prospérant après que la pression internationale sur Israël a baissé grâce, en grande partie, au soutien de l’administration Trump.

Selon Juma’a, quelque 105 colonies pastorales ont été établies depuis 2018.

"Ils s’emparent de toutes les zones agricoles palestiniennes dans la zone C", a déclaré Juma’a.

"Ils veulent limiter les mouvements et l’expansion des Palestiniens uniquement dans les villages et les villes des zones A et B."

En juin, le gouvernement israélien a approuvé des mesures proposées par M. Smotrich visant à légaliser cinq avant-postes de colonies non réglementés et nouvellement établis en Cisjordanie, et à transférer les pouvoirs exécutifs de l’Autorité palestinienne à Israël dans de vastes parties de la zone B.

"Israël est désormais, pour la première fois, en mesure de construire des colonies, de démolir des maisons et d’exproprier des terres à l’intérieur de la zone B", a déclaré M. Halper.

"D’une certaine manière, la zone B, où vit la moitié de la population palestinienne, est devenue la prochaine zone C."

Selon M. Halper, l’objectif est de pousser l’ensemble de la population palestinienne à se réfugier dans la seule zone A. "Vous créez une situation dans laquelle les Palestiniens ne peuvent plus se déplacer."

"Vous êtes en train de créer une situation où des centaines de milliers de Palestiniens vont devoir quitter le pays parce que la zone B a été prise et colonisée", a-t-il averti.

L’apartheid sous le signe du génocide

Pour Halper, la guerre d’Israël contre Gaza sert de couverture à l’accélération des démolitions et à l’expansion des colonies en Cisjordanie, préparant ainsi le terrain à un accord de normalisation de l’Arabie saoudite avec Israël qui éliminerait effectivement les Palestiniens en tant que force politique.

"Il s’agit d’un génocide qui s’inscrit dans le cadre de l’apartheid", a-t-il déclaré.

L’Arabie saoudite et Israël semblaient sur le point d’établir des liens officiels avant le 7 octobre, mais depuis la guerre et l’indignation du monde arabe, Riyad a insisté pour que l’accord aboutisse à la création d’un État palestinien indépendant.

"Israël essaie d’expulser un million ou deux de Palestiniens de Gaza en la rendant inhabitable", a déclaré M. Halper.

"En Cisjordanie, le même processus s’est produit en démolissant des maisons, en chassant les gens de leurs terres", a-t-il ajouté.

"En six mois, nous avons normalisé avec l’Arabie saoudite, et c’est fini. Le régime israélien s’est consolidé sur 90 % de la Palestine et les Palestiniens ont tout simplement disparu."

* Source: AFPS

Le général Abbas Ibrahim condamne les frappes de tsahal sur des humanitaires

اللواء عباس ابراهيم عن استشهاد 3 من الدفاع المدني اللبناني: محاولة كسر للصمود وضغط مستمر على المحكمة الجنائية الدولية
كتب اللواء عباس ابراهيم على حساباته عبر مواقع التواصل الاجتماعي:
"كل هذه الجرائم واستهداف المؤسسات المدنية والإنسانية، من الأونروا (171 موظفا منذ بداية حرب غزة) الى عمّال المطبخ المركزي الدولي (7) إلى قصف المدنيين في فلسطين وجنوب لبنان والبقاع (43 مدنيًا لبنانيًا) وآخرهم 3 من أبطال الدفاع المدني اللبناني سقطوا في وادي فرون مع رفيقيهما الجريحين أثناء تبريدهم بقايا حرائق القصف الإسرائيلي، كلها محاولات لكسر صمود الصامدين في أرضهم، ولكن كل هذا التمادي لم يكن ليحصل لولا الضغط المستمر على المحكمة الجنائية الدولية. الرحمة للشهداء والشفاء العاجل للجرحى، وستظل تضحيات أبطال الواجب وفرسان الانسانية وملائكة الرحمة نبراسا للشجاعة والاخلاص في خدمة الوطن والإنسانية".

The Fall and Fall of Mahmoud Abbas

For nearly two decades, Palestinian leadership has been fractured. Along with a basic division between Hamas in Gaza and the Palestinian Authority in the West Bank, numerous other groups have competed for influence. In late July, leaders of all 14 Palestinian political factions, including Fatah and Hamas, met in Beijing to issue a call for national unity. The agreement they signed, known as the Beijing Declaration, promised to create a consensus government presiding over both the Gaza Strip and the West Bank, to reform and expand the Palestine Liberation Organization (PLO), and to hold national elections.

Such proposals are not new and largely reiterate the principles set out in previous reconciliation accords. But they have taken on much greater urgency in light of Israel’s unprecedented war on Gaza. As of mid-August, the Israeli assault launched in response to the October 7 Hamas attack on Israel had killed more than 40,000 Palestinians—mostly women and children—forcibly displaced two million people, and reduced most of the territory to rubble. It has become the deadliest moment in Palestinian history and the most destructive episode in the century-old Israeli-Palestinian conflict. Amid this crisis, the Beijing Declaration provides a road map to a different Palestinian future, one with credible leadership and functioning political institutions that will be essential for the day after the war.

Yet despite the gravity of the situation, Mahmoud Abbas, the longtime president of the Palestinian Authority and leader of Fatah in the West Bank, has—through a spokesman—disparaged the Beijing Declaration as unhelpful and insignificant. (Abbas sent a Fatah representative to the talks in his place.) It is puzzling that a political leader, especially one as deeply unpopular as Abbas, in a moment of national trauma and existential despair, should show such open contempt for a display of national unity. Perhaps he sensed that Hamas’s back was against the wall and thus felt no sense of urgency to share power with the group. Or maybe he did not want to defy U.S. and Israeli officials, who, in the wake of October 7, are dead set against any political accommodation with Hamas. Either way, Abbas’s arrogant dismissal of the plan highlighted two hallmarks of his nearly 20 years in power—a profound disconnect with his people and an unwillingness to promote a coherent strategy for Palestinian liberation. If the Palestinians’ painful history has taught them anything, it is that bad things happen to them when they don’t have credible leaders. Such is the case with Abbas today.

Once seen as a promising peacemaker and political reformer, Abbas has steadily devolved into an erratic and small-minded authoritarian with a virtually unbroken record of failure. Although some of these setbacks were the result of forces beyond his control, particularly during the first few years of his rule, most have been self-inflicted. A short list of these own goals would include letting a debilitating internal political schism fester, creating an environment of growing corruption and authoritarianism, and, what is most crucial, failing to put forth a coherent strategy for national liberation. Nowhere have Abbas’s shortcomings been more evident—and consequential—than in Gaza, home to roughly 40 percent of all Palestinians under Israeli occupation and from which his own Palestinian Authority was expelled by Hamas in 2007. Abbas has consistently avoided dealing with Gaza’s problems, allowing the territory to paralyze internal Palestinian politics and repeatedly foil peace negotiations.

Now, amid a terrible and unending war, Abbas has an opportunity to mitigate some of the damage done to Palestinians and to his own legacy by pursuing Palestinian unity. And yet even at this most decisive moment in Palestinian history, Abbas remains a helpless bystander, with little say in either war or peace. Of course, he was not solely to blame for the neglect of the Palestinian question, which led to the October 7 attack—Hamas, Israel, the United States and even the peace process itself all undoubtedly played a role. But Abbas’s deficient leadership contributed to the conditions that precipitated the war, and his lacking vision for the future is helping to sustain it now.

SETBACK AFTER SETBACK

The problems with Abbas’s leadership of the PA have a long history. His tenure got off to an auspicious start in January 2005, following the death of Yasir Arafat, the PLO chairman and founding president of the PA who had towered over Palestinian politics for decades. But Abbas was quickly confronted by one setback after another. Two key developments in particular—the failure of Israel’s unilateral disengagement from Gaza in late 2005 and the collapse of the national unity government and ensuing civil war in Gaza in 2007—effectively doomed his leadership. Abbas had come to office focused on the twin goals of unifying the fractious Palestinian factions under his rule and securing a peace deal that would end decades of Israeli occupation and lead to an independent Palestinian state. Unlike Arafat, who often sought to leverage political violence, Abbas was firmly committed to diplomacy. Indeed, the soft-spoken, grandfatherly Abbas, who will turn 89 in November, was everything his larger-than-life predecessor was not. Abbas was decidedly uncharismatic and notoriously averse to crowds. His disposition was more that of a school headmaster than the leader of a liberation movement.

Within a month of taking office, Abbas was able to unite the various Palestinian factions to back a cease-fire agreement with Israeli Prime Minister Ariel Sharon, quietly ending more than four years of bloodshed during the second intifada. Abbas hoped to use the calm to lay the groundwork for diplomacy, but Sharon had no interest in a peace process. Instead, he put forward a radical plan to unilaterally withdraw from the Gaza Strip, a move that was aimed not at advancing a two-state solution but rather, as Sharon’s chief of staff Dov Weissglas described it, at putting Palestinian statehood in “formaldehyde.” Israel effectively closed Gaza’s borders, sending its economy into a tailspin. The failure of Israel’s unilateral disengagement, although not Abbas’s fault, set off a chain of events from which he would never recover.

To begin with, Hamas’s surprise electoral victory in national elections in January 2006 effectively ended four decades of Fatah dominance over Palestinian politics. This was a major blow not only to Abbas but also to the U.S.-led peace process. Although Abbas hoped to encourage Hamas’s political moderation, the United States and Israel adopted a zero-sum approach to the group, which they designated as a terrorist organization: they categorically refused any dealings with Hamas until it laid down its arms and recognized Israel. As Israel withheld tax revenues that made up the bulk of the PA’s budget, the United States imposed an international boycott of the new Hamas-led government, devastating the Palestinian economy and briefly pushing the PA to the brink of collapse.

Abbas has steadily devolved into an erratic and small-minded authoritarian.

Hoping to diffuse the crisis, Abbas struck a unity deal with Hamas in February 2007, known as the Mecca accord, in which Hamas agreed to relinquish control over most PA ministries to Fatah. Although the deal was backed by Saudi Arabia and Washington’s other Arab allies, the United States and Israel continued to reject any arrangement that allowed Hamas to remain in government. Instead, the Bush administration pressed Abbas to dissolve the government and call for new elections, an extraordinary and unconstitutional move. Abbas was faced with an impossible choice—either overturn the results of a democratic election and trigger a civil war or risk indefinite international isolation and the eventual collapse of the PA. As U.S. and Israeli pressure mounted, fighting broke out between Hamas and the PA in June 2007, ending with Hamas’s forcible takeover of Gaza and the expulsion of the PA from the territory. A humiliated Abbas dissolved the putative unity government and accused Hamas of staging a coup in Gaza. Israel rewarded Abbas by lifting its siege of the West Bank and punished Gaza with a full blockade.

The collapse of the Mecca accord and the ensuing civil war of 2007 solidified the emerging divisions in Palestinian politics and ensured continued instability in Gaza. It is unclear whether the United States and Israel were prepared to bring down the PA and the entire edifice of the Oslo accords in order to keep Hamas out of Palestinian politics. But by prioritizing the demands of a U.S.-led peace process over national unity, Abbas guaranteed that he would have neither.

The split with Hamas left Abbas’s leadership permanently hobbled—too weak to be a credible peace partner and too dependent on the United States and Israel to pursue meaningful national unity. This became evident almost immediately, with the relaunch of peace negotiations in Annapolis in late 2007. The talks lasted a year, until war broke out between Israel and Hamas in December 2008. At the time, this was the deadliest conflict that had ever taken place in Gaza and the first of several bloody wars in the years that followed. The Israeli offensive, which left some 1,400 Palestinians and 13 Israelis dead, seriously eroded Abbas’s support. Many Palestinians now regarded him not only as powerless to stop the assault but also, given his feud with Hamas, as complicit in it.

Months later, Abbas was forced to relive the nightmare following the release of the Goldstone report, a UN-commissioned investigation into the Gaza war of 2008–9, which accused Israel and Hamas of committing war crimes. When the Goldstone report came up for a vote in the UN in late 2009, Abbas came under intense U.S. and Israeli pressure to ask his allies to delay the votewhich he did, setting off a firestorm. For many Palestinians, Abbas’s willingness to abandon the Gazans who were killed in the war as well as relinquish a crucial piece of leverage against their Israeli occupiers was tantamount to treason. Despite Abbas’s attempts at damage control, including a halfhearted offer to resign, the Goldstone debacle marked a new low point in his presidency. Now politically paralyzed, Abbas spent the next year avoiding U.S. entreaties to resume direct negotiations with Israel, agreeing only to participate in indirect “proximity talks,” in which U.S. officials communicated separately with Palestinian and Israeli negotiators. Even after Washington managed to convince Abbas to relaunch direct negotiations in September 2010, they collapsed within only a few weeks.

DEATH BY TRIANGULATION

The Arab Spring uprisings, which began in late 2010 and continued to spread across the Middle East through much of 2011, caused more headaches for Abbas. In early 2011, a popular revolt led to the overthrow of Hosni Mubarak, Egypt’s longtime strongman and Abbas’s most important ally in the Arab world. After Mubarak’s ouster, the Egyptian Muslim Brotherhood—an ally to Hamas—briefly gained power, emboldening Abbas’s rivals. Moreover, Abbas’s legitimacy weakened as the PA continued to be divided, corrupt, and repressive. The protests spread to the West Bank and Gaza. With demonstrators calling for an end to divisions between Fatah and Hamas, Abbas was forced to back away from the U.S.-led peace process and to pursue national unity. In May 2011, he signed a reconciliation deal with Hamas, which called for the formation of a national consensus government made up of technocrats unaffiliated with any faction, as well as new presidential and legislative elections. At the same time, he pursued UN membership.

Although hugely popular at home, both measures elicited a punitive response from the United States and Israel. As a result, Abbas was forced to tread lightly, dragging his feet on the implementation of the reconciliation pact with Hamas while slowly teasing out his UN bid. He got a much-needed domestic boost when, in November 2012, the UN General Assembly finally voted to recognize Palestine as a nonmember state. The new status allowed Palestinians to join other international bodies, such as the International Criminal Court (ICC).

Despite fleeting moments of defiance, however, Abbas was too reliant on the United States to pull away completely. His adherence to the U.S.-led peace process became a domestic liability because most Palestinians saw it as highly lopsided and ineffective. Abbas tried to balance these conflicting interests by pursuing three pathways simultaneously: internal reconciliation, the internationalization of the Israeli-Palestinian conflict through the UN and other multilateral forums, and U.S.-sponsored negotiations with Israel. But instead of weaving all three tracks into a single, coherent plan for national liberation, Abbas vacillated among each of these priorities while fully committing to none. When one track was used up or became too costly, Abbas simply pivoted to the next. Thus when negotiations under U.S. Secretary of State John Kerry collapsed (rather predictably) in March 2014 after just nine months, Abbas switched tacks by entering 15 international agreements and organizations and signing yet another reconciliation agreement with Hamas.

The split with Hamas left Abbas’s leadership permanently hobbled.

But Abbas remained powerless to influence events in Gaza. The outbreak of yet another devastating war in the territory in 2014, which left some 2,200 Palestinians and 70 Israelis dead, once again undercut Abbas’s domestic standing. Many Palestinians were outraged at the PA, perceiving that it had sided with Israel and the United States against Hamas. To quell the anger, Abbas joined the International Criminal Court in early 2015—a step that many Israelis regarded as a nuclear option and that Abbas had, until then, studiously avoided. The decision triggered fresh sanctions against the PA by Israel and the United States. Abbas was now trapped in a downward cycle largely of his own making: the weaker he became, the more he felt compelled to distance himself from Israel and the peace process, but the more he defied U.S. and Israeli officials, the more sanctions he faced and the weaker he became.

By 2015, the walls had begun to close in on Abbas. Abbas won a momentary spike in popularity by joining the ICC. But the step also signaled that he had taken the internationalization track as far as it could go. Meanwhile, the reelection of Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu, who headed an even more right-wing coalition than before, ended any chance of resuming peace negotiations. The diplomatic stasis and the urgent need to reconstruct Gaza presented an opportune moment to finally put the Palestinians’ own house in order, but Abbas once again stalled. Both the United States and Israel softened their stance toward Palestinian reconciliation, hinting that they could work with (or at least live with) the consensus government. But the consensus government, which was still not operating in Gaza, was dissolved by Abbas barely a year after its formation, delaying reconstruction efforts in the war-shattered enclave. Although Hamas had, by agreeing to power sharing, indicated a willingness to give up its governance role in the territory, Abbas was reluctant to inherit Gaza’s myriad social, economic, and security problems, for which he had few solutions. Moreover, he was even less keen on sharing power with Hamas in an expanded and reformed PLO. During this time, Abbas’s popularity slumped to an all-time low, with nearly two-thirds of Palestinians saying they preferred him to resign—a proportion that would only climb over the years. Public speculation over who might succeed the aging leader became a national preoccupation.

«RIVER CITY » par "PLUS PROPERTIES"

L’UN DES PLUS GRANDS DEVELOPPEMENTS URBAINS EN AFRIQUE

Dans le cadre luxuriant de la campagne de Lubumbashi, deuxième ville de la République
Démocratique du Congo, une cité de rêve sortira de terre…et des eaux.
« River City » que l’on peut appeler « La Ville des Rivières » est un des plus grands projets
de développement en Afrique. Sur les méandres du fleuve du même nom et sur six millions de
mètres carrés sur la Ferme Nazem, un gigantesque chantier est déjà lancé proposant des
quartiers résidentiels, des centres commerciaux, des centres médicaux, des hôtels, des écoles
et universités, des centres de divertissement, un casino, et divers autres projets.

Le ver était dans le fruit !

 The US State Department today announced a $200 million settlement with defense contractor RTX over charges their workers jeopardized military secrets while traveling abroad.                                                                                                                

The settlement comes as a result of RTX’s voluntary disclosures, involving 750 violations of the Arms Export Control Act and International Traffic in Arms Regulations (ITAR) between August 2017 and September 2023. 

“RTX disclosed all of the alleged violations voluntarily,” the government wrote in a brief announcement ahead of the holiday weekend. “RTX also cooperated with the Department’s review of this matter and has implemented numerous improvements to its compliance program since the conduct at issue.”

In a brief statement to Breaking Defense, an RTX spokesperson said, “Today’s action is in line with the company’s expectations, which we disclosed during the company’s second quarter earnings report on July 25, 2024.”

A large number of the violations seem to involve employees traveling abroad — including to sanctioned nations Iran and Russia — and bringing their work laptops with them. The employees then sought to log into their laptops, which State says had host of “defense articles” related to sensitive US military programs including the Aegis Ballistic Missile Defense System, B-2 Spirit bomber, F/A-18 E/F Super Hornet and F-35 Lightning II.

One incident, for example, involved a May and June 2021 trip to St. Petersburg, Russia where an employee carried along his RTX-issued laptop containing ITAR-controlled technical data related to at least five military aircraft. While there, he reported to the cybersecurity team several “alerts” that were “incorrectly dismissed” as false positives because of a transition to a new cybersecurity tool.

In another, an employee traveled to Iran and attempted to log into his computer while there. While RTX security caught the action and froze the laptop, it was determined that the laptop’s hard drive contained technical data on both the B-2 Spirit bomber and F-22 Raptor fighter — not the kind of data the US would generally want to leave its shores, let alone being present in Iran.

A third travel incident occurred with an employee repeatedly visiting Lebanon. An internal RTX investigation later determined that the employee’s laptop had technical information on Standard Missile-3, Standard Missile-6, and ESSM missiles. “The US government reviewed copies of the files referenced in this disclosure and determined that the unauthorized export of technical data harmed US national security and adversely impacted a DoD program of record,” State notes.

Under the 36-month agreement, the company will pay $200 million a civil penalty but the government agreed to cut that figure in half if RTX uses $100 million for remedial compliance measures.

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Israël, les USA et le Hamas : l'heure de vérité.


تنام المنطقة على أنباء سقوط مفاوضات وقف الحرب في غزة، ثمّ تصحو على تنشيط جهود الوسطاء لإنفاذها. هكذا دواليك، على وقع تصعيد ميداني يرتقي كلّ مرّة إلى ذروة جديدة، سواء في القطاع أو الضفة وصولاً للمسجد الأقصى ولبنان.

ترتسم لوحة رمادية تحت سقف منع الحرب الشاملة، فتستهلك مناورات الفرقاء التفاوض الذي يرافق التصعيد. وتتأرجح التوقّعات حول قدرة ونيّة أميركا وإسرائيل وإيران ضبط الميدان للحؤول دون توسّع الحرب.

بين الاغتيالات الإسرائيلية لقيادات فلسطينية في إيران ولبنان ولقادة وكوادر من الحزب وبين الردود المؤجّلة عليها، تتواصل الإبادة في غزة. وحسابات انتظار الانتخابات الرئاسية الأميركية تفرض على كلّ فريق التمسّك بأوراق تبدو له رابحة، ويعتبرها غيره خاسرة. حتى مواقف الفريق الأقوى في الحرب الدائرة، أي واشنطن، باتت مستهلكة بدليل خيبة وزير خارجيتها أنتوني بلينكن بعد تصريحاته في القاهرة التي أوحى فيها أنّ إسرائيل وافقت على انسحاب جيشها من شريط “فيلادلفي” على الحدود مع مصر، فعاجله مكتب بنيامين نتنياهو بالنفي، حتى أنّ مصادر أميركية سرّبت بأنّ تصريحاته جاءت مستعجلة.

تنام المنطقة على أنباء سقوط مفاوضات وقف الحرب في غزة، ثمّ تصحو على تنشيط جهود الوسطاء لإنفاذها

السّقطات الأميركيّة

مناورة واشنطن، لأسباب انتخابية، بالسعي إلى وقف الحرب، تسقطها هي الأخرى في التناقض والارتباك. هذا فيما يشكّل رفض إسرائيل الانسحاب من المعبر إحدى العقد الرئيسة لمفاوضات الدوحة الأسبوع الماضي. فمصر تمسّكت مجدّداً بسيادتها على هذا الشريط. إذ إنّ تسليمها ببقاء إسرائيل فيه خلافاً لملحق في اتفاق “كامب ديفيد” منذ عام 2005 يفقدها ورقة رئيسة في غزة. وهذا يعني تحكّم إسرائيل بعلاقتها مع القطاع، الذي يشكّل مجالاً حيوياً لدورها في رسم مستقبل القضية الفلسطينية. لكنّ مصر كوسيط تتّكل على تشدّد “حماس” في بنود أخرى أيضاً في عملية تقطيع الوقت حتى الانتخابات الرئاسية الأميركية. مع ذلك أبقى الحشد الأميركي العسكري غير المسبوق في المنطقة واشنطن القوّة المقرّرة فيها، وأحالت الدولتين المنافستين لها على الصعيد العالمي الصين وروسيا إلى قوّتين قليلتَي الفعّالية ومحدودتَي التأثير. هذا على الرغم من كلّ محاولاتهما لتعزيز موقعَيهما في الشرق الأوسط، إن بالتعاون مع إيران أو مع دول عربية.

يدرك الوسطاء جميعاً أنّ نتنياهو يدير التصعيد الحاصل والآتي، من أجل الإفادة من المرحلة الفاصلة عن الانتخابات الأميركية لمواصلة الحرب

نتنياهو ومناورات البقاء

يدرك الوسطاء جميعاً أنّ نتنياهو يدير التصعيد الحاصل والآتي، من أجل الإفادة من المرحلة الفاصلة عن الانتخابات الأميركية لمواصلة الحرب. يوافق على خطّة جو بايدن لصفقة التبادل لإدراكه حاجة الحزب الديمقراطي الانتخابية إليها، تجنباً لخلافات الدولتين الحليفتين. لكنّه يتولّى تقويض المفاوضات بمزيد من الشروط. ويعمل في هذه الأثناء على ترتيب وضعه الداخلي فيدير الصراعات داخل حكومته للإبقاء عليها. يسمح لإيتامار بن غفير أن يقتحم المسجد الأقصى بموازاة إرساله وفد التفاوض على الهدنة. يعلن جيشه القضاء على كتائب حماس في رفح، لكنّه يقصف خيم النازحين ومراكز إيوائهم التابعة لـ”الأونروا”. ثمّ يعلن أنّ بين الإفراج عن الرهائن وبين البقاء في معبر “فيلادلفي” ومحور نتساريم، يفضّل مواصلة السيطرة عليهما. خصومه يرون أنّه يقود إسرائيل إلى مزيد من التراجع في العلاقة مع الإدارة القادمة إلى واشنطن. أمّا هو فيثق بأنّ تشدّده جلب الآلة العسكرية الأميركية الضخمة إلى المنطقة للدفاع عن الدولة العبرية ومشروعه بتكريس تفوّقها الإقليمي. وبذلك تقترب واشنطن أكثر فأكثر من موقفه حيال الحاجة إلى إضعاف إيران، كأولوية تتقدّم على الحلّ مع الفلسطينيين.

إيران هي المفاوض الرئيسي لأميركا وإسرائيل. فقبل وعلى هامش وبعد المفاوضات في الدوحة، أو في القاهرة، يجري التواصل معها

طهران تنحني رغم الصخب؟

تقويم مدى نجاعة المناورات التي يفرضها انتظار الانتخابات الرئاسية على إيران أيضاً. فإدارة طهران للصراع على النفوذ الإقليمي بعد 7 أكتوبر تخضع لقراءتين متناقضتين، لا سيما بعد موجة التصعيد الأخيرة:

1- تراجعت القيادة الإيرانية عن التهديد والوعيد بالردّ على اغتيال إسماعيل هنية في عقر دارها، تحت ستار التمهّل بانتظار مفاوضات غزة. وبدت طهران على الرغم من الصخب حول الاستعدادات للردّ، متناغمة مع المناورة الأميركية التي أخّرت مفاوضات غزة 15 يوماً. وهي تؤخّرها أسبوعاً وراء أسبوع كلّما تعثّرت بين الدوحة والقاهرة. وكذلك ردّ الحزب على اغتيال القيادي العسكري الأول، فؤاد شكر، فيما تستمرّ إسرائيل في اصطياد كوادره يومياً في الجنوب. وراوح تبرير ذلك بين اختيار الظروف التي تحول دون توسّع الحرب، وبين استمرار البحث في أن يكون الردّ متزامناً، من إيران ولبنان واليمن، أو أن يكون منفرداً من كلّ من الجبهات الثلاث وفق ظروف كلّ منها. عكس ذلك صعوبة تطبيق شعار وحدة الساحات، خصوصاً أنّ الأمين العام للحزب استثنى جبهتَي العراق وسوريا من الردّ.

زاد الحزب بتهديداته، على الرغم من تمهّله، من خصوماته اللبنانية الداخلية ومن الحملات عليه لأنّه يورّط البلد في احتمال حرب مع إسرائيل

2- شمل التشويق الإيراني بقرب الردّ حديث مسؤولين إيرانيين عن مفاجأة والترويج لإمكان أن يكون استخبارياً لا عسكرياً. في حين بدا أنّ قدرات طهران العسكرية لا تتناسب مع حملاتها الدعائية قياساً إلى التفوّق الإسرائيلي المدعوم بالقدرات الأميركية الهائلة. ورافقت هذا التشويق تسريبات عن انتظار جهود إقناع إسرائيل بأن يكون ردّها على الردّ محدوداً، وهو ما يساعد في احتواء التصعيد. وذهبت بعض التكهّنات والمعطيات إلى حدّ القول إنّ طهران تخوّفت من استخدام إسرائيل وجودها في دولة أذربيجان الجارة، وإنّها وسّطت الرئيس الروسي فلاديمير بوتين الذي زار باكو من أجل الطلب إلى سلطاتها عدم تسهيل أيّ عمل عسكري مؤذٍ لإيران من أراضيها.

3- القيادة الإيرانية فضّلت الانحناء وفتح خطوط التفاوض مع أميركا على الرغم من اتّهامها بأنّها تشارك إسرائيل في الضغوط عليها.

4- ظهرت تباينات داخلية بين أجنحة النظام الإيراني حول طبيعة الردّ في ظلّ تهيّؤ حكومة الرئيس الجديد مسعود بزشكيان لتسلّم مهمّاتها. شعار الأخير الانفتاح على الغرب وتجنّب ما يضاعف صعوبات الاقتصاد الإيراني المترهّل، في حال المواجهة مع إسرائيل وأميركا.

5- زاد الحزب بتهديداته، على الرغم من تمهّله، من خصوماته اللبنانية الداخلية ومن الحملات عليه لأنّه يورّط البلد في احتمال حرب مع إسرائيل. وهذا يقود إلى دماره، وسط غياب أفق إعادة الإعمار كما حصل عام 2006، ويعمّق تدهور اقتصاده. وهذا سينعكس على موقعه السياسي المستقبلي.

الحزب لا يعتبر نفسه تحت الضغط العسكري أو السياسي في لبنان. فهو يبقي ردوده وتصعيده ضدّ العمليات العسكرية التي تطاله تحت سقف تجنّب المواقع المدنية في إسرائيل

مكاسب الحزب وإيران من “تأخير الرّدّ”؟

مقابل هذه القراءة للموقف الإيراني يبدو قادة محور الممانعة وسردية الحزب لوقائع الأسابيع الماضية والأشهر الفاصلة عن الاستحقاق الانتخابي الأميركي كالآتي:

1- إيران هي المفاوض الرئيسي لأميركا وإسرائيل. فقبل وعلى هامش وبعد المفاوضات في الدوحة، أو في القاهرة، يجري التواصل معها. يطلب الأميركيون من القيادة القطرية إبلاغها بأجواء التفاوض. حتى الجانب المصري يتواصل مع طهران، بحجّة الطلب إليها تأخير ردّها على اغتيال هنية لإنجاح مفاوضات غزة. وقنوات التواصل معها تشمل أيضاً عُمان وسويسرا والعراق. وفي لبنان يتولّى دبلوماسيون دوليون من الأمم المتحدة وسفارات غربية إيصال الرسائل إلى قيادة الحزب، ثمّ ينقلون أجوبة قيادته إلى تل أبيب.

2- طهران لا تريد توسيع الحرب وتعتبر إحباط أيّ محاولة من نتنياهو للتسبّب بها وإقحام أميركا فيها نجاحاً لها لأسباب عدّة:

– تثبت مرونتها التفاوضية عكس اتّهامها بالتشدّد وتمارس في الوقت نفسه سياسة النفس الطويل الذي يتميّز به العقل الفارسي.

– سلّفت الإدارة الأميركية تأخير الردّ على اغتيال هنية لحرصها على ألّا يحصل في هذا التوقيت الذي يحرج بايدن. ففي الزمن الانتخابي سيضطرّ إلى التناغم مع إسرائيل أكثر. لكنّ طهران أكّدت أنّ تأجيل الردّ لا يعني إلغاءه. والجانب الإيراني مقتنع بأنّ واشنطن لا تريد الحرب، وأنّها تراهن على استئناف التفاوض حول الاستقرار في جنوب لبنان. وهناك شوط قطعته المفاوضات مع الموفد آموس هوكستين حول الحدود البرّية يمكن البناء عليه.

– تجنُّب طهران الحرب يعود إلى اعتبارها الحزب في لبنان الاحتياطي الاستراتيجي الكبير لمصلحتها في المنطقة كما هو معروف. وهي لا تريد التفريط به في أيّ حرب لتأثيره السياسي والجغرافي في المنطقة.

3- الحزب لا يعتبر نفسه تحت الضغط العسكري أو السياسي في لبنان. فهو يبقي ردوده وتصعيده ضدّ العمليات العسكرية التي تطاله تحت سقف تجنّب المواقع المدنية في إسرائيل. لكنّه يتسبّب بضربات موجعة عسكرياً وفي العمق الإسرائيلي. أمّا إذا نجح نتنياهو في توسيع الحرب، فإنّ قيادة الحزب تتصرّف على قاعدة “لا حول ولا قوّة”، مدركة أنّ تل أبيب قادرة على إلحاق التدمير بالبلد، وأنّ إمكانات الحزب ستلحق دماراً مماثلاً بإسرائيل.

4- لا يقيم الحزب وزناً للاعتراضات اللبنانية الداخلية على دوره في المواجهات الدائرة جنوباً. فهي تتعاطى مع الصراع الدائر على أنّه يتخطّى لبنان إلى الإقليم برمّته.

لمتابعة الكاتب على X:

www.asasmedia.com

INFO : Le Yémen revendique une frappe de drone sans précédent sur Tel Aviv cette nuit près de l'ambassade américaine, qui a fait 2 morts en utilisant un nouveau drone appelé « Yafa » qui contourne les systèmes israéliens et déclare désormais que la ville est sous son emprise.

EN TROIS LANGUES

Certains articles feront l’objet en totalité ou sous forme de résumé d’une lecture en trois langues : français, anglais ou arabe.

TOUTE L’ACTUALITE SECURITE/DEFENSE

Can Anyone Govern Gaza?

When the devastating war in the Gaza Strip ends, someone will have to govern the territory. It’s a job that many have held. Israel occupied the strip between 1967, when it conquered Gaza, and 1994, when it transferred official control of most affairs to the newly created Palestinian Authority in the heady days of the Oslo peace negotiations—although Israel maintained 21 settlements there until 2005. In 2006, Hamas won the legislative elections in the Palestinian territories, and in 2007 it pushed its rivals out of Gaza by force. Hamas then governed Gaza, albeit with many Israeli restrictions, until Israel dislodged it in response to the October 7, 2023, attacks. Today, Gaza has no functioning government.

When the shooting stops, Gaza will remain a political and economic wasteland. As of mid-July, according to the Gaza Health Ministry, over 38,000 Gazans are dead. According to UNWRA, 1.9 million—about 80 percent of the territory’s population—are displaced. About 80 percent of Gaza’s civilian infrastructure—such as homes, hospitals, water and sanitation facilities—has been destroyed or damaged, according to the World Health Organization. Now that Hamas no longer polices the territory, crime is rife. Gaza’s economy was stagnant before October 7, but today, there is no economy to speak of. The population will be even more dependent on outside aid than before.

It would be hard to fix these problems even if Israel, Hamas, and the United States agreed on what Gaza’s future should look like. But each has a different vision. Hamas, of course, wants to survive, claw back its power in Gaza, and, over time, eclipse the PA to dominate the Palestinian national movement. Israel wants a government in Gaza that has no link to Hamas, but it is skeptical of other existing Palestinian organizations that could take over. Israel blames the PA, which controls much of the West Bank and has long cooperated with Israel to suppress Hamas, for sustaining a tolerant attitude toward extremism that tacitly encouraged terrorist attacks. The United States hopes the PA will rule Gaza and eventually become a more credible partner in negotiations for a long-sought two-state solution.

There are at least seven possible options for Gaza’s future, and none are good. Some leave Hamas too strong; others require a costly occupation of the territory by Israel or foreign powers. The best among this set of bad choices is for the PA to run Gaza, but given both Hamas’s and Israel’s opposition to any elevation of the PA’s standing, this option seems a long shot. The United States and its allies should increase the odds of a PA-run government by pushing Israel harder to accept that option, building up the PA’s security and administrative capacity, and demanding that the PA’s current leadership step down. By doing so, the United States may be able to avoid the worst scenario.

The Palestinians in Gaza don’t get a vote, but they seek an end to conflict, the resumption of essential services, and a path to prosperity and nationhood. Their wishes should not be conflated with those of Hamas. The group was not popular in Gaza before October 7, and although the war has raised Hamas’s standing considerably, some Palestinians in Gaza blame it for leaving ordinary people defenseless and without food or water in the face of Israel’s predictably destructive response to the October attack. “If the death and hunger of their people do not make any difference to them,” Motaz Azaiza, a Gazan photojournalist, wrote in an apparent reference to Hamas in March, “they do not need to make any difference to us.”

The most likely future for Gaza, alas, is that it becomes a failed state in which Hamas maintains some authority and the Israeli military regularly invades to quash the militant group. In such a scenario, ordinary Palestinians would continue to suffer but with less international outcry as people around the world become desensitized to the violence. Washington should prepare for a Gaza that is perpetually plagued by violence and starvation—while doing all that it can to prevent that grim outcome.

Hommages à 2 grands serviteurs de l'Etat

Quand l'élite libanaise d'aujourd'hui, censée être un facteur de transformation de la vie publique et politique de notre Cité libanaise, se transforme en "élite commentatrice" de l'actualité d'un pays, c'est qu'elle a perdu pied ! A quand le réveil ?!

Par Maître Carol SABA

Hier ce fût l'ancien Premier Ministre du Liban Salim Hoss (Paix à son âme), un serviteur de l'État, de grande intégrité. Avant hier ce fût son ancien ministre des finances, le professeur Georges Corm (Paix à son âme), historien, sociologue, géopoliticien, auteur multiforme, un de ses encyclopédistes de la pensée que seul l'Orient des belles lettres sait produire.

Chacune et chacun y va, sur les réseaux (a) sociaux et ailleurs, de sa photo avec eux, de son expérience avec eux, avec des notes d'appréciation mielleuse précisant en quoi il a été un père spirituel de la pensée qu'il a été ou représenté pour eux, pour leur engagement etc etc etc !

Je ne vais pas égrener la liste de celles et ceux, de valeurs, qui passent. Ce sera long. Ce qui serait plutôt en cause, c'est notre rapport, ici et maintenant, à ces passages qui sonnent, en raison de la dépression nationale qui domine, et qui vivote dans la tête de nos élites, comme un abandon ! En gros, vous partez, et vous nous laissez, sans voix ni maître, dans cet enfer du présent !

Au-delà des mérites ou des "démérites" de ces figures, n'y a t'il pas là une pathologie des élites qui, non seulement signifie la fin d'un monde, mais aussi et surtout, une plongée qui ne manque pas de pathos, de ces élites dans le passé, du coup sublimé à grand trait, sans aucun sens critique ?!

Au-delà des mérites de ces personnes qui passent, le style apologétique qui accompagne leur passage, n'est
-il pas là la représentation même du mal qui ronge nos élites d'aujourd'hui qui sont incapables de dire, avec recul, objectivité et sens critique où les engagements de vie de ces personnes (où il y a forcément des plus et des moins) ont bien visé, et où ils ont péchés dans leurs expériences nationales ? Et surtout qu'est ce qu'ils ont réellement apporté, ou pas, au Liban, à la "repsublica", à la chose publique, et en elle, le bien commun public, pour empêcher ces multiples descentes aux enfers depuis les années 60 du siècle passé, que ne cesse de connaître et de vivre notre Liban éternel ?

Quand l'élite libanaise d'aujourd'hui, censée être un facteur de transformation de la vie publique et politique de notre Cité libanaise, se transforme en "élite commentatrice" de l'actualité d'un pays, c'est qu'elle a perdu pied ! A quand le réveil ?!



Utilisation de l’IA pour rendre la guerre plus sûre pour les civils ?

The Defense Department is already doing a lot of work to reduce the number of civilian deaths, particularly in special operations mission sets, he said. One example is the new center of excellence dedicated to civilian protection in combat. 

Part of the reason for this, Maier said, is that preventing civilian harm in a large-scale conflict—such as a potential war with China—would be far more difficult than in the counter-terrorism missions that special forces are engaged in around the globe.

“As we've started to exercise this and build the emphasis on [reducing] civilian harm into large-scale exercises, it becomes particularly daunting when you think of the, if you will, the scale of that type of conflict, where…we've talked openly about thousands of strikes in an hour. This boggles the mind,” he told the Defense Writers Group. 

U.S. special operations forces are “going to need the automation and aspects of artificial intelligence and machine learning and all those things that we talk about all the time on the targeting side and the operational side…built in and baked into that with a focus on civilian harm.”

The Defense Department is already doing a lot of work to reduce the number of civilian deaths, particularly in special operations mission sets, he said. One example is the new center of excellence dedicated to civilian protection in combat. 

“It also means things that are critically important but not particularly glamorous, like having actually a data enterprise that can ingest a lot of different information and make it available to others so that they can look at the lessons learned of the past,” he said. 

So how achievable is it to use AI to reduce civilian harm in conflict? 

A 2021 International Red Cross report looked at some of the areas where AI, particularly tied to more precise targeting and better battlefield data analysis, could make conflict safer for civilians and non-combatants. Such systems “may enable better decisions by humans in conducting hostilities in compliance with international humanitarian law and minimizing risks for civilians by facilitating quicker and more widespread collection and analysis of available information,” it says. 

But the report also reveals a variety of features AI will bring to the battlefield that commanders could find attractive—but that could also undermine efforts to protect civilians and possibly “facilitate worse decisions or violations of international humanitarian law and exacerbate risks for civilians, especially given the current limitations of the technology, such as unpredictability, lack of explainability and bias.”

AI could also lead to what the Red Cross called the “increasing personalization of warfare,” with digital systems bringing together personally identifiable information from multiple sources—including sensors, communications, databases, social media, and biometric data—to form an algorithmically generated determination about a person, their status and their targetability, or to predict their future actions.”

That may have already come to pass. In April, the Israeli-based magazine +972, citing a number of sources within the Israeli military, detailed the existence of an AI tool called “Lavender,” designed to designate suspected Hamas and Palestinian Islamic Jihad fighters. According to the magazine “During the early stages of the war, the army gave sweeping approval for officers to adopt Lavender’s kill lists, with no requirement to thoroughly check why the machine made those choices or to examine the raw intelligence data on which they were based.”

Bottom line: The use of AI in warfare to prevent civilian harm is only as good as the human-specified parameters guiding it. And those parameters will reflect the intentions and priorities of the government using the system. 

Still, when well-applied, AI can have positive effects on civilian harm reduction, according to a 2022 paper from CNA. 

For instance: “Detecting a change from [the] collateral damage estimate by finding differences

between imagery used to determine the collateral damage estimate and more recent

imagery taken in support of an engagement,” and “alerting the presence of transient civilians by using object identification to automatically monitor for additional individuals around the target area and send an alert if they are detected.” 

In other words, AI could play a crucial role in reducing uncertainty about targets, which could help commanders to better identify which targets to shoot—and which not to. 

Of course, the CNA paper reminds, there are reasonable limits, since AI runs on data and not all data is perfect at the moment it’s acted upon.  

“Even a perfect world—one with few or no uncertainties, with clear demarcations between ‘hostile’ and ‘nonhostile,’ and in which targeting areas (and concomitant weapon blast zones) that preclude any reasonable likelihood of collateral damage are all easily identifiable—will have a non-zero risk to civilians.”

Giving special operations forces better tools to prevent civilian casualties is part of a broader series of transformations Maier says are essential to better compete against China on the global stage, transformations special operations forces will have to make even as they face budgetary constraints and even cuts. 

For instance, the Army is looking to cut as many as 3,000 special operators. Army officials speaking on background to Defense One in September emphasized the cuts would affect non-tactical roles, or so-called enablers such as headquarters staff, logistics, and psychological operations.

However, Maier said those types of enabler roles are precisely what  U.S. Special Operations Forces must invest in to compete with China. 

“If you've got a operation detachment alpha, the kind of core, 12 man-Green Beret team, they're going to have to go out and understand how to do cyber and get in a beam for a potential adversary satellite, and understand how to operate in the environment of ubiquitous technical surveillance, just as much as they're going to have to be able to—10 times out of 10—hit the target they intend to hit if they're going kinetic,” he said. “My fundamental view is the areas we need to invest the most are going to be in those critical enablers. In some cases, that's turning trigger pullers into the experts that can do this.”

IRAK Le ministre iranien des Affaires étrangères discute de l’ouverture d’un bureau du Hamas en Irak

Lors de la dernière visite à Bagdad du ministre iranien des Affaires étrangères, Ali Bagheri Khani, s'est entretenu lors de ses réunions de l'ouverture d'un "bureau de communication" de l'organisation terroriste Hamas, au cœur de la capitale irakienne, a rapporté samedi le journal libanais "Al-Akhbar".

REFLEXIONS

Les 4 vérités sur Nabih BERRI

سلامة : الحرب المسرحية التي انطلقت مع طوفان الأقصى أشرفت على النهاية وإيران نجحت في إيصال الدول العربية إلى حضن اسرائيل

أخباركم اخبارنا

كتبت ناديا شريم

نتيجة للاحداث المتسارعة في لبنان والمنطقة وتداخل هذه الأحداث ببعضها وانعكاساتها على كل مجالات الحياة السياسية والاقتصادية والاجتماعية والتربوية، سيقدم موقع ” أخباركم- أخبارنا” لكم فقرة جديدة بعنوان “قراءة في حدث” كل يوم سبت تضيء فيها على حدث الاسبوع (قراءة وتحليلا ونتائج و انعكاسات على كل المستويات ) .
هذا الأسبوع سيكون قراءة الحدث عبر الوزير السابق العليم بالامور، والقريب من الدبلوماسية الغربية وبكركي، الوزير الذي يعمل بصمت على الملفات الدقيقة يوسف سلامة.

رغم مرور اسبوع على رد حزب الله على عملية اغتيال القيادي في الحزب فؤاد شكر لا يزال هذا الأمر موضوع أخذ ورد على الساحة الداخلية التي تجمع على أن الرد بقي تحت السقف الذي لن يدفع إسرائيل على توسيع حربها ضد لبنان ،لكن هذه الخطوة أبقت الأسئلة كثيرة عن المرحلة المقبلة وما يمكن أن تشهد من تطورات على كل المستويات خصوصا بعدما أقر مجلس الأمن الدولي القرار 1701 دون أي تعديل مشددا على دور الجيش اللبناني في تنفيذه.

في هذا المجال يؤكد الوزير السابق يوسف سلامة ، أن الامور في الجنوب لن تتطور نحو الأسوأ وأن الحرب المسرحية التي انطلقت مع طوفان الأقصى أشرفت على النهاية، وعليه أعتقد أنّ إيران بعدما أنجزت المهام المطلوبة منها والتي أوصلت الدول العربية إلى حضن إسرائيل ستتخلى تدريجيًا عن أذرعها في المنطقة وتكتفي بدور سيادي لها معزز بمواجهة القوى التي تحدها، أما بخصوص حزب الله تحديدا فإنه يتحوّل إلى حزب سياسي مدني كسائر الاحزاب التي انتقلت من قوى ميليشيوية إلى أحزاب سياسية تقاسمت السلطة فيما بينها مع فارق أساسي أننا اليوم على أبواب تغيير جذري قد لا يسمح للقوى التي تسببت بانهيار الدولة بأن تعيد بناءها من جديد لان ساعة الحقيقة دقت و الحلول ستُفرض على الجميع، وأول الغيث ما جرى في مجلس الأمن من تمرير هادئ للقرار الدولي 1701 الذي سيُنفّذ بالشكل والمضمون وقد يُصار إلى نشر عدد من الجيش وانسحاب الحزب من الحدود اللبنانية -الاسرائيلية.

ويتابع سلامة ، اما عن الرد الايراني فلن يكون بالمستوى المنتظر لان هناك تفاهما أميركيا مع إيران لا يمكن لها أن تتخطاه يلزمها بالالتزام بمضمونه وبخطوطه العريضة إلى أبعد الحدود وهي اصلا عاجزة عن خرقه كما تظهر التطورات في المنطقة حيث لم نشهد مواجهة أميركية-ايرانية ،أو مواجهة إسرائيلية-ايرانية بالمعنى الجدي للكلمة وكل ما قامت به إيران هو تحريك اذرعها في لبنان وسوريا والعراق واليمن خدمة لمصالحها مع أميركا، يبقى أنّ إيران استثمرت بشعوب لبنان وسوريا واليمن وبأهل غزة فدفعوا الثمن من أرواحهم واقتصادهم وقبضت إيران نفوذا سياسيا على حساب دول المحور.
وعن المفاوضات التي يقال أنها تجري في سلطنة عمان بين الأميركيين والايرانيين فيؤكد سلامه ، أنّ الذي يجري لا يتعدّى كونه تعليمات وإرشادات تُعطتيها الولايات المتحدة لربيبتها إيران بهدف استكمال تموضع الشرق الأوسط بحلته الجديدة.

وإذ يرى سلامة أن الحرب في المنطقة باتت في نهايتها ،يكشف أن هناك تحضيرات جدية في العواصم المعنية لعقد مؤتمر دولي يعمل على وضع الحلول المستقبلية في المنطقة بدءا من القضية الفلسطينية ،وهناك مفاوضات ثنائية وثلاثية في أكثر من عاصمة للتحضير لهذا المؤتمر الذي أتوقع عقده قريبا ليضع اللمسات الأخيرة على الخريطة الجيوسياسية لبلاد المشرق.
ويختم سلامه، على أن لبنان سيتأثر بكل هذه التطورات وإلى حد كبير وعلى هذا الأساس سيبت بالملف الرئاسي وسيكون للبنان رئيسا للجمهورية ملتزم بمصلحة لبنان في المدى المنظور.

Vient de paraître

ICRC President issues a call to make the Geneva Conventions a political priority.

“In a divided world, the Geneva Conventions and international humanitarian law embody universal values that preserve lives and dignity,” said ICRC President Mirjana Spoljaric. “They are essential to preventing and protecting against the worst effects of war, and ensuring that everyone, even an enemy, is treated as a human being.”

The Conventions, the foundational treaties of international humanitarian law, are a remarkable success in many ways. They save lives. They prohibit torture and sexual violence. They require humane treatment of detainees. Most fundamentally, they reflect a global consensus that all wars have limits.

Nevertheless, 75 years after their adoption, international humanitarian law is under strain, and at times even used to justify violence. And that’s why the world must recommit to this robust, protective framework for armed conflict—one that saves lives rather than rationalizes death.

In 1999, the ICRC spoke of 20 active conflicts. Today, we see more than 120. Given the scale, President Spoljaric is proposing four means to reduce suffering:

  1. Parties to armed conflict must make a renewed and profound commitment to the Geneva Conventions, adhering to the letter and the spirit of the law.
  2. Tangible humanitarian improvements in places affected by armed conflict must be made.
  3. States should ratify and uphold IHL treaties, especially the Geneva Conventions’ additional protocols.
  4. States must affirm that the use of new technologies of warfare – AI, cyber and information operations – strictly adhere to IHL, and develop new limits on autonomous weapon systems.

The world has witnessed massive suffering in the armed conflicts between Israel and Gaza, and Russia and Ukraine. Violence in Ethiopia has claimed hundreds of thousands of lives. Fighting has displaced 8 million in Sudan. Protracted conflicts in the Central African Republic, Colombia, DRC, Myanmar, Syria, and Yemen all take a grinding human cost.

“Where are the peacemakers? Where are the men and women leading the negotiations and preserving the space to do so?” President Spoljaric said. “I urge world leaders to negotiate. Respect for IHL during conflict can contribute to the transition to peace by removing at least some obstacles to peacemaking.”

Around the world’s war zones, the sanctity of hospitals is disregarded. Humanitarian access is impeded. Enemy fighters and civilian populations are dehumanized. Humanitarian workers – including ICRC and Red Cross Red Crescent Movement colleagues – are killed.

The deployment of new technologies may worsen these dangerous tendencies. If algorithms are trained on lax targeting rules, civilian casualties will increase. Without new legal limits, autonomous weapons might operate with little restraint, making life-and-death decisions without human oversight.

Préparation du Sommet de la Francophonie 2024

Le Président de la République et la Secrétaire générale, Mme Louise MUSHIKIWABO,,ont ainsi discuté de la préparation du Sommet et ont évoqué les différents enjeux et initiatives qui seront mis en lumière à cette occasion, notamment dans les domaines, de l’éducation, de la culture, du numérique et de l’information. Ils ont redit leur souhait de promouvoir le plurilinguisme et l’attractivité de la langue française dans toute sa diversité ainsi que les opportunités économiques et culturelles liées à la connaissance du français, en particulier à destination de la jeunesse de l’espace francophone. 



Road to Redemption

Double click on the map

JE SUIS ISRAËL

Par le professeur Norman Finkelstein


« Je suis Israël. Je suis venu dans un pays sans peuple pour un peuple sans terre. Les gens qui se trouvaient ici n'avaient pas le droit d'être ici, et mon peuple leur a montré qu'ils devaient partir ou mourir, rasant 400 villages palestiniens, effaçant leur histoire.
Je suis Israël. Certains de mes collaborateurs ont commis des massacres et sont ensuite devenus Premiers ministres pour me représenter. En 1948, Menachem Begin était à la tête de l'unité qui massacra les habitants de Deir Yassin, dont 100 femmes et enfants. En 1953, Ariel Sharon a dirigé le massacre des habitants de Qibya et, en 1982, a fait en sorte que nos alliés en massacrent environ 2 000 dans les camps de réfugiés de Sabra et Chatila.
Je suis Israël. Découpé en 1948 sur 78 % de la terre de Palestine, dépossédant ses habitants et les remplaçant par des Juifs d'Europe et d'autres parties du monde. Alors que les indigènes dont les familles ont vécu sur cette terre pendant des milliers d’années ne sont pas autorisés à revenir, les Juifs du monde entier sont les bienvenus pour obtenir la citoyenneté instantanée.
Je suis Israël. En 1967, j’ai englouti les terres restantes de la Palestine – Jérusalem-Est, la Cisjordanie et Gaza – et j’ai placé leurs habitants sous un régime militaire oppressif, contrôlant et humiliant tous les aspects de leur vie quotidienne. Finalement, ils devraient comprendre qu’ils ne sont pas les bienvenus et rejoindre les millions de réfugiés palestiniens dans les bidonvilles du Liban et de Jordanie.
Je suis Israël. J'ai le pouvoir de contrôler la politique américaine. Mon comité des affaires publiques américano-israéliennes peut faire ou défaire n’importe quel homme politique de son choix, et comme vous le voyez, ils rivalisent tous pour me plaire. Toutes les forces du monde sont impuissantes contre moi, y compris l’ONU puisque j’ai le veto américain pour bloquer toute condamnation de mes crimes de guerre. Comme Sharon l’a si éloquemment exprimé : « Nous contrôlons l’Amérique ».
Je suis Israël. J’influence également les grands médias américains et vous trouverez toujours des informations adaptées à mes préférences. J'ai investi des millions de dollars dans la représentation des relations publiques, et CNN, le New York Times et d'autres ont fait un excellent travail de promotion de ma propagande. Regardez d’autres sources d’information internationales et vous verrez la différence.
Je suis Israël. Vous, les Palestiniens, voulez négocier la « paix !? Mais tu n’es pas aussi intelligent que moi ; Je négocierai, mais je ne vous laisserai avoir vos municipalités que pendant que je contrôlerai vos frontières, votre eau, votre espace aérien et tout ce qui est important. Pendant que nous « négocions », j’avalerai vos sommets et les remplirai de colonies peuplées des plus extrémistes de mes extrémistes, armés jusqu’aux dents. Ces colonies seront reliées à des routes que vous ne pourrez pas utiliser, et vous serez emprisonnés dans vos petits bantoustans entre elles, entourés de points de contrôle dans toutes les directions.
Je suis Israël. J'ai la quatrième armée la plus puissante au monde, possédant des armes nucléaires. Comment vos enfants osent-ils affronter mon oppression avec des pierres, ne savez-vous pas que mes soldats n'hésiteront pas à leur faire sauter la tête ? En 9 mois à Gaza, j'ai tué 40000 civils d'entre vous et blessé 170 000 pour la plupart des femmes et des enfants , oui ! pour la plupart des civils ! et j'ai le mandat de continuer puisque la communauté internationale reste silencieuse. Ignorez, comme je le fais, les centaines d'officiers de réserve israéliens qui refusent désormais d'exercer mon contrôle sur vos terres et votre peuple ; leurs voix de conscience ne vous protégeront pas.
Je suis Israël. Tu veux la liberté ? J'ai des balles, des chars, des missiles, des Apaches et des F-16 pour vous anéantir. J'ai assiégé vos villes, confisqué vos terres, arraché vos arbres, démoli vos maisons, et vous réclamez toujours la liberté ? Vous ne comprenez pas le message ? Vous n'aurez jamais la paix ni la liberté, parce que je suis Israël."

General Ibrahim Warns of a Prolonged Cycle of Violence Without a Full-Scale War Following Meeting with Hennis-Plasschaert

This afternoon, General Abbas Ibrahim met with the UN Special Coordinator for Lebanon Jeanine Hennis-Plasschaert, at his office. Their discussions focused on the current developments in Lebanon and the region. General Ibrahim expressed his concerns about the potential escalation of military actions, warning that prolonged reciprocal shelling could lead to an extended cycle of violence. However, he ruled out the likelihood of a full-scale war in the region despite the existing challenges and risks.

The meeting also addressed the issue of Syrian refugees in Lebanon, with General Ibrahim emphasizing the importance of their return to Syria. He expressed his hope that regional movements would help create favorable conditions for their return.
For her part, Hennis-Plasschaert voiced her concerns over the increasing tensions in the region, calling for the need to contain the situation through dialogue and by listening to all parties.
"She also underscored the importance of electing a President for Lebanon, especially before the conflict in #Gaza ends."

Israël - Hamas war : DAY 326. « nous ne pouvons plus fonctionner », les opérations humanitaires de l’ONU à l’arrêt.

L’ONU a été obligée d’interrompre ses opérations humanitaires dans la bande de Gaza lundi en raison d’un nouvel ordre d’évacuation israélien visant Deir al-Balah, dans le centre du territoire palestinien, a annoncé un haut responsable onusien. « Ce matin, j’ai discuté avec mon conseiller sécurité sur le terrain et je lui ai demandé : ‘est-ce qu’il y a des opérations ce matin ?’, il a dit ‘non, impossible’», a-t-il déclaré sous couvert de l’anonymat.

« La raison est liée à des ordres d’évacuation arrivés hier [NDLR : dimanche] qui touchent la zone de Deir al-Balah où nous avions déplacé la plupart de notre personnel et de nos opérations après l’ordre d’évacuation de Rafah il y a quelques mois ». « Ce qui nous amène au point où nous ne pouvons plus fonctionner. Ce n’est pas une décision d’arrêter les opérations, mais de façon pratique, nous ne pouvons plus fonctionner », a-t-il insisté.

Depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas en octobre, l’ONU a parfois dû « retarder ou faire une pause » dans ses opérations, « mais jamais au point de dire concrètement que nous ne pouvons plus rien faire » comme c’est le cas désormais, a-t-il ajouté, assurant malgré tout vouloir reprendre les opérations dès que possible.

« Nous devons trouver des solutions. Si cela veut dire arrêter 24 ou 48 heures et repartir à zéro, nous devons le faire, mais nous ne partons pas. Nous devons être là pour fournir le plus (d’aide) possible ». « Désormais, le défi est de trouver un endroit pour repartir à zéro et fonctionner efficacement ».

Ainsi l'armée israélienne a-t-elle ordonné dimanche soir une nouvelle évacuation à Deir el-Balah, qui abrite près d'un million de personnes, annonçant des opérations contre des combattants du Hamas et d'autres organisations djihadistes.

Quelque 250.000 personnes ont d'ores et déjà suivi les consignes de Tsahal, selon la municipalité de Deir el-Balah.

Sur X, l'état-major israélien enjoint aux habitants d'aller vers l'Ouest afin d'éviter "une dangereuse zone de combats".

Des familles et des patients ont dû quitter l'hôpital d'Al-Aqsa, principale structure médicale à Deir el-Balah qui est proche de la zone d'évacuation. "Une explosion est survenue (dimanche) dans les environs, provoquant la panique", a déclaré Médecins sans Frontières sur X.

MSF ajoute évaluer la situation en vue d'une possible suspension des traitements, hormis les traitements vitaux.

L'hôpital des Martyrs d'al-Aqsa, situé dans la ville de Deir al-Balah, l'un des derniers établissement sanitaire encore en fonction n'a pas reçu d'ordre d'évacuation spécifique.

Une femme est assise sur un lit dans une chambre de l'hôpital des Martyrs d'Al-Aqsa à Deir al Balah, dans la bande de Gaza, dimanche 25 août 2024.

Une femme est assise sur un lit dans une chambre de l'hôpital des Martyrs d'Al-Aqsa à Deir al Balah, dans la bande de Gaza, dimanche 25 août 2024.© AP Photo

Des milliers de Palestiniens, dont des patients, ont été forcés de quitter leurs abris aux alentours de l'hôpital principal du centre de Gaza, suite à un ordre d'évacuation émis par l'armée israélienne pour les zones environnantes de l'établissement.

Les personnes déplacées se sont dirigées vers l'ouest, vers la zone de sécurité appelée Muwasi. Beaucoup ont fui à pied, tandis que d'autres ont réussi à trouver des véhicules pour transporter leurs bagages. L'hôpital des Martyrs d'al-Aqsa, situé dans la ville de Deir al-Balah, l'un des derniers établissement sanitaire encore en fonction n'a pas reçu d'ordre d'évacuation spécifique. Israël accuse le Hamas d'utiliser les hôpitaux à des fins militaires, des accusations rejetées par les responsables palestiniens de la santé.

Les ordres d'évacuation israéliens couvrent désormais environ 84 % du territoire de Gaza, selon les Nations unies. L'ONU estime qu'environ 90 % des 2,3 millions d'habitants de Gaza ont été contraints de quitter leur domicile. Des centaines de milliers de personnes se sont regroupées dans des camps surpeuplés le long de la côte, où les services publics sont rares, voire inexistant

Liban-Israël

Entrer en guerre est une chose et en sortir en est une autre.

دخول الحرب ليس مثل الخروج منها. ينطبق ذلك على إسرائيل وعلى “حماس” و”الحزب” في الوقت ذاته. بعد دخول حرب غزّة شهرها العاشر، لم تعد موازين القوى تسمح للحزب، ومن خلفه “الجمهوريّة الإسلاميّة” في إيران، بتحديد قواعد اللعبة مع إسرائيل ووضع حدود لما يمكن للدولة العبرية أن تفعله ولما لا يمكن أن تفعله. بمجرّد فتح جبهة جنوب لبنان في الثامن من تشرين الأوّل الماضي، تغيّرت قواعد اللعبة والقواعد التي بقيت معمولاً بها طوال سنوات في الجنوب بتوافق بين الجانبين.

بسبب صواريخ الحزب ومسيّراته وأسلحته الأخرى المختلفة، يوجد ما يزيد على 60 ألف إسرائيلي لا يستطيعون العودة إلى المستوطنات التي يقيمون فيها في المناطق المحاذية للحدود مع لبنان. هذا يعني، بكلّ بساطة، نسفاً للأسس التي قام عليها الكيان الإسرائيلي بصفة كونه “ملجأ ليهود العالم”. عندما لا يستطيع هؤلاء النازحون الإسرائيليون العودة إلى بيوتهم، ستُطرح على الصعيد الإسرائيلي كلّه المسألتان التاليتان: ألا يزال الكيان مكاناً آمناً ليهود العالم الراغبين في العيش فيه أم لا؟ هل مسموح، بالمفاهيم الدوليّة، أن يهدّد لبنان وجود إسرائيل؟

من هذا المنطلق، لا يمكن الاستخفاف بما فعله “الحزب” عندما حملته إيران على اتّخاذ قرار بفتح جبهة جنوب لبنان تحت لافتة “مساندة غزّة”. لم تستفِد غزّة من فتح جبهة الجنوب اللبناني، بدليل ما حلّ بالقطاع وأهله. ترافق ذلك مع نسف للقواعد التي كانت معمولاً بها مع لبنان بعدما وجدت إسرائيل نفسها مهدّدة في الصميم. باتت إسرائيل مهدّدة في الأسس التي قامت عليها والتي تشكّل علّة وجودها.

لا مفرّ من الاعتراف بأنّ “حماس”، بشنّها هجوم “طوفان الأقصى”، قضت على نظرية الردع الإسرائيلية

تكمن مأساة لبنان في الوقت الحاضر في أنّ إسرائيل، حيث ربط بنيامين نتنياهو مستقبله السياسي باستمرار حرب غزّة، فرضت قواعد جديدة في تعاطيها مع لبنان. تقوم هذه القواعد على شنّ حرب استنزاف أدّت إلى تدمير قرى لبنانية بكاملها وتهجير نحو مئة ألف لبناني من هذه القرى. من يتحمّل مسؤوليّة هذه المأساة التي جعلت قسماً كبيراً من اللبنانيين، بل أكثرية هؤلاء، ترفض التعاطف مع الحرب التي يشنّها الحزب وتردّ عليها بتمسّك لا حدود له بثقافة الحياة؟ لا يرى اللبنانيون، في معظمهم، أنّ الحرب التي يخوضها الحزب حربهم بمقدار ما أنّها حرب فرضتها إيران على لبنان في سياق حسابات وأهداف خاصة بها.

لبنان

حماس والقضاء على نظريّة الرّدع الإسرائيليّة

لا مفرّ من الاعتراف بأنّ “حماس”، بشنّها هجوم “طوفان الأقصى”، قضت على نظرية الردع الإسرائيلية. لم تعد هذه النظريّة موجودة. ليس من إسرائيليّ مستعدّاً بعد الآن للعيش في مستوطنات غلاف غزّة، وكذلك لا يوجد إسرائيلي على استعداد للعيش في مستوطنات قريبة من الحدود غير المرسّمة رسمياً مع لبنان. يطرح ذلك في طبيعة الحال وجود أزمة وجودية تعاني منها إسرائيل. يفسّر وجود هذه الأزمة، ذات الطابع الوجودي، تلك الوحشية التي تلجأ إليها الدولة العبريّة في تعاطيها مع غزّة، وهي وحشية خارجة عن كلّ ما له علاقة بالمنطق والشعور الإنساني والقانون الدولي. في غياب القدرة على القضاء نهائياً على “حماس”، اختار رئيس الحكومة الإسرائيلية بنيامين نتنياهو القضاء على غزّة وإزالتها من الوجود وتهجير أهلها. في غياب القدرة على شنّ حرب شاملة على لبنان، تلجأ الدولة العبريّة، في أيّامنا هذه، إلى مقاربة مختلفة تقوم على استنزافه.

لا يمكن الاستخفاف بما فعله “الحزب” عندما حملته إيران على اتّخاذ قرار بفتح جبهة جنوب لبنان

الربط بين لبنان وغزّة وعجز الحزب

مثلما ليس في استطاعة “الحزب” التحكّم بقواعد اللعبة العسكرية أو قواعد الاشتباك في جنوب لبنان، يبدو واضحاً أنّه لن يستطيع الربط بين حرب لبنان وحرب غزّة على طريقته. لم تسمح موازين القوى لـ”حماس” بالتمسّك بشروطها في المفاوضات غير المباشرة الدائرة بينها وبين إسرائيل. اضطرّت الحركة أخيراً إلى تقديم تنازلين في غاية الأهمّية. يتعلّق التنازل الأوّل بوقف “دائم” لإطلاق النار والآخر بالانسحاب الإسرائيلي “الكامل” من غزّة. ثمّة صيغة أخرى باتت مطروحة تشمل إطلاق رهائن إسرائيليين في مقابل إطلاق سجناء فلسطينيين. يُبحث في هذه الصيغة بمشاركة أميركيّة حالياً، وذلك من دون تعهّد إسرائيلي بوقف “دائم” لإطلاق النار وانسحاب “كامل” من غزّة.

لا شكّ أنّ “حماس” وجّهت ضربة قويّة لإسرائيل وزعزعت أسس وجودها وقضت على قوّة الردع التي كانت تتباهى بها

لا شكّ أنّ “حماس” وجّهت ضربة قويّة لإسرائيل وزعزعت أسس وجودها وقضت على قوّة الردع التي كانت تتباهى بها وأثبتت أنّ جيشها ليس ذلك الجيش الذي لا يقهر. لكنّ ما لا مفرّ من الاعتراف به أيضاً أنّ العالم يقف موقف المتفرّج على المجزرة التي تتعرّض لها غزّة وعملية التدمير الممنهجة لمناطق في جنوب لبنان. يحصل ذلك في وقت لم يعد في استطاعة الإدارة الأميركيّة، التي على رأسها جو بايدن، ممارسة ضغوط على “بيبي” نتنياهو الذي سيذهب قريباً إلى واشنطن لتأكيد استمرار الدعم الأميركي للحرب التي يشنّها، علماً أن لا أفق سياسياً لهذه الحرب. في غياب التفكير في كيفية الانتقال إلى السياسة عبر مشروع يأخذ في الاعتبار أن ليس في الإمكان القضاء على الشعب الفلسطيني وتصفية القضيّة.

يعيش لبنان على وقع حرب لا طائل منها مع سؤال في غاية الأهمّية: متى تنتقل إسرائيل من حرب الاستنزاف إلى حرب من نوع آخر على بلد يشبه وضعه الوضع الإسرائيلي؟ لا وجود في الدولة العبريّة لمشروع سياسي قابل للحياة في مرحلة ما بعد حرب غزّة ولا وجود في لبنان لمن يفكّر جدّيّاً، بل ممنوع في لبنان، بقوّة السلاح، التفكير الجدّي في توفير الشروط التي تحول دون أن يكون البلد ضحيّة أخرى لحرب غزّة وللجنون الإسرائيلي.

Israël utilise le déplacement forcé comme une arme constante et systématique à Gaza

Depuis le 7 octobre 2023, les 2,3 millions d'habitants de Gaza ont été systématiquement déplacés par l'armée israélienne sous la menace ordres d'évacuation, et repoussés sur un petit bout de terre.

Depuis le 7 octobre, les attaques israéliennes ont fait 39 699 morts, dont 16 314 enfants et 10 980 femmes, dans la bande de Gaza.

Les gens sont soumis à une migration forcée en raison des attaques d'Israël qui ont transformé Gaza en ruines.

Selon les données de l'Organisation des Nations unies (ONU), 9 personnes sur 10 à Gaza, où vivent environ 2,3 millions de Palestiniens, ont été déplacées de force. Forcés de choisir entre la mort et la migration forcée, les habitants de Gaza ont été déplacés à maintes reprises.

- La plupart des habitants de Gaza sont contraints de migrer une fois par mois

Les déplacements forcés sont devenus une épreuve sans fin pour les Palestiniens de Gaza. En raison de la déclaration fréquente par Israël de zones supposées être "sûres" comme "zones de conflit", 2,3 millions de Palestiniens ont été déplacés d'un endroit à l'autre.

Les Nations unies soulignent que de nombreux habitants de Gaza ont été contraints de fuir chaque mois depuis le 7 octobre. L'armée israélienne a également mené des attaques sur des zones "sûres" sous divers prétextes.

- Les déplacements forcés ont commencé dans le nord de la bande de Gaza

Depuis le 7 octobre, l'armée israélienne a d'abord intensifié ses attaques sur la partie nord de Gaza, où vit plus de la moitié de la population.

En plus des frappes aériennes intensives, l'armée israélienne a fait pleuvoir des bombes sur la région depuis la mer et la terre et a ordonné à 1,4 million de Palestiniens du nord de la bande de Gaza de quitter leurs maisons, affirmant que le sud était "sûr".

Les Palestiniens ont refusé de quitter la région malgré les attaques et se sont réfugiés dans les hôpitaux et les écoles.

PRESSE RELEASES ENTREPRISES

Nette augmentation du recours à la force meurtrière illégale par les forces israéliennes contre les Palestinien·ne·s en Cisjordanie occupéehttps://amnesty.hosting.augure.com/Augure_AmnestyInternational/default.ashx?WCI=EmailViewer&id={cbab93a1-e223-42ba-a8be-2b1535feecf2}

AGIR : fondations, initiatives, etc..

NOTRE POSITION : Relayer l’actualité méconnue ou ignorée par les grands médias de ce monde…

« Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique (…) le droit de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit. » (Article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’homme, adoptée à Paris le 10 décembre 1948.) Survoler l’actualité et non y coller comme le font déjà plus ou moins bien les sites d’aujourd’hui. La commenter, bien sûr mais sélectivement en tenant compte de trois régions qui nous sont prioritaires, à savoir deux zones concentriques (France et Europe) et une troisième, plus large, l’Orient proche et moyen. Accompagner l’actualité par une étude approfondie d’événements, de situations ou de phénomènes méconnus ou ignorés par les grands médias de ce monde…Vous êtes un média et vous souhaitez publier une information ou un (e) journaliste souhaitant publier un article : CONTACTER LA REDACTION

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