ET MAINTENANT…
Au premier degré, un flop spectaculaire qui aurait débarrassé au passage
l’Iran de coucous inutilisés, inutilisables, de la ferraille chère à entreposer.
Toujours au même degré mais plus réaliste, Téhéran a surpassé tous les
Arabes réunis dans l’art de transformer les défaites en victoires.
De plus, le régime des mollahs a confirmé aux peuples arabes qu’il va au front
avec le drapeau palestinien placé devant sa propre bannière à l’instant même
où les dirigeants des pays frères se bousculent au portillon du jardin
d’Abraham…
Mais les choses ne sont pas aussi simples et même les savants propos des
chefs de guerre israéliens ne rassurent pas la population du pays qui n’avait
jusqu’ici jamais vécu sur toute l’étendue de son territoire des journées aussi
noires et des nuits aussi longues.
Et après…
Entre une riposte foudroyante voulue par Netanyahou mais déconseillée par
Biden et un coup de grâce à Rafah, le cabinet de guerre hébreu hésite malgré
la charge d’adrénaline euro-occidentale - et au passage arabe - administrée
sans ciller par le roi de Jordanie, l’ancienne Transjordanie rebaptisée
« royaume hachémite » en 1949 avec une population à 40 pour cent
d’ascendance palestinienne.
Par ailleurs, qui parle encore de cessez-le-feu et d’échange otages-
prisonniers sinon les familles israéliennes qui battent le pavé.
Au-delà des 350 projectiles en cette nuit du 13 avril, on peut constater un
deuxième souffle au cabinet Netanyahou et à son chef au nom du principe
qu’on ne change pas un général en pleine bataille et que ce serait là un
nouveau déficit solidarité internationale pour Israël.
Restent sur le terrain deux lignes d’affrontement : au sud-Liban et sur de la
Mer Rouge.
Sur la terre ferme un risque d’enlisement au contact de dizaines de milliers de
« hezbollahis » aguerris, armés jusqu’aux dents et un réseau de tunnels
autrement plus protégés que le réseau gazzaoui puisqu’il est creusé sous des
montagnes culminant à 600 ou 1O00 mètres d’altitude.
Sur les flots, un blocus du détroit d’Hormuz et peut-être du canal de Suez, des
batailles navales au large et la menace d’une pénurie pétrolière pourraient en
résulter pourraient calmer les ardeurs des soutiens les plus fermes du peuple
élu mais sérieusement menacé aujourd’hui.
Enfin et pour tout dire, face à une confrontation durable, rien ne garantit que
les chasseurs de la 6 e flotte, de Chypre et de l’armée de l’air française voleront
à chaque alerte au secours de l’allié qui «a le droit de se défendre »…
E.M.
Samedi 13 : et si le "Dôme de fer"n'avait pas été aussi performant ?
Selon le quotidien israélien Maariv !
Les détails récemment divulgués sur l'opération de représailles de l'Iran contre Israël ont mis en lumière l'ampleur des dégâts infligés aux installations nucléaires de Dimona, ainsi qu'aux bases militaires stratégiques de Navatim et Ramon dans le désert du Néguev.
Dans son numéro du 18 avril, le journal israélien Maariv a rapporté que la défense aérienne d'Israël n'avait réussi à contrer que 84 % de l'attaque iranienne. Il a également remis en question les affirmations du porte-parole de l'armée israélienne, selon lesquelles 99% des missiles et des drones iraniens ont été interceptés par les systèmes anti-missiles israéliens.
Selon le rapport, les preuves visuelles fournies par les images satellites ne laissent aucun doute quant à l'impact subi par l'un des édifices de l'installation nucléaire de Dimona où les locaux considérés comme étant impénétrables, ont également été touchés à deux reprises.
D'après les images de vidéo, ajoute le rapport, les bases israéliennes de Navatim et Ramon nichées au cœur du désert Néguev ont été visées respectivement à quatre et à cinq reprises par des missiles iraniens.
Un essaim massif de centaines de drones et de missiles a pénétré samedi soir plusieurs couches de défense du régime sioniste et frappé des cibles dans les territoires occupés de la Palestine.
« L’opération baptisée "Varie Promesse" était une réponse à l'assassinat de sept conseillers militaires iraniens à Damas le 1er avril, dont le commandant du CGRI en Syrie et au Liban, le général Mohammad-Reza Zahedi, et son adjoint, le général Hadi Haj Rahimi », a souligné le CGRI dans son premier communiqué.
Suite aux opérations du CGRI, la mission permanente de l'Iran auprès des Nations unies a déclaré dans un communiqué que ces représailles étaient basées sur l'article 51 de la Charte des Nations unies concernant la légitime défense en réponse à l'agression du régime sioniste contre les locaux diplomatiques de l'Iran.
During his visit to Washington DC this week, Iraqi Prime Minister Mohammed Shia Al-Sudani, presided over the signing of number of Memoranda of Understanding (MoU's) with American companies:
Government Memoranda of Understanding:
- Memorandum of Understanding between the Ministry of Electricity and General Electric (GE) for the development of the energy sector.
- Memorandum of Understanding between the Ministry of Oil and Honeywell for a partnership in developing strategic plans for oil and associated gas fields.
- Memorandum of Understanding between the Ministry of Oil and General Electric for the development of oil and associated gas fields.
- Memorandum of Understanding between the Iraq Development Fund and American company Mack for specialized vehicle manufacturing.
Private Sector Memoranda of Understanding with U.S. Companies:
- Memorandum of Understanding with Baxter International for cooperation in kidney dialysis supplies.
- Memorandum of Understanding with American company KBR for oil field development.
- Memorandum of Understanding with KBR for primary gas processing and conversion to natural gas liquids and associated gas.
- Memorandum of Understanding between the National Bank of Iraq (NBI) and the U.S. International Development Finance Corporation (DFC).
- Agreement with TransAtlantic Petroleum for oil field development and management.
- Memorandum of Understanding with Honeywell for the development of associated gas fields and cessation of gas flaring.
- Memorandum of Understanding with Honeywell for development, automation, remote control, and monitoring services.
- Memorandum of Understanding with Baker Hughes for the use of smart solutions to stop gas flaring, oil field development, and maintenance.
- Memorandum of Understanding with Emerson for technology and automation in oil fields.
- Memorandum of Understanding with GE for supporting the oil industry.
- Memorandum of Understanding with ARC Energy for associated gas manufacturing.
- Memorandum of Understanding with Emerson for energy development and equipment provision.
- Memorandum of Understanding with GE for providing equipment for associated gas processing in power generation.
- Agreement with Honeywell for oil field development, maintenance, and cessation of gas flaring.
«Reprendre une grande négociation avec l’Iran»
Cette fois, il y a eu plus de peur que de mal. La brusque montée de tension au Moyen-Orient, ouverte par le bombardement israélien du consulat iranien de Damas (7 officiels iraniens tués) le 1er avril 2024 et par la riposte iranienne sur le territoire israélien treize jours plus tard (un blessé), ne s’est pas transformée en guerre régionale généralisée. Pour le moment du moins.
Mais le Moyen-Orient demeure un baril de poudre, duquel se rapprochent toutes sortes de mèches, qu’elles soient allumées par des désirs de vengeance, des fanatismes religieux, des ambitions personnelles, des erreurs de calcul géopolitiques. Les Occidentaux doivent tout faire pour éteindre ces mèches, pour des raisons évidentes d’humanité, mais aussi pour éviter une envolée des prix du pétrole, laquelle pourrait gravement impacter leurs économies, déjà fragilisées par la guerre en Ukraine.
On doit comprendre que le pogrom, perpétré le 7 octobre 2023 par les Frères musulmans du Hamas, contre les kibboutzim pacifiques du sud d’Israël, a provoqué chez lui un traumatisme encore supérieur à celui ressenti aux États-Unis après les attentats terroristes du 11 septembre 2001. Ces attaques contre New York et Washington avaient engendré une surréaction américaine aux conséquences planétaires. Les Américains ne s’étaient pas contentés de se venger sur l’Afghanistan des talibans. Ils avaient également, dans une seconde phase, envahi l’Irak de Saddam Hussein (qui n’avait pourtant rien à voir avec les crimes du 11 Septembre), provoquant en Mésopotamie un immense désordre, qui n’est toujours pas résorbé.
Israël a également surréagi après le 7 octobre 2023, détruisant plus des deux tiers des habitations et des infrastructures de Gaza, tuant des milliers d’innocents, sans avancer d’un iota vers une solution politique de la question palestinienne. Il n’est pas impossible que Benyamin Netanyahou, qui n’a pas réussi à s’emparer des chefs militaires du Hamas à Gaza, cherche désormais le succès du côté de l’Iran - à l’image de l’Amérique, qui s’était précipitée sur l’Irak en mars 2003, alors qu’elle n’avait pas vraiment achevé la mission qu’elle s’était donnée en Afghanistan.
Le premier ministre israélien a toujours dit que si la grande puissance théocratique chiite parvenait à se doter de l’arme atomique, cela créerait une menace existentielle pour l’État hébreu. Comme Donald Trump s’est retiré en 2018 de l’accord sur le nucléaire iranien de juillet 2015 qu’avait signé son prédécesseur Obama, et comme les Iraniens ne se sentent plus en conséquence liés par les clauses de l’accord, la Perse a vraisemblablement repris sa course à l’arme atomique. Netanyahou pourrait être tenté de saisir le prétexte du raid aérien iranien du 13 avril pour ordonner demain le bombardement des installations iraniennes d’enrichissement d’uranium. Cela ne réussirait pas obligatoirement, mais cela provoquerait très certainement une longue guerre dans l’ensemble du Moyen-Orient, aux conséquences incalculables.
Risques d'une conflagration nucléaire.
Voici pourquoi les Occidentaux, à commencer par la France, devraient proposer à l’Iran une grande négociation sur tous les sujets sécuritaires, à l’image de ce que Téhéran avait proposé en vain à l’Occident en 2003, après les invasions américaines de l’Afghanistan et de l’Irak (on utilisait à l’époque l’expression anglo-saxonne de grand bargain). Quand la guerre menace, la moindre des choses est de tenter la voie diplomatique.
Contrairement à ce que pensent les néoconservateurs occidentaux, toujours prêts à lancer des guerres au nom de leurs idéaux irréalistes de démocratie, la diplomatie n’est pas l’art des faibles. C’est l’art des sages. C’est l’art des leaders qui saisissent que, sans dialogue, on ne comprendra jamais ce qu’il y a réellement dans la tête des dirigeants apparemment hostiles à l’Occident. Dans son discours du 14 février 2003 à l’ONU, Dominique de Villepin avait tenté, en vain, de convaincre les Anglo-Saxons de continuer à discuter avec l’Irak de Saddam Hussein. L’histoire a, depuis, entièrement donné raison au ministre des Affaires étrangères de la République française.
Les Iraniens veulent la bombe atomique car, lorsqu’ils furent attaqués en 1980 par les Irakiens (secrètement aidés par les Français et les Américains), le Conseil de sécurité de l’Onu refusa non seulement de condamner Bagdad, mais même de constater l’agression, qui était pourtant évidente. L’Iran veut l’arme nucléaire, car il est entouré de pays dotés (au nord, la Russie ; à l’est, le Pakistan ; à l’ouest, Israël ; au sud, les bases américaines et françaises du golfe Persique). Mais nous, Occidentaux, ne voulons pas que l’Iran ait la bombe. Pourquoi ? Parce que s’il l’acquérait, il serait immédiatement suivi, ne serait-ce que pour des raisons de prestige, par ces autres puissances moyen-orientales que sont l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, la Turquie, l’Égypte.
L’Occident a raison d’essayer à tout prix d’empêcher la prolifération nucléaire au Moyen-Orient. Car, sur un théâtre, l’augmentation du nombre des détenteurs de l’arme atomique, accroît de manière exponentielle les risques d’une conflagration nucléaire, par simple méprise des intentions des voisins.
Lors de la crise de Cuba de 1962, sur le théâtre Atlantique, le jeu ne se faisait qu’entre deux acteurs étatiques, qui de surcroît ne voulaient pas se faire la guerre : l’Amérique de Kennedy et l’URSS de Khrouchtchev. Malgré cela, l’humanité est passée à deux doigts de l’apocalypse nucléaire. Heureusement qu’il y eut, à cette époque, sur le sol des États-Unis, des hommes, américains et russes, diplomates de métier ou improvisés, prêts à faire de la diplomatie secrète. Les deux grands eurent rétrospectivement tellement peur qu’ils décidèrent ensuite d’instituer, entre la Maison-Blanche et le Kremlin, une ligne de communication directe (le fameux téléphone rouge). Il est indispensable que les Occidentaux aillent s’enquérir de ce que recherchent réellement les Iraniens, en discutant avec eux. L’accord de 2015 impulsé par Obama et négocié par Kerry était un bijou de diplomatie. Les Iraniens renonçaient à l’arme nucléaire et se soumettaient aux contrôles internationaux inopinés ; en échange, ils obtenaient la levée progressive des sanctions, ce qui leur permettait de redevenir une grande puissance commerciale.
Il devient urgent de bâtir une architecture de sécurité solide au Moyen-Orient, qui résolve une fois pour toutes la question palestinienne, et qui mette fin à l’ingérence iranienne chez ses voisins. Le fait que nous n’apprécions pas le caractère théocratique du régime des ayatollahs, ne devrait pas nous empêcher de parler avec les Iraniens. Dialoguer ne signifie pas se courber. Souvenons-nous qu’en géopolitique la valeur suprême ce n’est pas la démocratie, c’est la paix.
Israël-Palestine : aux sources du conflit
- Les violentes persécutions dont ont été victimes les Juifs dans certains pays d’Europe aux XIXe et XXe siècles, poussent les Européens de confession juive à s’installer massivement dans la province ottomane de Syrie-Palestine.
- Dès 1917, le gouvernement anglais signe la Déclaration Balfour, un texte à travers lequel il s’engage en faveur du sionisme, un mouvement international qui vise à donner à la communauté juive un territoire national propre en Palestine.
- Après, la Première Guerre mondiale, la Grande-Bretagne prend le contrôle du territoire, qui devient la Palestine mandataire, statut qui sera conservé jusqu’en 1947. C’est à cette date que l’ONU propose un plan de partage du mandat en deux États : un juif (55 % du territoire) et un arabe palestinien (45 % du territoire), avec la ville de Jérusalem sous contrôle international.
- Le plan est adopté malgré l’opposition des Palestiniens et de tous les pays arabes, et en mai 1948naît l’Etat hébreu. Ses voisins lui déclarent aussitôt la guerre. Le conflit permet à Israël de gagner du territoire (78 % de la Palestine mandataire) et force 700 000 Palestiniens à l’exil. Cet événement traumatique restera dans leur mémoire sous le nom de Nakba, « la catastrophe ».
- En 1967, une guerre éclair — la guerre des Six-Jours — permet à Israël de conquérir Jérusalem-Est, la Cisjordanie, Gaza, le reste de la Palestine mandataire, ainsi que le Sinaï égyptien et le Golan syrien.
- L’Égypte signe en 1979 une paix séparée avec Israël et récupère le Sinaï.
- En 1987, les Palestiniens se révoltent contre l’occupation israélienne : c’est l’Intifada.
- En 1993 sont signés les accords d’Oslo entre Yasser Arafat, le leader palestinien qui accepte de reconnaître Israël, et Yitzhak Rabin, le premier ministre israélien. Mais le Hamas refuse cette reconnaissance et multiplie les attentats. Après l’assassinat de Rabin par un extrémiste israélien en 1995, le processus d’Oslo se délite.
- A partir de 2001, le cycle attentats-répression reprend. L’armée israélienne répond souvent de manière radicale. Gaza, dont elle s’est retirée et qui est contrôlée par le Hamas, est soumise à un blocus, tandis que la Cisjordanie et Jérusalem-Est sont toujours occupées.
- Au fil du temps, des guerres et des cessez-le-feu avec ses voisins, Israël a redessiné les frontières de la région et accentué son contrôle sur ce qu’on appelle les territoires palestiniens occupés. Cela signifie que la Cisjordanie et Gaza sont des zones habitées par des Palestiniens, mais de nombreuses colonies de peuplement israéliennes y ont été construites. Ces colonies ont été réprouvées par la communauté internationale.
LIBAN : Où est donc passé l’Islam modéré ?
LIBAN : Où est donc passé l’Islam modéré ?
Depuis le retrait de Saad Hariri de la scène libanaise sans tirer sa révérence, le Liban est en mal de sagesse et de modération. Le tandem chiite d’une part et le duo maronite d’autre part fourbissent leurs armes en promettant encore plus de sang et de larmes.
Les premiers dopés par l’Iran exportateur d’une révolution islamique universelle et les seconds soutenus par un islam modéré pro-occidental.
Sur le devant de la scène, un premier ministre sortant qui gère les affaires courantes et… ses affaires ; sans avoir fondé ne serait-ce qu’une usine de clous dans sa ville natale. Un autre milliardaire sunnite, beyrouthin celui-là, n’a ni le profil ni les galons nécessaires et enfin des figures de la même appartenance qui ne parviennent pas à combler, même partiellement, le grand vide laissé par Rafic et Saad Hariri.
Un vide dont se disculpe le grand protecteur wahabite, persuadé que la déconfiture de SRH (Saad Rafic Hariri, pour reprendre dans les sigles) est causée par une équipe faible et incompétente et non par l’homme lui-même. Une équipe qui n’a été ni au niveau des ambitions du chef ni à la hauteur de la tâche.
Un vide heureusement comblé aujourd’hui par un proche de SRH, Ahmad Hachemieh surnommé « le gardien de la citadelle » qui a déjà fait ses preuves en prenant l’initiative d’assurer aux cheikhs affiliés à « Dar Al Fatwa » une couverture sociale digne de leur rang.
En termes plus clairs : le parrain saoudien du sunnisme libanais, dirigé aujourd’hui par MBS, n’aurait jamais lâché Saad Hariri en tant que leader mais qui aurait été déçu par la médiocrité de son entourage politico-médiatique.
De quoi donner des ailes au « Hezbollah » et à des Sunnites marginalisés depuis la chute de «Daech» qui rejoignent les rangs du « Hamas » dans son « Déluge d’Al-Aksa » cette opération-éclair exécutée par le Hamas sunnite soutenu par Téhéran qui a arraché la carte palestinienne des mains d’Arabes incapables devenus conciliants avec le temps.
Au Liban et ailleurs, la politique, comme la nature, a horreur du vide…Ce vide très vite comblé par une communauté longtemps classée dans la catégorie des « déshérités » qui a trouvé hors-frontière un soutien inespéré. Dérive vers une cause juste, certes, mais oubliée jusqu’à ce 7 octobre révélateur.
Sur le devant de la scène, une catastrophe menace un pays et un peuple de disparition et les regards se tournent bien évidemment vers Saad Hariri qui pourrait être le sauveur. Un homme providentiel jeune et disponible capable de ramener la stabilité dans un pays qui a choisi cette difficile démocratie consensuelle qui avait fait les beaux jours de notre pays, beaux jours qui ne pouvaient durer dans l’environnement bouillonnant et hostile que l’on voit.
Une simili démocratie où la représentation parlementaire et la répartition des charges dans la fonction publique sont encore au prorata de l’appartenance confessionnelle. Car le législateur mandataire - français à l’époque - estimait que c’était là un critère provisoire en attendant une structure politique moderne.
Depuis l’indépendance, le Liban multiconfessionnel formé de 18 « millet » - pour reprendre le terme turc en usage - a tenu la route avec deux leaderships majoritaires : maronite et sunnite, le chiite ayant été gratifié d’une 2e présidence au pouvoir purement législatif devenue avec le temps politique par le phénomène démographique que l’on connaît.
De dérive en faillite, la bien nommée «troïka », dont la troisième composante (sunnite) s’est affaiblie après Hariri. Le tout aggravé par une interminable vacance au sommet de l’Etat porteuse de désordres et d’anarchie.
Les secousses et surtout la guerre dite civile de 1976 avaient fait les ravages que l’on sait avec des Sunnites alliés aux Palestiniens et des Chiites restés dans l’ombre jusqu’à l’irruption de l’Iran sur le champ de bataille.
Pour trouver leur salut les Libanais – et il en est encore temps – devront maintenant choisir un de ce deux modèles : Pyongyang ou Dubai. Le leader qui ferait le bon choix s’appelle SRH. Il pourait ainsi pourra sauver son pays d’une disparition certaine grâce à ses soutiens régionaux et mondiaux que l’on connaît.
Et ce serait alors le moment de dire que tout n’est pas perdu et qu’il y a encore de l’espoir.
E.M.
E.M.
«RIVER CITY »
PAR
« PLUS PROPERTIES »
L’UN DES PLUS GRANDS DEVELOPPEMENTS URBAINS EN AFRIQUE
Dans le cadre luxuriant de la campagne de Lubumbashi, deuxième ville de la République
Démocratique du Congo, une cité de rêve sortira de terre…et des eaux.
« River City » que l’on peut appeler « La Ville des Rivières » est un des plus grands projets
de développement en Afrique. Sur les méandres du fleuve du même nom et sur six millions de
mètres carrés sur la Ferme Nazem, un gigantesque chantier est déjà lancé proposant des
quartiers résidentiels, des centres commerciaux, des centres médicaux, des hôtels, des écoles
et universités, des centres de divertissement, un casino, et divers autres projets.
« Plus Properties », une société de développement immobilier au Liban, à Chypre et en Grèce,
sera le Maître Développeur « Master Developer » du projet.
Georges Chehwane, PDG de River City, s’exprime sur son enthousiasme par le lancement de
River City : « La République Démocratique du Congo, et plus particulièrement Lubumbashi,
s'apprête à accueillir un projet de développement massif qui s'étendra sur plus de 6 millions de
m². Il s'agit d'un changement important pour la ville et le pays dans son ensemble, et nous
avons hâte de voir l'impact que cela aura sur l'économie locale. »
Une ville dans la ville… au sud-est de ce grand pays d’Afrique centrale où la richesse
naturelle et celle du sol rivalisent d’attraits pour les investisseurs locaux et étrangers.
« River City », un rêve qui devient réalité dans cette Afrique qui n’a pas fini de nous
étonner….
Dans le but de réaliser un projet unique de son genre et méticuleusement planifié, « River City
» a signé un accord avec ERGA, l’un des plus grands cabinets de conseil en architecture et en
ingénierie qui sera responsable de la planification générale « Master Planning » du projet.
Avec un portefeuille remarquable de plus de 3,500 projets conçus, ERGA est réputé pour son
engagement à fournir des services de haute qualité.
« River City », une ville en pleine nature, promet de créer d’énormes opportunités pour la
population de la province du Katanga.
Les ravages du lobby sioniste.
◄ قوة اللوبي الصهيوني مكّنت إسرائيل من انتهاك القانون الدولي والإفلات من العقاب
◄ اللوبيات اليهودية مُتغلغلة في المجتمع والمؤسسات الأمريكية والغربية
◄ حاجة ماسّة لتشكيل "لوبي عربي" للدفاع عن قضايانا العادلة
في تاريخ الصراع مع الاحتلال الإسرائيلي ومحاولات قراءة المشهد على نحو صحيح، دائمًا ما يكون "اللوبي الصهيوني" في دائرة التفكير والعمل خلف الكواليس؛ لأنه بلا شك يمثل الأداة الرئيسية الفاعلة في الهيمنة على القرارات الدولية ومنع أي تحرك دولي أو أممي أو أمريكي- بطبيعة الحال- ضد إسرائيل، ومن هنا نسأل: كيف تمكنت جماعات الضغط الصهيونية من تحقيق العديد من أهدافها على مر العقود الماضية، بدءًا من مرحلة الهجرات اليهودية الأولى لفلسطين، مرورًا بمرحلة إعلان قيام ما يُسمى بـ"إسرائيل"، وحتى "طوفان الأقصى"؟!
في البداية لا بُد من تأكيد حجم النفوذ الكبير لجماعات الضغط الصهيونية، حتى وإن كانت هذه الجماعات تُروِّج مُتعمِّدةً لهذا النفوذ من أجل تضخيم قوتها، لأنَّ الشواهد ماثلة أمامنا على مر التاريخ؛ إذ بلغ نفوذ اللوبي الصهيوني بجماعاته المختلفة، حدًا لا يُصدّق؛ سواءً فيما يتعلق بالسياسات الأمريكية أو الأوروبية أو حتى الآسيوية والأفريقية، كما إن قوة اللوبي الصهيوني مكّنت إسرائيل من تجاوز القانون الدولي، واللامبالاة الكريهة مع نداءات المجتمع الدولي لوقف العدوان ومنع المجاعة في غزة.
وهيمنة اللوبي الصهيوني اعتمدت على اختراق مؤسسات بعينها لتحقيق مآربها الدنيئة، ويُمكن تقسيم هذه المؤسسات إلى: مؤسسات سياسية واقتصادية، ومؤسسات إعلامية وفنية، مؤسسات تعليمية وثقافية. وعملية الاختراق لهذا الثالوث المؤسسي منحت اللوبي الصهيوني نفوذًا هائلًا. وهنا يجب التوضيح بأن جماعات الضغط الصهيونية تستخدم كل وسائل الضغط والمساومة المشروعة وغير المشروعة، فهي جماعات تعتمد في المقام الأول على قوة المال (سواء عن طريق الاستثمارات أو الرِشَا)، ثم على المصالح المشتركة (وأهمها زعزعة الاستقرار العالمي لضمان مبيعات السلاح)، والابتزاز (وخاصة الابتزاز الأخلاقي)، وتجنيد العملاء والجواسيس (وما أكثرهم حول العالم)، والسرقة (المادية والمعنوية)، وحتى القتل (بالسم أو الرصاص أو إلقاء الناس من الشرفات العُليا).
هذه اللوبيات استطاعت أن تتغلغل في أعماق المجتمع الأمريكي وفي مختلف دوائر الحكم في أوروبا، والكثير من الدول حول العالم، حتى في دولنا العربية! وقد نجح اللوبي الصهيوني في بناء جدار سميك من الوعي الزائف وترسيخ الأكذوبة الصهيونية الكبرى التي تُمثِّل الأساس للكيان الإسرائيلي، وهي "أرض بلا شعب لشعب بلا أرض"، وأكذوبة "الجيش الذي لا يُقهر" وأكذوبة "القدس العاصمة الأبدية لإسرائيل"، وغيرها الكثير من الأكاذيب والافتراءات التي لا أساس لها، سوى جماعات الضغط الصهيونية المنتشرة حول العالم.
واللوبي الصهيوني- بدءًا من "منظمة ميثاق أبراهام" التي تأسست عام 1843، وحتى اللجنة الأمريكية للشؤون العامة الإسرائيلية "أيباك" التي تأسست في 1953- بات اليوم يُهيمن على مفاصل صناعة القرار، بعدما نجح في تنفيذ استراتيجيات وخطط ومؤامرات أسهمت في منحه قوة لا تُضاهى بين جماعات الضغط الأخرى، من خلال التغلغل في مؤسسات الدولة والمجتمع، ففي الولايات المتحدة يتمتع اللوبي الصهيوني بنفوذ غير عادي في الكونجرس وداخل البيت الأبيض، وفي الحزبين الكبيرين: الديمقراطي والجمهوري، وكذلك في وسائل الإعلام الكبرى، وهذه الأخيرة استطاع اللوبي الصهيوني أن يمتلك الكثير منها، أو على أقل تقدير يملك أسهمًا فيها بما يخوِّله للتدخل في عملية صناعة القرار، سواء بتمرير إجراءات بعينها مثل مُعاقبة كُتاب وصحفيين على آرائهم المناهضة لإسرائيل، أو بإطلاق حملات تضليل وتشويه لما يجري، وخير مثال على ذلك الانحياز السافر للإعلام الغربي والأمريكي على وجه الخصوص للرواية الإسرائيلية منذ اندلاع طوفان الأقصى، وتقديم إسرائيل على أنها "تدافع عن نفسها" ضد مجموعة من "الإرهابيين"، وليس جماعات مقاومة وطنية لها الحق- حتى بموجب القانون الدولي- في مقاومة الاحتلال وصد عدوانه واعتداءاته المتكررة وانتهاكاته للقانون الدولي الإنساني والمواثيق الدولية وقرارات مجلس الأمن والأمم المتحدة، وغيرها.
سيطرة اللوبي الصهيوني على الإعلام الأمريكي، لا تكتفي فقط بتبني الرواية الإسرائيلية، وإنما العمل على تشويه كل ما هو فلسطيني وعربي وإسلامي، فقد ظل هذا الإعلام في كثير من مؤسساته، يرسم صورة ذهنية خاطئة عن العرب والمسلمين، حتى ظهر ما اصطُلِحَ على تسميته "الإسلاموفوبيا" أي الخوف من الإسلام والمسلمين. علاوة على تصوير المجتمعات العربية على أنها معادية للمرأة وأنها تعيش في تخلف دائم وانغلاق، والزعم بأنَّ الإسلام دين يحض على محاربة الآخر والاعتداء عليه، فضلًا عن إغفال الحديث عن حقوق الشعب الفلسطيني في إقامة دولته المستقلة وعاصمتها القدس، أو تأكيد أحقية الشعب الفلسطيني في استعادة أرضه وإطلاق سراح الأسرى في سجون الاحتلال، والذين يقبعون خلف القضبان وفي الزنازين المُعتمة منذ عقود، بتهم لا أساس لها، في حين أنهم أمام القانون الدولي أسرى حرب ويتعين إطلاق سراحهم.
أما فيما يتعلق بالسيطرة على عملية صناعة القرار واتخاذه في الولايات المتحدة، فإنَّ اللوبي الصهيوني يحظى بنفوذ كبير، ويتمثل ذلك في التزام الكثير من أعضاء الكونجرس (النواب والشيوخ) بتنفيذ كل ما يخدم الكيان الإسرائيلي؛ بل وصياغة مشاريع قوانين وتمرير قرارات خصيصًا لتحقيق مصالح هذا الكيان، وتعميق نفوذه في الأوساط الأمريكية. وعلى المستوى السياسي أيضًا، نجد مستوى النفوذ الصهيوني داخل الحزبين الجمهوري والديمقراطي، اعتمادًا على قوة التمويل اليهودي للحملات الانتخابية للمرشحين؛ سواء في انتخابات الكونجرس أو انتخابات الرئاسة الأمريكية، وهذه الأخيرة تشهد أكبر تدخل لجماعات الضغط في العالم بأسره؛ إذ يمكن للمرشح الرئاسي أن يخسر السباق إلى البيت الأبيض، نتيجة لعدم حصوله على تأييد اللوبي الصهيوني! فيما ينجح المرشح بدعم هذا اللوبي! وهو ما يكشف مستوى وحجم النفوذ اليهودي في السياسة الأمريكية.
أيضًا نجد تأثير اللوبي الصهيوني جليًا في علاقات أمريكا بالدول العربية، لا سيما فيما يتعلق بمبيعات السلاح؛ حيث تعترض إسرائيل- من خلال هذا اللوبي- على الكثير من صفقات التسليح الأمريكية للدول العربية، كما اعترض هذا اللوبي على الاتفاق النووي الإيراني إبان حكم الرئيس الديمقراطي باراك أوباما، الذي اعترف بنفسه أنَّ اللوبي الصهيوني أنفق ما يزيد عن 20 مليون دولار لشن حملات إعلامية ونشر مقالات ومقابلات في الصحف ووسائل الإعلام الأمريكية لمعارضة هذا الاتفاق والتحذير منه!
المؤسسات الأكاديمية والفكرية الأمريكية لم تسلم من نفوذ اللوبي الصهيوني؛ فالكثير من الجامعات الأمريكية تتلقى تمويلًا من رجال الأعمال اليهود ليضمنوا نفوذهم في صناعة القرار وإعداد المناهج الأكاديمية ومنع وحظر أي بحوث أكاديمية تتعارض مع السياسات الصهيونية. ولا أدل على ذلك من الفضيحة المدوية التي وقعت أواخر ديسمبر الماضي، بعدما جرى استجواب رئيسة جامعة هارفارد الأمريكية في الكونجرس، واتهامها بـ"معاداة السامية" بل و"السرقة الأدبية"، وذلك بعدما سمحت بمظاهرات مُنددة بإسرائيل ومتعاطفة مع الشعب الفلسطيني الذي يتعرض للإبادة منذ أكثر من 6 أشهر حتى الآن.
وإلى جانب ذلك، نجد النفوذ الصهيوني في المؤسسات الثقافية، مثل شركات صناعة السينما ومنصات البث الترفيهي الشهيرة، ووسائل التواصل الاجتماعي بمختلف أنواعها وفئاتها، وقد أسفر ذلك النفوذ عن إنتاج العديد من الأفلام السينمائية والأعمال الوثائقية التي تُمجِّد في إسرائيل وتنفي عنها أي تهمة تتعلق بالإبادة أو الاحتلال أو التدمير. فضلًا عن تضخيم هذه الأعمال الفنية لدور جهاز المخابرات الإسرائيلي "الموساد"، وإظهاره بأنه الجهاز "الأقوى" في العالم، في حين أن هذا الجهاز لم يتوقع "طوفان الأقصى"، كما فشل في معرفة مواقع الأسرى والمحتجزين الإسرائيليين في قطاع غزة. بينما وصل حجم النفوذ في تطبيقات التواصل الاجتماعي أن جميع هذه المنصات وضعت منظومة تحليلية للمحتوى، وتعمل على حذف أي محتوى مؤيد للحق الفلسطيني أو ينتقد الصهيونية أو يُندد بجرائم إسرائيل بحق الشعب الفلسطيني، ويصل الأمر إلى حظر حساب المستخدم بل ومصادرته نهائيًا، تمامًا كما حدث مع حساب جريدة الرؤية على "إنستاجرام" أشهر منصة لمشاركة الصور والفيديوهات.
ولعل النفوذ الأقوى والأكثر فاعلية- والذي يخدم أي نفوذ آخر للوبي الصهيوني- يتمثل في حجم الاستثمارات والأموال اليهودية في الاقتصاد الأمريكي والعالمي على حد سواء؛ إذ إنَّ أكبر الشركات ومؤسسات التمويل والبنوك في العالم يُسيطر عليها اليهود، أو يملكون فيها أسهمًا أو حصصًا تمنحهم حق التدخل في القرارات، وتوجيهها لصالح إسرائيل. لذلك نجد مؤسسات التمويل الدولية المعروفة تفرض شروطًا قاسية والتزامات على الدول المقترضة وبنسب فائدة مرتفعة، في حين لو أنَّ هذه الدولة ترتبط بعلاقات وثيقة مع اللوبي الصهيوني لنالت الموافقات على القروض وشتى أنواع التمويل بكل سهولة وبنسب فائدة غير مرتفعة! كما إن هذا اللوبي يُسيطر على أهم الصناعات في العالم، وأولها صناعة الأدوية، بسبب نفوذه الهائل كذلك في مجالات البحث العلمي والبحوث الدوائية وغيرها، خاصة البحوث الزراعية. والمُتتبع للاستثمارات اليهودية حول العالم، يكتشف أنها تتركز في قطاعات بعينها مثل أمن المعلومات والتكنولوجيا، والاستثمارات الزراعية، والصناعات العسكرية، والأوراق المالية.
الوقائع التاريخية تؤكد أن هذا اللوبي الصهيوني لم يكتفِ فقط بالنفوذ داخل المؤسسات الأمريكية؛ بل امتد وتغلغل في مفاصل صناعة القرار العالمي، ونجح في تجنيد عملاء في الكثير من الدول لتحقيق أهدافهم المشبوهة وضمان عدم مناهضة إسرائيل. لكن في المُقابل، أسهم "طوفان الأقصى" في تجحيم هذا اللوبي، خاصة بعدما افتضح أمر الاحتلال الإسرائيلي وانهارت روايته الكاذبة التي كانت تدعي مظلوميته، وتعرّت إسرائيل ومعها الولايات المتحدة، في ظل ما يُرتكب من جرائم إبادة جماعية وانتهاكات يومية على مدار الساعة للقانون الدولي الإنساني، وارتكاب جرائم حرب لا تُغتفر وفي مقدمتها استخدام التجويع كسلاح في الحرب، وقتل المدنيين العُزل بدم بارد، وانتهاك كرامتهم عبر تصويرهم شبه عُراة، وغيرها الكثير من الجرائم البشعة.
ويبقى القول.. إنَّ اللوبي الصهيوني العالمي يمثل خطرًا داهمًا على القيم الإنسانية المشتركة ويضر بعلاقات الولايات المتحدة مع مختلف دول العالم، ولا سيما الدول العربية، ولا يخدم هذا اللوبي سوى كيان الاحتلال الإسرائيلي ويسعى للتغطية على الجرائم التي يرتكبها جيش الاحتلال على مدار الساعة، والواجب علينا أن نسعى لفضح جرائم إسرائيل ومواصلة دعم المقاومة الفلسطينية الباسلة والشعب الفلسطيني المُثابر والصامد في وجه أشنع جرائم الإبادة الجماعية على مر التاريخ الحديث، علاوة على أنَّ العرب مطالبون بتشكيل "لوبي عربي" فاعل لمواجهة اللوبي الصهيوني، لضمان تحقيق أهداف قضايانا العادلة. وعلينا أن نؤمن بأنَّ النصر آتٍ لا محالة، وما يجري منذ السابع من أكتوبر 2023، هو بداية النهاية للكيان الصهيوني الهش، الزائل بإذن الله وبأيدي رجال المقاومة وبحكم السيرورة التاريخية؛ إذ لا يدم أبدًا احتلال غاصب في أي أرض.
L'Iran et la guerre au Liban-sud
par Ayman JEZZINI
تحدّث الموفد الأميركي آموس هوكستين في زيارته الأخيرة للبنان عن تغيير النموذج الأمنيّ على طول الخطّ الأزرق على الحدود في جنوب لبنان. وعن ترتيبات للخروج من الحرب لا علاقة لها بأيّ هدنة في غزّة. صاحب قرار الحرب والسلم في لبنان أقفل الباب أمام كلّ ما طُرح في الفترة الأخيرة.
لم تغِب الدولة اللبنانية عمّا يجري على أراضيها يوماً، كما هي غائبة اليوم عن الحرب الدائرة على الحدود في جنوب لبنان. يكاد المراقب لا يرى لها أثراً:
ـ حرب مندلعة بين لبنان وإسرائيل في أقصى جنوب لبنان، لا ناقة للدولة فيها ولا جمل.
ـ فراغ في الكرسي الأوّل في البلاد، ومجلس نيابي غير قادر على الاجتماع لانتخاب رئيس.
ـ مجلس وزراء يحتاج إلى ألف وسيط ومبادرة للالتئام، وإن التأم فلا يقدّم ولا يؤخّر.
ـ مجالس بلدية منحلّة أو مشلولة، وفي أحسن الأحوال ممدّد لها. مناصب حسّاسة مشغولة بالوكالة وللضرورة، من مصرف لبنان وصولاً إلى قيادة الجيش.
ـ نازحون لا أحد يسأل عنهم أو ينبئهم بمصيرهم، وانهيار ماليّ يزيد الفراغ في الجمهورية فراغاً.
ـ عام دراسيّ لا يُعرف مصير جزء لا يستهان به من الطلّاب خلاله.
إذاً لم يغلق الباب. بل على العكس من ذلك فتحه على مصراعيه. أكثر من ذلك أوحى أمينه العامّ في أكثر من خطاب بأنّ الانسحاب الإسرائيلي من مزارع شبعا اللبنانية جنوب لبنان تحصيل حاصل. وصارح اللبنانيين بفرصة جدّيّة يجب التقاطها والاستفادة منها.
كثرٌ يسألون عن الثمن. كثرٌ يظنّون الحزب جمعيةً خيريّةً تدفع الدم والسلاح لتحرّر الأرض ثمّ تحلّ نفسها تلقائياً. وبالتلقائيّة نفسها التي يفترضون من خلالها أنّه ما إن تتوقّف الحرب على غزة، ستتوقّف على لبنان ومنه.
هؤلاء بغالبيّتهم ينتظرون منذ زمن مآلات المفاوضات الإيرانية الأميركية ونتائجها. يظنّون أنّ ما لدى أميركا لتعطيه لإيران أغلى ممّا عند إيران! يعتقدون أنّ إطلاق يدها أميركياً مع الإفراج عن أموالها المحتجزة منذ عقود، أرجح في الميزان الإيراني. وأثقل من كفّة أذرع الجمهورية الإسلامية العسكرية والسياسية من العراق إلى اليمن مروراً بسوريا ولبنان وفلسطين.
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كيفما رست الاتفاقيات الجديدة، ومهما ضاقت أو اتّسعت، جمهورية اللادولة التي نغالب فيها الشوق إلى الدولة، تحصيل حاصل للدويلة والمحور وجمهورية الملالي. ودولة كهذه هي دولة “ما علمنا وذقنا”، على ما يقول المؤرّخ أحمد بيضون.
Dans le brouillard de la guerre : « It's not just Bibi »
Chère abonnée, cher abonné,
Il y a quelques mois, j’écrivais dans cette même newsletter que la relation entre Joe Biden et Benjamin Netanyahu allait être déterminante dans la suite et la fin de la guerre de Gaza. Pour l’instant, l’histoire m’a donné à la fois raison et tort. Raison parce que si Benjamin Netanyahu n’a toujours pas envahi Rafah ou le Liban, c’est en partie du fait de la pression qu’exerce son principal allié. Raison aussi parce que les Etats-Unis demeurent la seule puissance à avoir suffisamment de leviers pour contraindre Israël à stopper ce carnage. Cela suppose d’arrêter de lui fournir des munitions, de remettre en question l’aide militaire ou de ne plus utiliser son veto à l'ONU pour protéger l’Etat hébreu.
Tort parce que Joe Biden a beau être exaspéré par « Bibi », il n’a utilisé aucun de ces leviers. Et plus l’élection présidentielle américaine se rapproche, moins il sera enclin à le faire. Tort parce que le sénateur américain Chuck Schumer a beau appeler à un « nouveau leadership en Israël », se débarrasser de Netanyahu est loin d’être une formalité. Tort enfin parce que même si « Bibi » n’est plus là, rien ne sera réglé pour autant.
Benjamin Netanyahu est le pire dirigeant de l’histoire d’Israël. A part ses partisans, tout le monde en convient. C’est un menteur, sans foi ni loi, prêt à tout pour s’accrocher au pouvoir et à empêcher qu’un Etat palestinien ne voie le jour. Il n’a jamais été aussi impopulaire que depuis le 7 octobre. Mais pour s’en débarrasser, il faut dissoudre la Knesset afin de provoquer de nouvelles élections. Dans le meilleur des cas, cela implique, comme l’explique très bien The Economist, que Bibi sera encore au pouvoir pendant trois mois (le temps d’organiser de nouvelles élections) et que les rares figures centristes auront quitté le gouvernement pour le faire tomber. Trois mois pendant lesquels le pire peut encore se passer… en supposant qu’il perde ensuite les élections.
« Bibi » est impopulaire mais cette guerre ne l’est pas. Les Israéliens la soutiennent dans leur grande majorité tout comme ils soutiennent une intervention au Liban. Sans « Bibi », le dialogue avec les Etats-Unis sera nettement plus sain et plus facile. Mais sur le fond, qu’est-ce que cela changera ? Est-ce qu’un autre leader mènera cette guerre d’une autre manière ? Est-ce qu’un autre leader acceptera de créer les conditions pour la naissance d’un Etat palestinien ? Est-ce qu’un autre leader sera prêt à faire des concessions majeures contre une normalisation avec l’Arabie saoudite ? L’histoire récente me pousse à être extrêmement dubitatif. Malheureusement, it’s not just about « Bibi ».
ISRAEL CONTRE L'UNRWA
Le conflit ouvert entre Israël et l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens se prolonge en ligne. L'ONG FakeReporter a débusqué mardi des campagnes de désinformation par Israël visant l'agence de l'ONU.
Depuis plusieurs semaines, les humanitaires de cette agence de l'ONU accusent Israël de frapper leur personnel et leurs infrastructures sans discernement, l'État hébreu dit avoir des preuves de l'implication d'employés de l'agence dans les attaques du 7 octobre. Mardi, un collectif de chercheurs israéliens sur les réseaux, l'ONG FakeReporter, a débusqué une campagne ingénieuse de dénigrement de l'UNRWA sur Internet au profit d'Israël.
C'est ce qu'on pourrait appeler une campagne d'amplification. Il s'agit d'abord de s'emparer de faits réels racontés dans des médias traditionnels, comme la chaîne américaine CNN ou le quotidien britannique The Guardian, puis de les relayer sur des sites de faux organes de presse, qui semblent à première vue tout à fait crédibles, et ensuite de s'appuyer sur de faux comptes sur les réseaux sociaux, pour donner plus d'écho à ces informations.
Des élus visés par des profils fictifs
Dans le cas du conflit entre Israël et l'UNRWA, 500 profils fictifs ont abondamment diffusé sur Instagram, Facebook et X des articles qui traitaient notamment de l'implication présumée d'employées de l'agence des Nations unies dans les attaques du 7 octobre. La cible : des sénateurs et des députés afro-américains démocrates, sensibles à la cause palestinienne.
"La différence entre ce type d'opérations et des 'fake news', c'est qu'elles sont portées par des gens qui semblent normaux, observe Achiya Schatz, le directeur exécutif de FakeReporter, qui a débusqué la manipulation. Elles s'appuient sur des profils qui n'existent pas mais qui soutiennent les messages d'Issraël. C'est un autre champ de bataille de cette guerre. Et ça concerne chacun des deux camps." Il y a quelques semaines, l'association FakeReporter a dénoncé des campagnes de désinformation favorables au Hamas. Elles ont été lancées d'Iran et de Russie.
*Source : francetvinfo
Abdel-Hadi AL-Howeij ministre libyen des A.E. rencontre la presse étrangère à Paris
عبد الهادي الحويج في لقاء مع الصحافة الدولية بفرنسا
باريس. خالد سعد زغلول
استضافت جمعية الصحاف الأجنبية ( APE ) في مقرها بباريس، المعتمدة بوزارة الخارجية الفرنسية، سعادة وزير الخارجية والتعاون الدولي الليبي الدكتور عبد الهادي الحويج، حضر اللقاء صحفيون دوليون من أوروبا وأمريكا وآسيا وأفريقيا ومن أستراليا بالتنسيق مع منظمة وسط وبحضور عشرة ممثلين عن المجتمع المدني معظمهم رؤساء جمعيات ومنظمات غير حكومية وعلى رأسهم الدكتورة سيدة عقربي، سفيرة النوايا الحسنة في الأمم المتحدة ورئيسة جمعية وسط.
قدم سعادة الوزير الليبي شرحاً شاملاً وعميقاً للوضع السياسي الليبي وشخص المشكلة الأساسية اليوم في بلاده تكمن في أن كل الفاعلين الإقليميين والدوليين، وحتى المجتمع الدولي ومجلس الأمن، يتحدثون مع كل الأطراف باستثناء العنصر الأساسي وهم الليبيين لذلك لم تنجح كل المبادرات السابقة كاتفاق الصخيرات واتفاقيات جنيف وباريس وباليرمو..كما لم يتطرقوا إلى المسألة الأساسية والعقبة الكأداء في الأزمة الليبية، وهي فوضى السلاح وقال بأنه يفضل أن يلتجئ الليبيون الى صناديق الانتخابات وليس الى صناديق السلاح الذي يجب أن يكون في المتاحف حيث يأمل أن يعم السلام والاستقرار في بلاده وقال بأن معركته الحالية هي استرداد السيادة الوطنية والاستقرار والسلام، وأكد سيادته بأن استقرار ليبيا من استقرار المنطقة وأوروبا والعكس صحيح أيضا فليبيا دولة محورية. كما أكد بأن المشكلة التي يعاني منها الليبيون هي من التدخلات الخارجية التي تهدف الى تعقيد الأزمة الليبية وليس الى حلها وقال بأن المصالحة الوطنية التي تنادي بها حكومته هي مطلب كل الليبيين فلابد من الحوار بين جميع الأطراف وقال بأن المتقاتلين في ليبيا هم من حلوا الأزمة بينهم عبر الحوار وليس طرف آخر بينما التدخلات الأجنبية الأخرى هي من أججت الصراعات ولم تحل الأزمة داعيًا إلى إعادة ترتيب الأولويات ونزع السلاح وإطلاق مصالحة شاملة. ودعا الوزير الليبي مبعوث الأمم المتحدة إلى ليبيا عبد الله باتيلي إلى أن "يجلس مع المجموعات المسلحة وأن يتحدث مع الشباب الذين يحملون السلاح ويقول لهم إن مكانهم على مقاعد الدراسة وفي المصانع، لا أن يحملوا البنادق ويقاتلوا إخوتهم الليبيين"، وفق تعبيره.وأكد الحويج أن "على المبعوث الأممي أن يقلب الطاولة وأن يعيد ترتيب الأولويات في الأزمة الليبية"، لكنه حذّر من أنّ "المشكلة الأساسية اليوم هي أن كل الفاعلين الإقليميين والدوليين، وحتى المجتمع الدولي ومجلس الأمن، لم يتطرقوا إلى المسألة الأساسية والعقبة الكأداء في الأزمة الليبية، وهي فوضى السلاح".واعتبر أن من الضروري اليوم العمل على نزع السلاح، وقال إنه "دعا المبعوث الأممي إلى وضع آليات لهذه الخطوة"، وقال إن باتيلي "قادر على صياغة عقد اجتماعي جديد يجمع الليبيين".
وقد رفض الحويج سياسة إملاءات أوروبا بخصوص ملف الهجرة رفضا أن تكون بلاده شرطي في البحر المتوسط لصالح أوروبا حيث رحب بعمل الافارقة في ليبيا ولكن رفض توطينهم كما تأمل أوروبا، وقال بأننا نرفض تلقي أموالا لتوطينهم بل يحبذ أن تسخر هذه الأموال كاستثمارات في الدول الأفريقية لرفع مستوى معيشتهم فالمهاجر يسعى إلى تحسين وضعه الحياتي والاقتصادي وبالتالي لابد من دعم بلده من أجل توفير فرص عمل بدلا من إعطاء مليارات اليوروات لتوطينهم في دول الساحل، وأكد بأن معركة ليبيا هي معركة وحدة واستقرار وأمن الليبيين وأن يعود السلام الى ليبيا بدون حرب.
وردا حول أسئلة الصحفيين الدوليين عن مسألة الهجرة الأفريقية في ليبيا وتوجهها نحو أوروبا عبر الساحل الليبي أوضح سعادة وزير الخارجية والتعاون الدولي الدكتور عبد الهادي الحويج بأن حكومته برئاسة الدكتور أسامة حماد عقدت مؤتمرا أفريقيا في مدينة بني غازي نهاية الشهر الماضي حول الهجرة غير الشرعية، ودعا المؤتمر إلى تفاهمات جديدة مع الدول الأوروبية بخصوص المهاجرين، كما أكد المشاركون في المؤتمر رفضهم لعب دور «الشرطي» للقارة الأوروبية.وطالب المشاركون في المؤتمر، في البيان الختامي الذي حمل اسم «إعلان بنغازي»، بعقد قمة أفريقية عاجلة لوضع استراتيجية موحدة بخصوص ملف المهاجرين غير الشرعيين، مشددين على ضرورة تجنب التوظيف السياسي لهم. وبعد مناقشة مستفيضة استحضرنا مختلف المواثيق العالمية المعنية بحقوق الإنسان بصفة عامة والهجرة بصفة خاصة وفي مقدمتها الميثاق العالمي لحقوق الإنسان والبروتوكولات الخاصة ذات الصلة أخذنا بعين الاعتبار الميثاق التأسيسي للاتحاد الأفريقي والإعلان الأفريقي لحقوق الشعوب والميثاق العالمي بشأن الهجرة الآمنة والمنظمة والنظامية الصادر في مدينة مراكش المغربية في العام 2018، بالإضافة إلى الأجندة الإفريقية للهجرة ، وإعلان القمة الأوروبية الإفريقية المنعقدة في فاليتا بمالطا في العام (2015)، وكذا إعلان نيويورك للاجئين والمهاجرين.
توحيد المواقف الأفريقية حيال ملف الهجرة
وأكد الوزير الليبي على أن المؤتمر عمل على تنسيق المواقف وتوحيد الجهود الأفريقية مجتمعة من اجل الدفاع عن سياسة دولية للهجرة تقدم حلولا مبتكرة تحول حركة الهجرة غير النظامية والنظامية إلى فرص تنمية تقوم على المنفعة التنموية لهذه الدول واحترام سيادتها الوطنية، مما يعزز الاستقرار لمواطنيها ويدفع باتجاه تنمية الشراكة المتبادلة بين بلدن الاستقبال والعبور ودول المنشأ. كما رفض التوظيف السياسي لملف الهجرة داخل دول الاستقبال من خلال صعود تيارات الكراهية التي تشكل عائقاً إضافياً لإيجاد حلول عقلانية للتحديات والتي تطرحها حركة انتقال القوى العاملة دولياً وتزيد من منسوب المقاربة الأمنية المحضة لمسالة اقتصادية وإنسانية بالأساس. وقال بإننا نعتقد أن العالم بحاجة لحلول مبتكرة لمسألة الهجرة تكون إضافة للمقاربة الشاملة القائمة على مبدأ العرض والطلب المتسق مع التحولات الاقتصادية الدولية الجارية بالإضافة إلى المتغيرات الديموغرافية والمناخية.
وواصل الدكتور عبد الهادي الحويج حديثه مع الصحافة الدولية وممثلي المجتمع الدولي قائلاً: "إننا ندعو لمعالجة الأسباب العميقة لتدفقات الهجرة غير النظامية وتسوية الأوضاع القانونية للمهاجرين مما سيمكن من الإقامة دون متابعة والتغلب على الأنشطة الإجرامية للمتاجرين بالبشر وتجنيدهم في النزاعات وبؤر التطرف. كما أعلن بأن هناك دعوة لمؤتمر بني غازي إلى قمة أفريقية عاجلة لوضع استراتيجية لمعالجة قضايا الهجرة حيث وجهنا نداءً للقادة الأفارقة إلى التعجيل بعقد قمة إفريقية حول الهجرة لتتفق الدول الأفريقية فيما بينها على استراتيجية موحدة لمعالجة قضايا الهجرة داخل إفريقيا ذاتها وتنفيذ الأجندة الإفريقية للهجرة، وتوحيد المواقف في التفاوض مع دول استقبال المهاجرين في الشمال بشكل مشترك. وقد فوضت الحكومة الليبية للتباحث والتشاور مع الجانب الأوربي لوضع آليات وتدابير جديدة لمعالجة مسألة الهجرة، وعقد اللقاءات اللازمة نحو حل شامل ومقاربة تشاركية لتنفيذ مخرجات إعلان بنغازي 2024.
وحول سؤال عن موقف ليبيا من اتفاقية الإبراهيمية وهل ممكن أن تكون هناك اتصالات بين حكومته وإسرائيل وفق اتفاقية الابراهيمية؟ رد الوزير الليبي ردا قاطعا وقال بأن حكومته ترفض الأحداث الجارية في غزة وحرب الإبادة الجماعية التي يتعرض لها الشعب الفلسطيني في غزة حيث يقتل الأطفال والنساء والشيوخ وتدمر المستشفيات والمدارس والبيوت وطالب بضرورة إيقاف هذه الحرب على الفور حقنا لدماء الأبرياء وقال بأن إسرائيل التي سعت لإبرام اتفاقية الابراهية من أجل السلام عليها أن تحترم حقيقة السلام فصناع السلام لا يسعون الى الحروب والدمار خصوصا وان معظم مدينة غزة أصبحت مدمرة