NOUVEAU LIBAN, LIBANS NOUVEAUX…
L’impasse, l’angoisse et le blocage actuels auraient sorti de leur léthargie les peuples de n’importe quel pays…
Mais au Liban – criminelle insouciance ou fausse confiance – on continue à surnager sans penser au lendemain selon le principe qu’à chaque jour suffit sa peine, son lot d’imprécations et de complaintes.
En tenant compte des derniers développements sur le terrain et du sort réservé aux pays de ce Machrek dans la tourmente, il serait intéressant de nous concentrer sur le Liban ou les « Libans » de demain.
Trois constats s’imposent déjà.
Le premier est que le délitement du pays, rongé par la corruption et d’autres maux, présente déjà les symptômes d’une partition de facto aux niveaux communautaire, politique et géographique.
Communautaire du fait d’une nette scission entre Chiites et Chrétiens dont les positions diamétralement opposées sur le soutien à la cause palestinienne semblent inconciliables ; géographique par les styles de vie, préoccupations et ambitions des habitants de chaque région.
Projeté sur les prochaines années, cet état de choses donne une image lamentable dont on peut entrevoir l’essentiel.
A savoir un « pays chrétien » comme on se plaisait à l’appeler durant la guerre de 1976-2000. C’est-à-dire, les cazas du Metn, du Kesrouan, de Jbeil et de Batroun auxquels on pourrait rattacher ceux de Jezzine au sud et de Zghorta et Bécharré au nord.
Les populations de ces zones pourraient rêver d’un avenir calme et prospère à condition que les milices partisanes chrétiennes s’abstiennent de s’entretuer comme ce fut le cas entre 1978 et 1984
Si cette montagne chrétienne libanaise s’avérait viable et fiable, elle pourrait avoisiner pacifiquement les villes et villages sunnites du Liban-nord et de la Békaa, coexister avec les localités druzes du Chouf, du Metn-sud et d’Aley.
En somme un nouveau Liban qui revendiquerait ses origines phéniciennes et se choisirait une vocation… monégasque…
Avec des élites qui pourront continuer à proposer d’utopiques formules fédérales ou cantonales sans se rendre compte qu’il est mille fois plus difficile de négocier une partition qu’un retour au statu quo ante.
Pour ce qui est du sud, on peut s’attendre à une interminable guerre d’usure longue et en dents de scie. Mais aussi et surtout un affaiblissement des belligérants, à savoir, le Hezbollah d’un côté, sans aucun soutien concret du monde dit arabo-musulman, sinon des groupuscules armés sunnites aux attaches imprécises. De l’autre, un Israël soutenu à divers degrés par ses alliés actuels.
Les Sunnites peuvent, bien sûr compter sur un soutien ferme saoudo-égypto-turc qui ne leur permettrait peut-être pas d’avoir leur « Liban » canton propre mais de rejoindre le pays chrétien sans s’y intégrer.
Seule la Turquie pourrait, du fait de son héritage ottoman, et grâce à l’allégeance de deux villages du Akkar encore turcophones, proposer un canton sunnite englobant le bastion de Tripoli qui pourrait gagner les faveurs des populations de Saida et d’Iklim Al-Kharroub.
Pour la population druze, on pourra compter sur sa sagesse qui est plus qu’une règle de vie et sa facilité d’adaptation pour s’adapter.
Quant à Beyrouth intra-muros, il faudra que toutes les parties acceptent un statut de ville ouverte avec les garanties internationales nécessaires.
En somme, tourner d’un commun accord la page d’un État libanais proclamé en 1920 et indépendant en 1943.
Le train de l’Histoire, dit-on, ne passe qu’une fois…
E.M.
FLASHES EXCLUSIVITE TRILOGUENEWS
Des réseaux sociaux rapportent qu’un cadre supérieur d’une banque franco-libanaise (La SGBL, pour ne pas la nommer…) aurait détourné depuis 2010 une cinquantaine millions de dollars et se trouverait sous haute protection politique dans le nord du pays. Ces réseaux ajoutent que le PDG de cet établissement s’abstient de poursuivre l’employé qui disposerait de documents prouvant la responsabilité et même la complicité du « grand patron » de la maison
Depuis l’arrestation de l’ancien gouverneur de la Banque du Liban, Riad Salamé, des dizaines de pseudo-experts financiers inondent les médias d’analyses et de commentaires savants sur le degré de culpabilité du prévenu. Au point de saturer les antennes, les ondes et les pages des journaux qui n’arrivent plus à traiter d’autres sujets, tels que la guerre, dans la longue vacance présidentielle et mille scandales qui mettent en péril l’existence même du pays du cèdre.
Le Président Rajab Tayyeb Erdogan propose un «front sunnite » turco-égyptien pour « faire face » à l’expansionnisme israélien. Commentaire sarcastique d’un vieux politicien arabe : « Il semble avoir oublié la troisième roue du carrosse : La Jordanie... »
Excellente initiative de la Mairie du 16e arrondissement de Paris qui a organisé dans les Jardins du Ranelagh, à l’initiative de l’adjointe au Maire, Mme Samia Badat-Karam, le grand forum annuel des associations sportives et culturelles. Événement qui a permis aux participants d’échanger des idées sur le programme des activités de l’année en cours et de 2025.
Israël étend son champ de répression militaire à la Cisjordanie et pourrait l’élargir encore si une accalmie venait à se produire à Gaza, estiment des spécialistes américains proches du gouvernement Netanyahou ajoutant que c’est déjà le début d’une panique dans certains pays du Levant qui cherchent leur place dans ce contexte instable et à l’avenir incertain.
Nombre de Tunisiens expriment leur crainte de voir l’élection présidentielle et ses résultats aboutir à un régime présidentiel personnel encore plus puissant. Des opposants au Président sortant Kaïs Sayyed sont de plus en plus poussés à l’exil et des candidats à la « présidentielle » auraient été purement et simplement évincés suite à des tracasseries administratives.
La rupture des relations diplomatiques de la Colombie avec Israël pour cause de Génocide, selon le président colombien Gustavo Petro, a abouti à la suspension de commandes d’armement et de fournitures de Charbon. D’autres pays d’Aérique Latine pourraient suivre l’exemple de Bogota. Selon M. Petro, des mercenaires israéliens auraient entraîné dans son pays des membres d’organisations paramilitaires auteurs de « milliers d’assassinats ».
Après l’Espagne, l’Irlande, la Slovénie, l’Arménie et la Norvège, d’autres pays du Vieux Continent s’apprêteraient à s’engager sur le même chemin mais hésiteraient encore du fait d’une désapprobation des hautes instances européennes qui poursuivent, disent-elles, à œuvrer en vue d’un cessez-le-feu durable à Gaza.
Lors de sa visite au Liban, à la veille des pourparlers de paix à Doha de ce 15 août, l’émissaire américain Amos Hoschtein a évoqué avec ses interlocuteurs la situation de l’Armée et a plaidé pour un enrôlement urgent de 1.500 hommes pour que la troupe puisse être déployée dans le sud du pays en vertu d’un accord de paix avec Israël. Conformément à la résolution 1701 des Nations-Unies qui n’a jamais été pleinement appliquée.
Un analyste politique proche de l’Elysée a laissé entendre que la tiédeur française à l’égard des pourparlers sur Gaza sera modifiée et que le Président Macron recommandera une présence plus forte sur ce dossier après la formation du nouveau gouvernement. Ajoutant que la crainte qu’une attitude plus ferme de Paris à l’égard des vues israéliennes susciterait des accusations d’antisémitisme, comme cela a été le cas à l’égard d’autres pays.
Les pourparlers sur la paix au Soudan initiés à Genève par les USA pour mettre fin à la guerre dans ce pays qui a déjà fait plus de 20.000 morts et causé d’énormes dégâts avec 20 millions de réfugiés pourraient donner lieu à un sérieux affrontement politico-diplomatique entre Washington et Moscou. Avec un sérieux risque de dérapage au plan militaire. Avec une forte influence iranienne sur l’attitude des négociateurs russes.
MBS aurait fait part à des amis du Congrès américain de craintes au niveau de sa sécurité expliquant que ce sont là les conséquences de ses efforts en vue d’un rapprochement avec Israël. Le prince-héritier saoudien avait récemment mis une sourdine à ses pourparlers avec des responsables de l’administration US au sujet de la concrétisation des célèbres « accords d’Abraham ».
Il semble qu’une présence réelle et permanente du Hamas à des pourparlers sur Gaza soit de plus en plus difficile en raison notamment des changements d’attitude de l’interlocuteur israélien qui subit les « sautes d'humeur de son premier ministre », selon l’expression d’un journaliste européen assidu des rencontres sur l’avenir de Gaza.
Le Hezbollah exprime une certaine frustration d’une mauvaise évaluation de son comportement face à Israël. Des personnalités libanaises proches de ce parti répètent que son alliance indéfectible avec l’Iran n’en fait pas un simple exécutant des ordres de Téhéran du fait qu’il est en première ligne au Liban-sud et sur d’autres fronts, en Syrie.
Elie MASBOUNGI rend hommage à Selim HOSS
sur
Lecture à partir de 2'26 à 5'10
MÉMOIRE PERDUE ET… RETROUVÉE
Heureuse et courageuse initiative de Ziad Makari, ministre libanais de l’Information qui affirme avoir retrouvé et numérisé les archives de «Télé-Liban » récupérées dans un entrepôt délabré et oublié, sous forme de bobines poussiéreuses contenant ces archives depuis le lancement de la chaîne publique en 1959.
Ce sauvetage de la mémoire du pays du cèdre a été possible grâce à l’aide de l’UNESCO qui a décidé de l’inscrire à son patrimoine mondial.
En annonçant cette bonne nouvelle, le ministre a omis de signaler que ce chantier avait été lancé en 2014 à l’initiative de Talal El-Makdessi, patron de la chaîne et président de la « COPEAM », organisme coiffant les télévisions publiques du pourtour méditerranéen.
Des kilomètres de bobines de 16 millimètres et de cassettes avaient alors été dépoussiérées et remises en état conformément aux normes SBS (Storage and broadcasting system) puis entreposées à la Banque du Liban.
Quelque douze mille cinq cent heures de programmes et émissions qui ont accompagné deux générations de Libanais aux belles et moins belles années par les talents et le génie créateur de ses fils.
Simple omission du ministre ou tentative de passer sous silence cette belle et courageuse initiative de Talal El-Makdessi qui avait retrouvé ce trésor dans un sous-sol insalubre et dont une partie a été pillée sous l’œil indifférent ou complice des prédécesseurs de M. Makari.
Pour réapparaître en toute illégalité à l’antenne des chaînes privées autorisées par fait accompli lors de la guerre dite civile de 1976-1990.
Happy end de cette aventure dont il faut se féliciter et en savoir gré à tous ceux qui l’ont concrétisée.
Hommage à Gaby Lteif
Gaby Lteif, figure emblématique du petit écran et des grands médias libanais, a eu droit aux honneurs du public libanais, cet été à Beyrouth.
En reconnaissance de sa carrière sur le petit écran à l’âge d’or de « Télé-Liban » puis sur les ondes de « Radio Monte-Carlo (Moyen-Orient) » rebaptisée « Monte Carlo Doualiya ».
Lors d’une soirée donnée en son honneur au Casino du Liban, l'iconique animatrice des médias libanais et arabes a reçu un trophée commémoratif des mains du ministre de l’Information, M. Ziad Makary, et les hommages des présidents des syndicats de la presse, des rédacteurs qui ont rappelé, dans leurs allocutions de circonstance, la brillante carrière de la grande « Gaby » à Beyrouth puis à Paris.
Les grands médias libanais et arabes ont, par ailleurs, largement couvert l’événement rappelant le parcours exceptionnel de Gaby Lteif jalonné de chroniques, programmes et émissions sur l’actualité politique, culturelle, sociale et artistique.
Bon vent à Gaby qui poursuit son chemin de plus belle et couronnant sa carrière de nouvelles réalisations qui n’auront pas fini de nous ravir.
L’autre occupation: Les forces américaines en Syrie
The strategic placement of US military bases in northeastern Syria is no coincidence. Extending from the Syrian–Jordanian–Iraqi border in the southwest of the country, to areas west of the Euphrates in the northeast, are 28 US installations – 24 of them US military bases.
This deployment, carefully planned out with specific geostrategic objectives, is there only to serve Washington’s local, regional, and international interests.
According to US data, the number of American occupation soldiers in Syria increased dramatically from 50 troops in 2015 to over 2,000 by the end of 2017. Reports in April 2017 even suggested that then-national security adviser Brigadier General HR McMaster considered deploying up to 50,000 troops to Iraq and Syria.
This substantial military buildup was justified by the Obama administration as necessary to address internal instability in Syria, including the rise of terrorism and the weakened state of government institutions. The US military presence capitalized on these conditions, exacerbated by foreign interventions that pumped weapons, cash, and intel to militant factions from the so-called ‘Free Syrian Army’ to extremist groups like the Al-Nusra Front and later ISIS.
The US also supported Kurdish forces in establishing an autonomous administration in Syria’s northeast, a move aimed at balancing Moscow’s influence after Damascus sought the intervention of Russia’s air force to help thwart the foreign-backed militancy.
Destabilization and economic blockade
One of the primary objectives of the illegal US presence is the looting of Syrian oil and gas resources. This not only funds the activities of their Kurdish-led Syrian Democratic Forces (SDF) proxies but also strengthens the economic blockade on Syria, exemplified by the Caesar Act sanctions imposed in June 2020.
At the time, former US envoy to Syria, James Jeffrey, stated that these sanctions contributed to the collapse of the Syrian pound and hindered the Syrian government’s economic policy, noting that Damascus “is incapable of managing an effective economic policy and conducting money-laundering in Lebanese banks.”
The US also uses oil revenues to finance its military presence and obstruct Syria’s reconstruction efforts. For instance, in August 2020, CNN reported on a deal approved by the Trump administration allowing US firm Delta Crescent Energy LLC to develop oil fields controlled by the SDF.
Containing Iran and securing Israeli interests
At the regional level, the US presence aims to prevent Iran from establishing land connections to the Mediterranean through Iraq and Syria. This strategic positioning also serves as a backup to the Incirlik Air Base in Turkiye amid growing tensions between Washington and Ankara.
Moreover, US bases in southeastern Syria and near the Iraqi border contain Arab tribes and protect Israel by blocking the land corridor between Syria and Iraq. Specifically, this move sought to isolate Syria from its regional allies, particularly Iran and Hezbollah, which pose a direct threat to Israel.
Countering Russian and Chinese influence
Internationally, the US presence in Syria helps Washington maintain its dominance over the global order, countering the influence of Eurasian powers Russia and China. The deployment in Syria is seen as a barrier to China’s Belt and Road initiative, which threatens to enhance Beijing’s economic growth in ways that could undermine US strategic positioning.
Despite the significant US presence, the long-term sustainability of American troops in hostile terrain is uncertain.
Washington’s efforts to change the Syrian political system have largely failed, and US bases and facilities have faced increasing attacks by regional resistance groups. Since November 2023, US soldiers and installations have faced 102 attacks, reflecting growing opposition to the American occupation of Syrian lands.
More recently, the success of Russian diplomacy and movements toward Syrian–Turkish reconciliation may force the US to choose between confrontation and withdrawal.
The future of US involvement in Syria
The upcoming US presidential election could also influence the future of American involvement in Syria. If the current administration manages to negotiate a regional ceasefire agreement – and declare serious interest in returning to the Iranian nuclear deal – it may opt to withdraw troops from Syria to bolster Democratic support. Conversely, if Donald Trump returns to power, a potential understanding with Russia could expedite the US exit from both Ukraine and Syria.
Since 2015, successive US administrations have failed to provide a clear, consistent number regarding the total American troop presence in Syria. However, estimates indicate that approximately 3,000 US soldiers are stationed across various bases in the governorates of Hasakah, Deir Ezzor, west of the Euphrates, and along the Syrian–Iraqi border.
The troop deployments form a strategic ‘ring’ around the region’s critical oil and gas resources, which constitute the bulk of Syria’s underground wealth. The concentration of US bases in these areas reveals their importance in securing energy resources and maintaining control over transportation routes for these products.
Securing Syria’s energy and sovereignty
The Rmeilan base, located in the northeastern countryside of Hasakah, was the first US military outpost in Syria. It houses around 500 personnel whose primary mission is safeguarding the region’s oil facilities. The area includes approximately 1,300 oil wells, producing between 120,000 and 150,000 barrels per day before 2011 and about two million cubic meters of gas.
Al-Shaddadi base, situated southeast of the city bearing the same name, is strategically positioned near the region’s most significant oil reserves. Within its vicinity is the Al-Gypsa field, which contains about 500 oil wells, making it the second-largest oil field in Al-Hasakah. The base also covers the Al-Shadadi gas plant, further emphasizing its critical role in controlling Syria’s energy resources.
The Al-Omari field base in Deir Ezzor is the largest and most crucial US base in Syria and is located in the Al-Omari oil field, which produced up to 80,000 barrels per day before 2011. This base, along with others like Conoco field, Tal Baydar, Life Stone, Qasrak, Himos, and Al-Tanf, ensures US dominance over the most vital and resource-rich terrain in Syria.
The US military presence in northeastern Syria is a strategic deployment with far-reaching implications. While it has served Washington’s aims to counter Iranian influence, secure Israeli interests, deplete Syria’s economy, and maintain US hegemony across the Levant and Persian Gulf, American troops are now facing the threat of daily strikes.
Resistance to the US presence currently comes from local Arab tribes and the region’s Resistance Axis, but wildly shifting regional dynamics and potential post-election changes in US foreign policy may expand opposition to these forces and eventually force a US withdrawal from Syria.
However, as long as the US continues to see value in its presence in the region, it is likely to maintain its military bases and pursue its strategic objectives in Syria for the foreseeable future.
Samedi dernier marquait le huitième mois du conflit lancé par le Hezbollah à la suite des attaques du 7 octobre en Israël, et bien que la situation n’ait pas dégénéré en une guerre totale entre le groupe soutenu par l’Iran et Israël, la partie sud du Liban a laissé des cicatrices qui ne seront peut-être jamais cicatrisées.
Récemment, Breaking Defense s’est rendu dans le sud du Liban pour comprendre l’impact du conflit là-bas, où des milliers de personnes ont fui mais beaucoup restent en danger presque constant. Le voyage a offert un contraste choquant avec ce à quoi ressemblait la région le 6 octobre 2023 : au lieu de célébrations et de bavardages dans les villages, toute la région a un air hanté et abandonné. Les sons les plus courants résonnent fort : les explosions de roquettes, de bombes et de missiles interceptés au-dessus de nos têtes ou atterrissant, de temps en temps, dans les villages eux-mêmes.
Le Liban a maintenant l’impression que le pays de 4 000 miles carrés est brisé en deux réalités : l’une au nord du district de Nabatieh, qui se comporte plus ou moins normalement, et le reste comme un autre pays en proie à la guerre.
Beyrouth – le « Paris du Moyen-Orient », une communauté multiethnique dynamique, fêtarde – s’accroche fermement à son caractère et la vie se déroule à un rythme assez normal, même si le ciel est interrompu de temps en temps par des missiles et des drones lancés d’ailleurs. Même lorsque les manifestations débordent, elles ont été largement confinées à la zone autour de l’ambassade américaine, y compris l’agression d’un homme la semaine dernière par un immigrant syrien qui a blessé un agent de sécurité de l’ambassade.
Mais la vie dans le sud est complètement différente.
À la suite des attaques du 7 octobre par le Hamas contre Israël, le Hezbollah a promis son soutien au groupe palestinien – bien que de manière limitée – dans le conflit de Gaza, et a depuis fait pression sur les roquettes et les drones au-delà de la frontière vers Israël, déclenchant des frappes israéliennes en représailles.
Selon les chiffres compilés par Reuters, environ 300 combattants du Hezbollah ont été tués dans les échanges, ainsi que 80 civils. Selon les chiffres israéliens, les frappes en provenance du Liban ont tué 18 soldats israéliens et 10 civils. La violence a forcé un grand nombre de civils des deux côtés de la frontière à quitter leurs foyers. Une récente déclaration de Médecins Sans Frontières a affirmé que 93 000 Libanais ont été déplacés de leurs foyers depuis le début du conflit.
Mon nom est "Cisjordanie"
Mais pour combien de temps encore ?
Netanyahou a encore osé, devant l’impuissance générale : 1270 ha saisis en Cisjordanie, un record depuis 30 ans
Le vrai visage du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, son vrai projet pour les Palestiniens il est là : Faire en sorte de les déposséder de toutes les bonnes terres pour les confiner par millions dans quelques kilomètres carrés. Son projet n’a jamais été la Paix avec ses voisins, en tout cas pas avec la Palestine. Ce projet funeste il ne s’en est jamais caché et l’a d’ailleurs clairement assumé durant sa campagne électorale : “Avec moi il n’y aura jamais d’Etat palestinien“. Donc quand les Israéliens l’ont réélu en novembre 2022 c’était en toute connaissance de cause. Netanyahou vient de signer un acte retentissant, sans doute le pire contre la Paix depuis les Accords d’Oslo, en 1993…
Son gouvernement a validé la confiscation de 1270 hectares de terres en Cisjordanie occupée, des “terres appartenant à des citoyens du village d’Aqraba, au sud-est de Naplouse“, a précisé hier mercredi 3 juillet la Commission de colonisation et de résistance du mur dans un communiqué. Israël a classé le territoire saisi comme «terre d’État» pour «convertir les terres des citoyens en un projet de colonisation en expansion», ajoute la même source.
C’est la saisie de terres la plus importante en territoire palestinien depuis trois décennies, d’après l’organisation israélienne “La Paix maintenant”. Ces terres fertiles, nichées dans la vallée du fleuve Jourdain, ont été déclarées en juin dernier «propriété du gouvernement» par l’autorité israélienne en charge des affaires foncières dans les Territoires palestiniens.
«L’année 2024 marque un pic dans l’étendue des déclarations de terres d’État» et la mesure prise par l’Etat hébreu «est un pas dans la mauvaise direction», a commenté Stéphane Dujarric, le porte-parole du secrétaire général de l’ONU. «La direction dans laquelle nous voulons aller est de trouver une solution négociée à deux États» israélien et palestinien, a-t-il ajouté. Mais de toute évidence ce n’est pas la voie prise par Netanyahou…
Depuis le début de 2024 son gouvernement s’est officiellement emparé de 23,7 km2 en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967. On avait annoncé le 22 mars la saisie de 800 hectares de terres en Cisjordanie pour y installer de nouvelles colonies. Cette décision avait été qualifiée de «provocation» par “La Paix maintenant”, qui se désole que les droits des Palestiniens sur la propriété ou sur les terres déclarées «terres d’État» soient rognées.
Les autorités israéliennes n’ont pas jugé utile de commenter publiquement cette saisie record. «(Benyamin) Netanyahou et (Bezalel) Smotrich [le ministre des Finances] sont déterminés à se battre contre le monde entier et contre les intérêts du peuple d’Israël au profit d’une poignée de colons», a fustigé “La Paix maintenant”…
«Aujourd’hui, il est clair pour tout le monde que ce conflit ne peut être résolu sans un règlement politique établissant un État palestinien aux côtés d’Israël», «et pourtant le gouvernement choisit de rendre cela difficile», a conclu l’organisation.
Mardi dernier le rapport semestriel de la Commission de colonisation a mentionné la création de 17 nouveaux avant-postes de colonies dédiés aux Juifs, dans le même temps le gouvernement israélien a légalisé 11 autres avant-postes. A noter que les avant-postes de colonies sont de petites communautés imposées par les colons israéliens illégaux sur des terres palestiniennes privées, sans l’aval du gouvernement israélien. Mais on a vu que dans la plupart des cas Netanyahou finit par se plier aux desideratas des colons.
On estime à près de 700 000 les Israéliens qui ont mis la main sur 300 colonies illégales en Cisjordanie occupée et à Jérusalem-Est. Mais au regard du droit international toutes les colonies juives dans les territoires occupés, toutes sans exception, sont illégales. Bien entendu Tel-Aviv n’en a cure et l’avalanche de condamnations de l’ONU – un record absolu – n’y change rien tant que les USA sont derrière Israël, que ce soit avec les démocrates ou les républicains au pouvoir à Washington.
Selon Juma’a de Stop the Wall, l’un des "outils efficaces" utilisés par les Israéliens sont les colonies dites "pastorales".
Les bergeries israéliennes, qui encerclent les communautés pastorales palestiniennes et les privent de pâturages, se sont accélérées depuis 2017, prospérant après que la pression internationale sur Israël a baissé grâce, en grande partie, au soutien de l’administration Trump.
Selon Juma’a, quelque 105 colonies pastorales ont été établies depuis 2018.
"Ils s’emparent de toutes les zones agricoles palestiniennes dans la zone C", a déclaré Juma’a.
"Ils veulent limiter les mouvements et l’expansion des Palestiniens uniquement dans les villages et les villes des zones A et B."
En juin, le gouvernement israélien a approuvé des mesures proposées par M. Smotrich visant à légaliser cinq avant-postes de colonies non réglementés et nouvellement établis en Cisjordanie, et à transférer les pouvoirs exécutifs de l’Autorité palestinienne à Israël dans de vastes parties de la zone B.
"Israël est désormais, pour la première fois, en mesure de construire des colonies, de démolir des maisons et d’exproprier des terres à l’intérieur de la zone B", a déclaré M. Halper.
"D’une certaine manière, la zone B, où vit la moitié de la population palestinienne, est devenue la prochaine zone C."
Selon M. Halper, l’objectif est de pousser l’ensemble de la population palestinienne à se réfugier dans la seule zone A. "Vous créez une situation dans laquelle les Palestiniens ne peuvent plus se déplacer."
"Vous êtes en train de créer une situation où des centaines de milliers de Palestiniens vont devoir quitter le pays parce que la zone B a été prise et colonisée", a-t-il averti.
L’apartheid sous le signe du génocide
Pour Halper, la guerre d’Israël contre Gaza sert de couverture à l’accélération des démolitions et à l’expansion des colonies en Cisjordanie, préparant ainsi le terrain à un accord de normalisation de l’Arabie saoudite avec Israël qui éliminerait effectivement les Palestiniens en tant que force politique.
"Il s’agit d’un génocide qui s’inscrit dans le cadre de l’apartheid", a-t-il déclaré.
L’Arabie saoudite et Israël semblaient sur le point d’établir des liens officiels avant le 7 octobre, mais depuis la guerre et l’indignation du monde arabe, Riyad a insisté pour que l’accord aboutisse à la création d’un État palestinien indépendant.
"Israël essaie d’expulser un million ou deux de Palestiniens de Gaza en la rendant inhabitable", a déclaré M. Halper.
"En Cisjordanie, le même processus s’est produit en démolissant des maisons, en chassant les gens de leurs terres", a-t-il ajouté.
"En six mois, nous avons normalisé avec l’Arabie saoudite, et c’est fini. Le régime israélien s’est consolidé sur 90 % de la Palestine et les Palestiniens ont tout simplement disparu."
* Source: AFPS
Le général Abbas Ibrahim condamne les frappes de tsahal sur des humanitaires
اللواء عباس ابراهيم عن استشهاد 3 من الدفاع المدني اللبناني: محاولة كسر للصمود وضغط مستمر على المحكمة الجنائية الدولية
كتب اللواء عباس ابراهيم على حساباته عبر مواقع التواصل الاجتماعي:
"كل هذه الجرائم واستهداف المؤسسات المدنية والإنسانية، من الأونروا (171 موظفا منذ بداية حرب غزة) الى عمّال المطبخ المركزي الدولي (7) إلى قصف المدنيين في فلسطين وجنوب لبنان والبقاع (43 مدنيًا لبنانيًا) وآخرهم 3 من أبطال الدفاع المدني اللبناني سقطوا في وادي فرون مع رفيقيهما الجريحين أثناء تبريدهم بقايا حرائق القصف الإسرائيلي، كلها محاولات لكسر صمود الصامدين في أرضهم، ولكن كل هذا التمادي لم يكن ليحصل لولا الضغط المستمر على المحكمة الجنائية الدولية. الرحمة للشهداء والشفاء العاجل للجرحى، وستظل تضحيات أبطال الواجب وفرسان الانسانية وملائكة الرحمة نبراسا للشجاعة والاخلاص في خدمة الوطن والإنسانية".
The Fall and Fall of Mahmoud Abbas
For nearly two decades, Palestinian leadership has been fractured. Along with a basic division between Hamas in Gaza and the Palestinian Authority in the West Bank, numerous other groups have competed for influence. In late July, leaders of all 14 Palestinian political factions, including Fatah and Hamas, met in Beijing to issue a call for national unity. The agreement they signed, known as the Beijing Declaration, promised to create a consensus government presiding over both the Gaza Strip and the West Bank, to reform and expand the Palestine Liberation Organization (PLO), and to hold national elections.
Such proposals are not new and largely reiterate the principles set out in previous reconciliation accords. But they have taken on much greater urgency in light of Israel’s unprecedented war on Gaza. As of mid-August, the Israeli assault launched in response to the October 7 Hamas attack on Israel had killed more than 40,000 Palestinians—mostly women and children—forcibly displaced two million people, and reduced most of the territory to rubble. It has become the deadliest moment in Palestinian history and the most destructive episode in the century-old Israeli-Palestinian conflict. Amid this crisis, the Beijing Declaration provides a road map to a different Palestinian future, one with credible leadership and functioning political institutions that will be essential for the day after the war.
Yet despite the gravity of the situation, Mahmoud Abbas, the longtime president of the Palestinian Authority and leader of Fatah in the West Bank, has—through a spokesman—disparaged the Beijing Declaration as unhelpful and insignificant. (Abbas sent a Fatah representative to the talks in his place.) It is puzzling that a political leader, especially one as deeply unpopular as Abbas, in a moment of national trauma and existential despair, should show such open contempt for a display of national unity. Perhaps he sensed that Hamas’s back was against the wall and thus felt no sense of urgency to share power with the group. Or maybe he did not want to defy U.S. and Israeli officials, who, in the wake of October 7, are dead set against any political accommodation with Hamas. Either way, Abbas’s arrogant dismissal of the plan highlighted two hallmarks of his nearly 20 years in power—a profound disconnect with his people and an unwillingness to promote a coherent strategy for Palestinian liberation. If the Palestinians’ painful history has taught them anything, it is that bad things happen to them when they don’t have credible leaders. Such is the case with Abbas today.
Once seen as a promising peacemaker and political reformer, Abbas has steadily devolved into an erratic and small-minded authoritarian with a virtually unbroken record of failure. Although some of these setbacks were the result of forces beyond his control, particularly during the first few years of his rule, most have been self-inflicted. A short list of these own goals would include letting a debilitating internal political schism fester, creating an environment of growing corruption and authoritarianism, and, what is most crucial, failing to put forth a coherent strategy for national liberation. Nowhere have Abbas’s shortcomings been more evident—and consequential—than in Gaza, home to roughly 40 percent of all Palestinians under Israeli occupation and from which his own Palestinian Authority was expelled by Hamas in 2007. Abbas has consistently avoided dealing with Gaza’s problems, allowing the territory to paralyze internal Palestinian politics and repeatedly foil peace negotiations.
Now, amid a terrible and unending war, Abbas has an opportunity to mitigate some of the damage done to Palestinians and to his own legacy by pursuing Palestinian unity. And yet even at this most decisive moment in Palestinian history, Abbas remains a helpless bystander, with little say in either war or peace. Of course, he was not solely to blame for the neglect of the Palestinian question, which led to the October 7 attack—Hamas, Israel, the United States and even the peace process itself all undoubtedly played a role. But Abbas’s deficient leadership contributed to the conditions that precipitated the war, and his lacking vision for the future is helping to sustain it now.
SETBACK AFTER SETBACK
The problems with Abbas’s leadership of the PA have a long history. His tenure got off to an auspicious start in January 2005, following the death of Yasir Arafat, the PLO chairman and founding president of the PA who had towered over Palestinian politics for decades. But Abbas was quickly confronted by one setback after another. Two key developments in particular—the failure of Israel’s unilateral disengagement from Gaza in late 2005 and the collapse of the national unity government and ensuing civil war in Gaza in 2007—effectively doomed his leadership. Abbas had come to office focused on the twin goals of unifying the fractious Palestinian factions under his rule and securing a peace deal that would end decades of Israeli occupation and lead to an independent Palestinian state. Unlike Arafat, who often sought to leverage political violence, Abbas was firmly committed to diplomacy. Indeed, the soft-spoken, grandfatherly Abbas, who will turn 89 in November, was everything his larger-than-life predecessor was not. Abbas was decidedly uncharismatic and notoriously averse to crowds. His disposition was more that of a school headmaster than the leader of a liberation movement.
Within a month of taking office, Abbas was able to unite the various Palestinian factions to back a cease-fire agreement with Israeli Prime Minister Ariel Sharon, quietly ending more than four years of bloodshed during the second intifada. Abbas hoped to use the calm to lay the groundwork for diplomacy, but Sharon had no interest in a peace process. Instead, he put forward a radical plan to unilaterally withdraw from the Gaza Strip, a move that was aimed not at advancing a two-state solution but rather, as Sharon’s chief of staff Dov Weissglas described it, at putting Palestinian statehood in “formaldehyde.” Israel effectively closed Gaza’s borders, sending its economy into a tailspin. The failure of Israel’s unilateral disengagement, although not Abbas’s fault, set off a chain of events from which he would never recover.
To begin with, Hamas’s surprise electoral victory in national elections in January 2006 effectively ended four decades of Fatah dominance over Palestinian politics. This was a major blow not only to Abbas but also to the U.S.-led peace process. Although Abbas hoped to encourage Hamas’s political moderation, the United States and Israel adopted a zero-sum approach to the group, which they designated as a terrorist organization: they categorically refused any dealings with Hamas until it laid down its arms and recognized Israel. As Israel withheld tax revenues that made up the bulk of the PA’s budget, the United States imposed an international boycott of the new Hamas-led government, devastating the Palestinian economy and briefly pushing the PA to the brink of collapse.
Abbas has steadily devolved into an erratic and small-minded authoritarian.
Hoping to diffuse the crisis, Abbas struck a unity deal with Hamas in February 2007, known as the Mecca accord, in which Hamas agreed to relinquish control over most PA ministries to Fatah. Although the deal was backed by Saudi Arabia and Washington’s other Arab allies, the United States and Israel continued to reject any arrangement that allowed Hamas to remain in government. Instead, the Bush administration pressed Abbas to dissolve the government and call for new elections, an extraordinary and unconstitutional move. Abbas was faced with an impossible choice—either overturn the results of a democratic election and trigger a civil war or risk indefinite international isolation and the eventual collapse of the PA. As U.S. and Israeli pressure mounted, fighting broke out between Hamas and the PA in June 2007, ending with Hamas’s forcible takeover of Gaza and the expulsion of the PA from the territory. A humiliated Abbas dissolved the putative unity government and accused Hamas of staging a coup in Gaza. Israel rewarded Abbas by lifting its siege of the West Bank and punished Gaza with a full blockade.
The collapse of the Mecca accord and the ensuing civil war of 2007 solidified the emerging divisions in Palestinian politics and ensured continued instability in Gaza. It is unclear whether the United States and Israel were prepared to bring down the PA and the entire edifice of the Oslo accords in order to keep Hamas out of Palestinian politics. But by prioritizing the demands of a U.S.-led peace process over national unity, Abbas guaranteed that he would have neither.
The split with Hamas left Abbas’s leadership permanently hobbled—too weak to be a credible peace partner and too dependent on the United States and Israel to pursue meaningful national unity. This became evident almost immediately, with the relaunch of peace negotiations in Annapolis in late 2007. The talks lasted a year, until war broke out between Israel and Hamas in December 2008. At the time, this was the deadliest conflict that had ever taken place in Gaza and the first of several bloody wars in the years that followed. The Israeli offensive, which left some 1,400 Palestinians and 13 Israelis dead, seriously eroded Abbas’s support. Many Palestinians now regarded him not only as powerless to stop the assault but also, given his feud with Hamas, as complicit in it.
Months later, Abbas was forced to relive the nightmare following the release of the Goldstone report, a UN-commissioned investigation into the Gaza war of 2008–9, which accused Israel and Hamas of committing war crimes. When the Goldstone report came up for a vote in the UN in late 2009, Abbas came under intense U.S. and Israeli pressure to ask his allies to delay the vote, which he did, setting off a firestorm. For many Palestinians, Abbas’s willingness to abandon the Gazans who were killed in the war as well as relinquish a crucial piece of leverage against their Israeli occupiers was tantamount to treason. Despite Abbas’s attempts at damage control, including a halfhearted offer to resign, the Goldstone debacle marked a new low point in his presidency. Now politically paralyzed, Abbas spent the next year avoiding U.S. entreaties to resume direct negotiations with Israel, agreeing only to participate in indirect “proximity talks,” in which U.S. officials communicated separately with Palestinian and Israeli negotiators. Even after Washington managed to convince Abbas to relaunch direct negotiations in September 2010, they collapsed within only a few weeks.
DEATH BY TRIANGULATION
The Arab Spring uprisings, which began in late 2010 and continued to spread across the Middle East through much of 2011, caused more headaches for Abbas. In early 2011, a popular revolt led to the overthrow of Hosni Mubarak, Egypt’s longtime strongman and Abbas’s most important ally in the Arab world. After Mubarak’s ouster, the Egyptian Muslim Brotherhood—an ally to Hamas—briefly gained power, emboldening Abbas’s rivals. Moreover, Abbas’s legitimacy weakened as the PA continued to be divided, corrupt, and repressive. The protests spread to the West Bank and Gaza. With demonstrators calling for an end to divisions between Fatah and Hamas, Abbas was forced to back away from the U.S.-led peace process and to pursue national unity. In May 2011, he signed a reconciliation deal with Hamas, which called for the formation of a national consensus government made up of technocrats unaffiliated with any faction, as well as new presidential and legislative elections. At the same time, he pursued UN membership.
Although hugely popular at home, both measures elicited a punitive response from the United States and Israel. As a result, Abbas was forced to tread lightly, dragging his feet on the implementation of the reconciliation pact with Hamas while slowly teasing out his UN bid. He got a much-needed domestic boost when, in November 2012, the UN General Assembly finally voted to recognize Palestine as a nonmember state. The new status allowed Palestinians to join other international bodies, such as the International Criminal Court (ICC).
Despite fleeting moments of defiance, however, Abbas was too reliant on the United States to pull away completely. His adherence to the U.S.-led peace process became a domestic liability because most Palestinians saw it as highly lopsided and ineffective. Abbas tried to balance these conflicting interests by pursuing three pathways simultaneously: internal reconciliation, the internationalization of the Israeli-Palestinian conflict through the UN and other multilateral forums, and U.S.-sponsored negotiations with Israel. But instead of weaving all three tracks into a single, coherent plan for national liberation, Abbas vacillated among each of these priorities while fully committing to none. When one track was used up or became too costly, Abbas simply pivoted to the next. Thus when negotiations under U.S. Secretary of State John Kerry collapsed (rather predictably) in March 2014 after just nine months, Abbas switched tacks by entering 15 international agreements and organizations and signing yet another reconciliation agreement with Hamas.
The split with Hamas left Abbas’s leadership permanently hobbled.
But Abbas remained powerless to influence events in Gaza. The outbreak of yet another devastating war in the territory in 2014, which left some 2,200 Palestinians and 70 Israelis dead, once again undercut Abbas’s domestic standing. Many Palestinians were outraged at the PA, perceiving that it had sided with Israel and the United States against Hamas. To quell the anger, Abbas joined the International Criminal Court in early 2015—a step that many Israelis regarded as a nuclear option and that Abbas had, until then, studiously avoided. The decision triggered fresh sanctions against the PA by Israel and the United States. Abbas was now trapped in a downward cycle largely of his own making: the weaker he became, the more he felt compelled to distance himself from Israel and the peace process, but the more he defied U.S. and Israeli officials, the more sanctions he faced and the weaker he became.
By 2015, the walls had begun to close in on Abbas. Abbas won a momentary spike in popularity by joining the ICC. But the step also signaled that he had taken the internationalization track as far as it could go. Meanwhile, the reelection of Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu, who headed an even more right-wing coalition than before, ended any chance of resuming peace negotiations. The diplomatic stasis and the urgent need to reconstruct Gaza presented an opportune moment to finally put the Palestinians’ own house in order, but Abbas once again stalled. Both the United States and Israel softened their stance toward Palestinian reconciliation, hinting that they could work with (or at least live with) the consensus government. But the consensus government, which was still not operating in Gaza, was dissolved by Abbas barely a year after its formation, delaying reconstruction efforts in the war-shattered enclave. Although Hamas had, by agreeing to power sharing, indicated a willingness to give up its governance role in the territory, Abbas was reluctant to inherit Gaza’s myriad social, economic, and security problems, for which he had few solutions. Moreover, he was even less keen on sharing power with Hamas in an expanded and reformed PLO. During this time, Abbas’s popularity slumped to an all-time low, with nearly two-thirds of Palestinians saying they preferred him to resign—a proportion that would only climb over the years. Public speculation over who might succeed the aging leader became a national preoccupation.
«RIVER CITY » par "PLUS PROPERTIES"
L’UN DES PLUS GRANDS DEVELOPPEMENTS URBAINS EN AFRIQUE
Dans le cadre luxuriant de la campagne de Lubumbashi, deuxième ville de la République
Démocratique du Congo, une cité de rêve sortira de terre…et des eaux.
« River City » que l’on peut appeler « La Ville des Rivières » est un des plus grands projets
de développement en Afrique. Sur les méandres du fleuve du même nom et sur six millions de
mètres carrés sur la Ferme Nazem, un gigantesque chantier est déjà lancé proposant des
quartiers résidentiels, des centres commerciaux, des centres médicaux, des hôtels, des écoles
et universités, des centres de divertissement, un casino, et divers autres projets.
Le ver était dans le fruit !
The US State Department today announced a $200 million settlement with defense contractor RTX over charges their workers jeopardized military secrets while traveling abroad.
The settlement comes as a result of RTX’s voluntary disclosures, involving 750 violations of the Arms Export Control Act and International Traffic in Arms Regulations (ITAR) between August 2017 and September 2023.
“RTX disclosed all of the alleged violations voluntarily,” the government wrote in a brief announcement ahead of the holiday weekend. “RTX also cooperated with the Department’s review of this matter and has implemented numerous improvements to its compliance program since the conduct at issue.”
In a brief statement to Breaking Defense, an RTX spokesperson said, “Today’s action is in line with the company’s expectations, which we disclosed during the company’s second quarter earnings report on July 25, 2024.”
A large number of the violations seem to involve employees traveling abroad — including to sanctioned nations Iran and Russia — and bringing their work laptops with them. The employees then sought to log into their laptops, which State says had host of “defense articles” related to sensitive US military programs including the Aegis Ballistic Missile Defense System, B-2 Spirit bomber, F/A-18 E/F Super Hornet and F-35 Lightning II.
One incident, for example, involved a May and June 2021 trip to St. Petersburg, Russia where an employee carried along his RTX-issued laptop containing ITAR-controlled technical data related to at least five military aircraft. While there, he reported to the cybersecurity team several “alerts” that were “incorrectly dismissed” as false positives because of a transition to a new cybersecurity tool.
In another, an employee traveled to Iran and attempted to log into his computer while there. While RTX security caught the action and froze the laptop, it was determined that the laptop’s hard drive contained technical data on both the B-2 Spirit bomber and F-22 Raptor fighter — not the kind of data the US would generally want to leave its shores, let alone being present in Iran.
A third travel incident occurred with an employee repeatedly visiting Lebanon. An internal RTX investigation later determined that the employee’s laptop had technical information on Standard Missile-3, Standard Missile-6, and ESSM missiles. “The US government reviewed copies of the files referenced in this disclosure and determined that the unauthorized export of technical data harmed US national security and adversely impacted a DoD program of record,” State notes.
Under the 36-month agreement, the company will pay $200 million a civil penalty but the government agreed to cut that figure in half if RTX uses $100 million for remedial compliance measures.
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Israël, les USA et le Hamas : l'heure de vérité.
تنام المنطقة على أنباء سقوط مفاوضات وقف الحرب في غزة، ثمّ تصحو على تنشيط جهود الوسطاء لإنفاذها. هكذا دواليك، على وقع تصعيد ميداني يرتقي كلّ مرّة إلى ذروة جديدة، سواء في القطاع أو الضفة وصولاً للمسجد الأقصى ولبنان.
ترتسم لوحة رمادية تحت سقف منع الحرب الشاملة، فتستهلك مناورات الفرقاء التفاوض الذي يرافق التصعيد. وتتأرجح التوقّعات حول قدرة ونيّة أميركا وإسرائيل وإيران ضبط الميدان للحؤول دون توسّع الحرب.
بين الاغتيالات الإسرائيلية لقيادات فلسطينية في إيران ولبنان ولقادة وكوادر من الحزب وبين الردود المؤجّلة عليها، تتواصل الإبادة في غزة. وحسابات انتظار الانتخابات الرئاسية الأميركية تفرض على كلّ فريق التمسّك بأوراق تبدو له رابحة، ويعتبرها غيره خاسرة. حتى مواقف الفريق الأقوى في الحرب الدائرة، أي واشنطن، باتت مستهلكة بدليل خيبة وزير خارجيتها أنتوني بلينكن بعد تصريحاته في القاهرة التي أوحى فيها أنّ إسرائيل وافقت على انسحاب جيشها من شريط “فيلادلفي” على الحدود مع مصر، فعاجله مكتب بنيامين نتنياهو بالنفي، حتى أنّ مصادر أميركية سرّبت بأنّ تصريحاته جاءت مستعجلة.
تنام المنطقة على أنباء سقوط مفاوضات وقف الحرب في غزة، ثمّ تصحو على تنشيط جهود الوسطاء لإنفاذها
السّقطات الأميركيّة
مناورة واشنطن، لأسباب انتخابية، بالسعي إلى وقف الحرب، تسقطها هي الأخرى في التناقض والارتباك. هذا فيما يشكّل رفض إسرائيل الانسحاب من المعبر إحدى العقد الرئيسة لمفاوضات الدوحة الأسبوع الماضي. فمصر تمسّكت مجدّداً بسيادتها على هذا الشريط. إذ إنّ تسليمها ببقاء إسرائيل فيه خلافاً لملحق في اتفاق “كامب ديفيد” منذ عام 2005 يفقدها ورقة رئيسة في غزة. وهذا يعني تحكّم إسرائيل بعلاقتها مع القطاع، الذي يشكّل مجالاً حيوياً لدورها في رسم مستقبل القضية الفلسطينية. لكنّ مصر كوسيط تتّكل على تشدّد “حماس” في بنود أخرى أيضاً في عملية تقطيع الوقت حتى الانتخابات الرئاسية الأميركية. مع ذلك أبقى الحشد الأميركي العسكري غير المسبوق في المنطقة واشنطن القوّة المقرّرة فيها، وأحالت الدولتين المنافستين لها على الصعيد العالمي الصين وروسيا إلى قوّتين قليلتَي الفعّالية ومحدودتَي التأثير. هذا على الرغم من كلّ محاولاتهما لتعزيز موقعَيهما في الشرق الأوسط، إن بالتعاون مع إيران أو مع دول عربية.
يدرك الوسطاء جميعاً أنّ نتنياهو يدير التصعيد الحاصل والآتي، من أجل الإفادة من المرحلة الفاصلة عن الانتخابات الأميركية لمواصلة الحرب
نتنياهو ومناورات البقاء
يدرك الوسطاء جميعاً أنّ نتنياهو يدير التصعيد الحاصل والآتي، من أجل الإفادة من المرحلة الفاصلة عن الانتخابات الأميركية لمواصلة الحرب. يوافق على خطّة جو بايدن لصفقة التبادل لإدراكه حاجة الحزب الديمقراطي الانتخابية إليها، تجنباً لخلافات الدولتين الحليفتين. لكنّه يتولّى تقويض المفاوضات بمزيد من الشروط. ويعمل في هذه الأثناء على ترتيب وضعه الداخلي فيدير الصراعات داخل حكومته للإبقاء عليها. يسمح لإيتامار بن غفير أن يقتحم المسجد الأقصى بموازاة إرساله وفد التفاوض على الهدنة. يعلن جيشه القضاء على كتائب حماس في رفح، لكنّه يقصف خيم النازحين ومراكز إيوائهم التابعة لـ”الأونروا”. ثمّ يعلن أنّ بين الإفراج عن الرهائن وبين البقاء في معبر “فيلادلفي” ومحور نتساريم، يفضّل مواصلة السيطرة عليهما. خصومه يرون أنّه يقود إسرائيل إلى مزيد من التراجع في العلاقة مع الإدارة القادمة إلى واشنطن. أمّا هو فيثق بأنّ تشدّده جلب الآلة العسكرية الأميركية الضخمة إلى المنطقة للدفاع عن الدولة العبرية ومشروعه بتكريس تفوّقها الإقليمي. وبذلك تقترب واشنطن أكثر فأكثر من موقفه حيال الحاجة إلى إضعاف إيران، كأولوية تتقدّم على الحلّ مع الفلسطينيين.
إيران هي المفاوض الرئيسي لأميركا وإسرائيل. فقبل وعلى هامش وبعد المفاوضات في الدوحة، أو في القاهرة، يجري التواصل معها
طهران تنحني رغم الصخب؟
تقويم مدى نجاعة المناورات التي يفرضها انتظار الانتخابات الرئاسية على إيران أيضاً. فإدارة طهران للصراع على النفوذ الإقليمي بعد 7 أكتوبر تخضع لقراءتين متناقضتين، لا سيما بعد موجة التصعيد الأخيرة:
1- تراجعت القيادة الإيرانية عن التهديد والوعيد بالردّ على اغتيال إسماعيل هنية في عقر دارها، تحت ستار التمهّل بانتظار مفاوضات غزة. وبدت طهران على الرغم من الصخب حول الاستعدادات للردّ، متناغمة مع المناورة الأميركية التي أخّرت مفاوضات غزة 15 يوماً. وهي تؤخّرها أسبوعاً وراء أسبوع كلّما تعثّرت بين الدوحة والقاهرة. وكذلك ردّ الحزب على اغتيال القيادي العسكري الأول، فؤاد شكر، فيما تستمرّ إسرائيل في اصطياد كوادره يومياً في الجنوب. وراوح تبرير ذلك بين اختيار الظروف التي تحول دون توسّع الحرب، وبين استمرار البحث في أن يكون الردّ متزامناً، من إيران ولبنان واليمن، أو أن يكون منفرداً من كلّ من الجبهات الثلاث وفق ظروف كلّ منها. عكس ذلك صعوبة تطبيق شعار وحدة الساحات، خصوصاً أنّ الأمين العام للحزب استثنى جبهتَي العراق وسوريا من الردّ.
زاد الحزب بتهديداته، على الرغم من تمهّله، من خصوماته اللبنانية الداخلية ومن الحملات عليه لأنّه يورّط البلد في احتمال حرب مع إسرائيل
2- شمل التشويق الإيراني بقرب الردّ حديث مسؤولين إيرانيين عن مفاجأة والترويج لإمكان أن يكون استخبارياً لا عسكرياً. في حين بدا أنّ قدرات طهران العسكرية لا تتناسب مع حملاتها الدعائية قياساً إلى التفوّق الإسرائيلي المدعوم بالقدرات الأميركية الهائلة. ورافقت هذا التشويق تسريبات عن انتظار جهود إقناع إسرائيل بأن يكون ردّها على الردّ محدوداً، وهو ما يساعد في احتواء التصعيد. وذهبت بعض التكهّنات والمعطيات إلى حدّ القول إنّ طهران تخوّفت من استخدام إسرائيل وجودها في دولة أذربيجان الجارة، وإنّها وسّطت الرئيس الروسي فلاديمير بوتين الذي زار باكو من أجل الطلب إلى سلطاتها عدم تسهيل أيّ عمل عسكري مؤذٍ لإيران من أراضيها.
3- القيادة الإيرانية فضّلت الانحناء وفتح خطوط التفاوض مع أميركا على الرغم من اتّهامها بأنّها تشارك إسرائيل في الضغوط عليها.
4- ظهرت تباينات داخلية بين أجنحة النظام الإيراني حول طبيعة الردّ في ظلّ تهيّؤ حكومة الرئيس الجديد مسعود بزشكيان لتسلّم مهمّاتها. شعار الأخير الانفتاح على الغرب وتجنّب ما يضاعف صعوبات الاقتصاد الإيراني المترهّل، في حال المواجهة مع إسرائيل وأميركا.
5- زاد الحزب بتهديداته، على الرغم من تمهّله، من خصوماته اللبنانية الداخلية ومن الحملات عليه لأنّه يورّط البلد في احتمال حرب مع إسرائيل. وهذا يقود إلى دماره، وسط غياب أفق إعادة الإعمار كما حصل عام 2006، ويعمّق تدهور اقتصاده. وهذا سينعكس على موقعه السياسي المستقبلي.
الحزب لا يعتبر نفسه تحت الضغط العسكري أو السياسي في لبنان. فهو يبقي ردوده وتصعيده ضدّ العمليات العسكرية التي تطاله تحت سقف تجنّب المواقع المدنية في إسرائيل
مكاسب الحزب وإيران من “تأخير الرّدّ”؟
مقابل هذه القراءة للموقف الإيراني يبدو قادة محور الممانعة وسردية الحزب لوقائع الأسابيع الماضية والأشهر الفاصلة عن الاستحقاق الانتخابي الأميركي كالآتي:
1- إيران هي المفاوض الرئيسي لأميركا وإسرائيل. فقبل وعلى هامش وبعد المفاوضات في الدوحة، أو في القاهرة، يجري التواصل معها. يطلب الأميركيون من القيادة القطرية إبلاغها بأجواء التفاوض. حتى الجانب المصري يتواصل مع طهران، بحجّة الطلب إليها تأخير ردّها على اغتيال هنية لإنجاح مفاوضات غزة. وقنوات التواصل معها تشمل أيضاً عُمان وسويسرا والعراق. وفي لبنان يتولّى دبلوماسيون دوليون من الأمم المتحدة وسفارات غربية إيصال الرسائل إلى قيادة الحزب، ثمّ ينقلون أجوبة قيادته إلى تل أبيب.
2- طهران لا تريد توسيع الحرب وتعتبر إحباط أيّ محاولة من نتنياهو للتسبّب بها وإقحام أميركا فيها نجاحاً لها لأسباب عدّة:
– تثبت مرونتها التفاوضية عكس اتّهامها بالتشدّد وتمارس في الوقت نفسه سياسة النفس الطويل الذي يتميّز به العقل الفارسي.
– سلّفت الإدارة الأميركية تأخير الردّ على اغتيال هنية لحرصها على ألّا يحصل في هذا التوقيت الذي يحرج بايدن. ففي الزمن الانتخابي سيضطرّ إلى التناغم مع إسرائيل أكثر. لكنّ طهران أكّدت أنّ تأجيل الردّ لا يعني إلغاءه. والجانب الإيراني مقتنع بأنّ واشنطن لا تريد الحرب، وأنّها تراهن على استئناف التفاوض حول الاستقرار في جنوب لبنان. وهناك شوط قطعته المفاوضات مع الموفد آموس هوكستين حول الحدود البرّية يمكن البناء عليه.
– تجنُّب طهران الحرب يعود إلى اعتبارها الحزب في لبنان الاحتياطي الاستراتيجي الكبير لمصلحتها في المنطقة كما هو معروف. وهي لا تريد التفريط به في أيّ حرب لتأثيره السياسي والجغرافي في المنطقة.
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3- الحزب لا يعتبر نفسه تحت الضغط العسكري أو السياسي في لبنان. فهو يبقي ردوده وتصعيده ضدّ العمليات العسكرية التي تطاله تحت سقف تجنّب المواقع المدنية في إسرائيل. لكنّه يتسبّب بضربات موجعة عسكرياً وفي العمق الإسرائيلي. أمّا إذا نجح نتنياهو في توسيع الحرب، فإنّ قيادة الحزب تتصرّف على قاعدة “لا حول ولا قوّة”، مدركة أنّ تل أبيب قادرة على إلحاق التدمير بالبلد، وأنّ إمكانات الحزب ستلحق دماراً مماثلاً بإسرائيل.
4- لا يقيم الحزب وزناً للاعتراضات اللبنانية الداخلية على دوره في المواجهات الدائرة جنوباً. فهي تتعاطى مع الصراع الدائر على أنّه يتخطّى لبنان إلى الإقليم برمّته.
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