OLJ / Propos recueillis par Yara ABI AKL
L’expert militaire Nizar Abdel Kader analyse pour L’Orient-Le Jour la présence du mouvement palestinien au Liban et ses rapports avec le parti de Hassan Nasrallah.
Que pèse le mouvement palestinien Hamas au Liban ? Depuis quand y a-t-il mis les pieds ? Ces questions se posent depuis l’escalade survenue jeudi au Liban-Sud à la suite de tirs de roquettes depuis cette région en direction d’Israël, qui a réagi par des raids aériens ciblant « des infrastructures du Hamas » dans la zone de Rachidiyé, près de Tyr, selon un communiqué publié vendredi par l’armée israélienne.
Cette riposte limitée et calculée dénote une volonté israélienne d’éviter le scénario d’une guerre contre le Hezbollah. Le secrétaire général de ce parti, Hassan Nasrallah, avait récemment agité le spectre de « l’unité des fronts », et les roquettes sont tombées en Israël quelques heures seulement après l’arrivée au Liban d’Ismaïl Haniyé, chef du Hamas. Ces tirs ont eu lieu au lendemain de l’irruption violente mercredi de la police israélienne dans la mosquée al-Aqsa de Jérusalem, troisième lieu saint de l’islam, afin d’en déloger des Palestiniens qui s’y étaient barricadés.
À quel point le Hezbollah est-il impliqué dans ces événements ? Nizar Abdel Kader, expert militaire à la retraite, répond aux questions de L’Orient-Le Jour.
Que sait-on de la présence du Hamas au Liban ?
Je n’ai pas de données chiffrées à ce sujet. Mais je peux affirmer que le mouvement est présent au Liban depuis l’an 2000. Il avait même un représentant à Beyrouth (une allusion notamment à Oussama Hamdane, qui a longtemps occupé ce poste ndlr). Le Hamas n’est cependant pas le mouvement palestinien le plus présent au Liban, son principal concurrent, le mouvement Fateh, étant actif dans tous les camps de réfugiés et ayant établi une coordination avec les autorités libanaises.
Un homme dans un cratère creusé par une frappe israélienne près de Qolailé, dans la région de Tyr au Liban-Sud, le 7 avril 2023. Photo Mahmoud Zayyat / AFP
Que pèse le mouvement palestinien Hamas au Liban ? Depuis quand y a-t-il mis les pieds ? Ces questions se posent depuis l’escalade survenue jeudi au Liban-Sud à la suite de tirs de roquettes depuis cette région en direction d’Israël, qui a réagi par des raids aériens ciblant « des infrastructures du Hamas » dans la zone de Rachidiyé, près de Tyr, selon un communiqué publié vendredi par l’armée israélienne.
Cette riposte limitée et calculée dénote une volonté israélienne d’éviter le scénario d’une guerre contre le Hezbollah. Le secrétaire général de ce parti, Hassan Nasrallah, avait récemment agité le spectre de « l’unité des fronts », et les roquettes sont tombées en Israël quelques heures seulement après l’arrivée au Liban d’Ismaïl Haniyé, chef du Hamas. Ces tirs ont eu lieu au lendemain de l’irruption violente mercredi de la police israélienne dans la mosquée al-Aqsa de Jérusalem, troisième lieu saint de l’islam, afin d’en déloger des Palestiniens qui s’y étaient barricadés.
À quel point le Hezbollah est-il impliqué dans ces événements ? Nizar Abdel Kader, expert militaire à la retraite, répond aux questions de L’Orient-Le Jour.
Que sait-on de la présence du Hamas au Liban ?
Je n’ai pas de données chiffrées à ce sujet. Mais je peux affirmer que le mouvement est présent au Liban depuis l’an 2000. Il avait même un représentant à Beyrouth (une allusion notamment à Oussama Hamdane, qui a longtemps occupé ce poste ndlr). Le Hamas n’est cependant pas le mouvement palestinien le plus présent au Liban, son principal concurrent, le mouvement Fateh, étant actif dans tous les camps de réfugiés et ayant établi une coordination avec les autorités libanaises.