
FLASHES du 12 septembre
Le magazine “Opinion Internationale » rapporte que la partition originale du « Concert de la Paix » du pianiste-compositeur libanais Omar Harfouch vient d’être inscrite aux «archives éternelles» du Vatican. Une cérémonie a été organisée à cette occasion à Rome en présence du préfet Giovanni Cesare Pagazzi, archiviste de la « Sainte Eglise Romaine »
Des pressions seraient exercées sur le gouvernement turc l’invitant à expulser de son territoire toute personne ayant des liens avec le Hamas ». Cette demande émane d’organisations qui estiment que des frappes israéliennes pourraient viser des personnes proches du mouvement islamiste et que la Turquie ne pourrait pas réagir à de telles attaques.
Donald Trump a affirmé que le tueur présumé de l’influenceur conservateur Charlie Kirk a été arrêté. Le président US a communiqué cette info lors d’une interview accordée à la chaîne de télévision Fox News sans donner aucun détail sur l’identité de cette personne.
Le général Manaf Tlass ancien officier supérieur de la garde républicaine syrienne et fils de Moustafa Tlass fait son entrée officielle dans l’arène politique par une conférence organisée dans une salle de « Sciences Po ». L’événement était organisé par le « Cercle France-Liban ».
L’ambassade du Liban à Paris a « félicité » le professeur Jean-Marc Ayoubi chef du service gynécologie-obstétrique à l’hôpital Foch à Suresnes pour son « expertise, son engagement scientifique ». Dans un communiqué, l‘ambassade souligne que le Professeur Ayoubi incarne les valeurs d’excellence, de responsabilité et d’humanité que le Liban porte avec fierté à l’international ».
Des responsables américains en charge des dossiers du Proche-Orient ont déclaré que le commandant du CENTCOM, l’Amiral Brad Cooper, et l’envoyé du président Trump pour le Liban et la Syrie, M. Tom Barrack, ont été reçus au palais présidentiel de Damas par le Président Ahmad Al-Chareh. Ces responsables qualifient cette rencontre se « très importante et déterminante » pour l’avenir des relations syro-US.
FLASHES du 30 août 2025
« Qui a eu cette idée folle etc…» Cet air connu revient avec l’évocation aujourd’hui de l’accord libano-israélien, doublement caduc, du 17 mai 1983. Dès la première séance de négociations à Kyriat-Shmona, « L’Orient-Le Jour » titrait en première page sous la signature de votre humble serviteur « Ce n’est pas une négociation mais une reddition». Et comme pour preuve de ce titrage, les rencontres hebdomadaires se tenaient alors alternativement dans la localité frontalière susmentionnée et à Khaldé, à l’ombre des chars d’Ariel Sharon qui encerclaient Beyrouth-Ouest.
Le nouvel ambassadeur du Liban à Paris, M. Rabih Al-Chaër, inaugure ses activités officielles par une rencontre avec les journalistes correspondants de médias libanais et arabes. Excellente initiative qui renforcera le service de presse de la Villa Copernic par une meilleure communication sur la crise libanaise.
A l’instant même où la Turquie annonçait la rupture de ses relations commerciales avec Israël, trois cargos turcs accostaient dans le port de Haïfa pour y rester quelques jours, le temps de décharger et de charger des marchandises dont on n’a pu connaître la nature.
L’évacuation des troupes américaines de la zone verte et de l’aéroport de Bagdad est considérée comme étant une victoire pour l’Iran et ses alliés dans la région et ce malgré les menaces potentielles de prochains bombardements de bases militaires irakiennes hostiles.
Des dirigeants du Hezbollah favorisent de plus en plus la désobéissance civile face aux opérations de désarmement de sa milice afin d’éviter des combats de rue destructeurs et de permettre à des alliés du parti de suivre ce mouvement pacifique. Des contacts dans ce sens auraient déjà eu lieu.
De discrets contacts sont en cours à Beyrouth pour la formation d’une « large coalition contre l’agression américaine contre l’unité du Liban ». Plusieurs réunions auraient déjà réuni des personnalités de diverses confessions et des activités programmées.
FLASHES du 22 août 2025
Les forces américaines stationnées dans la base irakienne d’Aïn-Assad ont commencé à évacuer des hommes et du matériel par voie aérienne. Les hautes autorités du pays affirment qu’il n’y aura plus aucune présence américaine dans la zone à partir du 15 septembre 2025.
La récente rencontre syro-israélienne de Paris organisée par les USA a essentiellement porté sur une désescalade et un respect du cessez-le-feu à Soueida qui a connu des violences meurtrières en juillet dernier.
La réponse israélienne à la dernière formule de cessez-le-feu avec le Liban proposée par les médiateurs est conditionnée de la part de Tel-Aviv par un « no man’s land » en territoire libanais et une zone sous contrôle israélien. C’est-à-dire une douzaine de villages à évacuer…
Il est question que Viktor Orban succède à Ursula von der Leyen à la tête de la commission européenne en dépit des reproches qu’on lui fait pour son « amitié » avec Vladimir Poutine. Des milieux diplomatiques à Bruxelles estiment que, bien au contraire, les liens cordiaux entre les deux hommes seraient un atout pour l’avenir du Vieux Continent.
Parallèlement à la flotte « humanitaire » qui partira de la côte tunisienne vers Gaza le 1er septembre, des associations et partis politiques de pays qui ont déjà reconnu la Palestine ou qui s’apprêtent à le faire lors de la prochaine session de l’Assemblée générale de l’ONU prépareraient simultanément une opération terrestre similaire pour parvenir en Cisjordanie via Amman.
Le roi Abdallah de Jordanie envisagerait la réinstauration du service militaire obligatoire qui permettrait l’enrôlement des Jordaniens d’origine palestinienne et la défense de l’intégrité du royaume en cas de modification des frontières dans la zone.
FLASHES du 14 août 2025
Les bailleurs de fonds libano-africains du Hezbollah plus que jamais dans le collimateur des services spéciaux américains qui avaient soulevé cette question en mai dernier avec le ministère congolais (RDC) des finances et qui poursuivent depuis leurs enquêtes. Des listes d’hommes d’affaires libanais résidant dans les pays du Continent Noir et soupçonnés de financer le « Parti de Dieu » s’allongent à Washington et les enquêtes se resserrent avec l’aide des services africains compétents.
D’énormes incendies sont signalés dans des villages de la côte méditerranéenne de Syrie. Des responsables de la population alaouite accusent des services proches du pouvoir à Damas de provoquer ces catastrophes dans le cadre d’un plan visant à dépeupler la région. Des images de ces incendies paraissent sur des réseaux sociaux avec les noms des localités en flammes.
Très remarquée, cette déclaration du ministre turc des affaires étrangères, Hakan Fidan, qui estime que la Syrie doit protéger toutes les communautés du pays dans un Etat uni dans un Etat démocratique et multiconfessionnel. Comme pour répondre aux informations de presse accusant Ankara de vouloir annexer une grande partie du nord de la Syrie, c’est-à-dire le littoral et du nord-est.
Les sites info libanais continuent à pousser comme des champignons donnant lieu à mille et une visions de l’avenir du pays. Des experts, analystes et commentateurs de pacotille s’affrontent par le texte et l’image autour de deux visions du Liban de demain. A savoir un mini-état amputé de territoires au sud sous domination israélienne et au nord sous tutelle turque. Le deuxième camp prédit un Mont-Liban chrétien sous protection américaine du fait de la présence de l’ambassade US à Awkar (Metn) et de l’aéroport militaire de Hamate (Batroun) fréquemment utilisé par des avions de l’US Navy.
Des diplomates européens s’étonnent du « silence assourdissant » de Doha à la suite de l’assassinat par bombardement à Gaza de journalistes de la chaîne « Al-Jazeera » dans l’accomplissement de leur devoir. De vives protestations ont été entendues de par le monde réclamant sanctions et poursuites contre Israël. Notons à l’occasion que les commentaires des pays frères n’étaient pas les plus virulents.
Le Président Donald Trump pourrait se rendre en Israël en septembre prochain pour «calmer les ardeurs» de Bibi et l’encourager à accepter un cessez-le-feu durable à Gaza tel qu’il est négocié à Doha et faire ainsi figure de candidat sérieux au « Prix Nobel » de la paix que proposé justement par le chef du gouvernement israélien.
FLASHES du 8 août
La « légalisation » de la milice irakienne (pro-iranienne) d’Al Hachd Al Chaabi et d’un groupe allié provoqué des vives protestations et mises en garde à Washington qui a appris cette nouvelle par son ministère des affaires étrangères dont le chargé d’affaires a rencontré récemment le président de l’assemblée législative à Bagdad.
Un « conseil militaire » vient d’être créé par des chefs de communautés chrétiennes de Syrie qui ont organisé récemment des manifestations de rue et lancé des slogans demandant au régime actuel de sévir réellement contre des auteurs d’attentats et de profanation d’églises. Ce « Conseil » exige des poursuites contre les auteurs de ces actes criminels et laisse entendre qu’il pourrait armer ses partisans pour se défendre.
La Turquie pourrait, selon des sources diplomatiques européennes, accélérer la concrétisation de son projet d’annexer le nord de la Syrie avec le soutien des « Alévis » (Alaouites turcs) et suite à un arrangement avec les Kurdes, moins hostiles au gouvernement d’Ankara depuis la libération d’Abdullah Ocalan, leader du PKK. Les responsables turcs n’ont en effet jamais caché leur intention d’annexer sur de larges zones au nord et au nord-est de la Syrie voisine.
Le nouvel ambassadeur du Liban en France, M. Rabih Chaër, devait prendre en charge ses fonctions en septembre et remplacer à la Villa Copernic le chargé d’affaires actuel Ziad Tahan nommé ambassadeur dans un pays africain. Le ministère libanais des A.E. étant près de finir les dossiers des ambassadeurs libanais récemment désignés dans le cadre d’un vaste mouvement diplomatique attendu depuis des années.
D’importants d’officiers et de soldats russes ont été aperçus tout récemment entrant dans la caserne de l’armée syrienne dans la ville côtière de Jabla, ce qui confirme un récent accord entre Damas et Moscou visant à protéger les bases militaires russes dans le pays et à rétablir le calme dans les localités alaouites toujours menacées par des groupes armés islamistes.
Nouveau « retour » à Beyrouth de Baha’a Hariri, fils aîné de Rafic Hariri qui reçoit cette fois-ci des candidats aux sièges sunnites pour les prochaines élections législatives, ce qui est interprété comme un abandon de la carrière de son frère Saad qui avait succédé à son père à la tête du gouvernement libanais.
L’Iran a durci sa position face aux USA-Israël, selon des observateurs avertis qui indiquent que Téhéran réclame maintenant des indemnisations et pose d’autres conditions dont la levée des sanctions et des saisies des fonds iraniens à l’étranger. Pas de reprise de dialogue même indirect avec Washington avant que toutes ces conditions ne soient satisfaites, ajoutent ces observateurs.
La reprise des contacts entre la Russie et la Syrie engagés lors de la récente rencontre à Moscou des ministres des A.E. des deux pays a été facilitée par le vif mécontentement de Vladimir Poutine face à l’attitude inamicale de Bachar El-Assad au cours des derniers mois de son régime. Une page est désormais tournée, estime l’autorité transitoire syrienne qui se tient prête à une coopération accrue entre les deux pays.
Vive inquiétude des Chrétiens de Syrie qui constatent que rien de sérieux n’est fait pour protéger cette communauté des exactions et menaces de bandes islamistes qui sévissent quotidiennement dans la capitale et dans d’autres villes. Les chefs religieux chrétiens de Syrien estiment en effet que le nouveau pouvoir peine à consolider son autorité et qu’il ne pourrait pas protéger à terme les minorités du pays.
La cote de Jean-Noël Barrot est en hausse en Europe et aux USA où il figure désormais comme le chef de file du mouvement en faveur de la solution des deux Etats en Palestine et d’une paix durable à Gaza. Le soutien ferme de l’Elysée à la ligne politique du ministre aurait considérablement favorisé cette position.
Semaine déterminante au Liban à partir de mardi 5 août où le conseil des ministres devra trancher sur la remise à l’armée de l’armement du Hezbollah. Ou, à défaut, adopter des décisions et prendre des engagements, dates à l’appui, pour régler ce problème déterminant pour l’avenir du pays.
Le début du parachutage de matériel médical et humanitaire sur Gaza serait de nature à encourager d’autres pays à faire de même, notamment des pays arabes tels que l’Egypte voisine, la Jordanie et des pays du Golfe. Il ne serait pas étonnant que des pays latino-américains se joignent à cette opération malgré le problème de la distance. Cela pourrait être alors des débarquements au large de l’enclave.
La récente rencontre à Paris entre le ministre syrien des Affaires étrangères et le ministre israélien des Affaires stratégiques aurait abouti, entre autre décisions, à l’acceptation par Damas d’une démilitarisation du sud de la Syrie sous la menace de bombardements israéliens intenses en cas de présences armées de quelque groupement que ce soit.
L’armée libanaise multiplie ses opérations de destruction d’entrepôts d’armes du Hezbollah dans diverses régions du sud et de l’Est du pays. La dernière étant dans la localité de Naamé, localité côtière sur le littoral sud non loin de Beyrouth.
Malgré le cessez-le-feu, d’horribles scènes de massacre sont signalées à Soueida et d’autres localités du sud-syrien entre druzes et tribus bédouines, les deux camps étant lourdement armés et disposant de moyens de transport et de matériel de guerre modernes.
Le chef du gouvernement libanais Nawaf Salam a affirmé au cours d’une rencontre à Paris avec un groupe de journalistes que le nombre de réfugiés syriens au Liban qui rentrent dans leur pays augmente de jour en jour et que des primes de quatre cent USD par personne leur sont accordées pour les aider à se réinsérer et à ne plus retourner au Liban.
Le soutien de l’Arabie Saoudite aux tribus bédouines de Syrie est sévèrement critiqué par nombre de pays arabes qui estiment qu’il s’agit d’un encouragement à une reprise des combats en violation des trêves conclues avec un risque grave d’affrontements avec des Druzes libanais.
D’inquiétantes manifestations de rue de groupements islamistes radicaux sont de plus en plus fréquentes à Tripoli-Liban avec calicots et slogans demandant le rattachement de la ville et du Akkar à la Syrie.
La notion de «futuricide» a été utilisée par la chercheuse Stéphanie Latte Abdallah pour décrire le traitement infligé par Israël à la population de Gaza. Un concept qui dénonce la volonté de l’Etat hébreu d’user de toute la violence disponible pour bouter les Palestiniens de l’enclave hors de leur terre, une deuxième fois pour certains, et leur enlever toute possibilité de se projeter dans l’avenir.
L’échange massif de prisonniers russes et ukrainiens a inspiré un journaliste-chercheur qui a suivi le conflit entre ces deux parties pour se lancer dans un minutieux travail pour établir le nombre de déserteurs de chaque côté. Avec deux collègues il a entrepris la difficile tâche de parvenir à des chiffres aussi proches que possible de la réalité.
La France et l’Arabie Saoudite demandent des actes pour mettre en place un plan vers la solution des deux Etats (palestinien et israélien), mettre fin à la colonisation en Cisjordanie et rechercher une solution politique. C’est Anne-Claire Legendre, conseillère du président Emmanuel Macron qui a fait cette déclaration lors d’une réunion préparatoire à la conférence convoquée par l’Assemblée Générale de l’ONU du 17 au 20 juin. Une déclaration suivie d’une autre par Manal Radwan, conseillère du ministre saoudien des Affaires étrangères qui a renchéri en affirmant que cette réunion doit être plus qu’une déclaration, mais un plan d’action.
Trois pas en avant…et deux en arrière. C’est en ces termes qu’un diplomate européen aujourd’hui retraité qualifié les négociations irano-américaines qui ajoute que seul un bon connaisseur de la mentalité des dirigeants du régime de Téhéran pourrait nous en dire plus
Une des conséquences de la visite à Ryad du président Donald Trump est l’assurance que MBS succèdera à son père, le roi Salman Ben Abdel-Aziz. Telle est l’affirmation d’un journaliste connaisseur des questions du Golfe qui rappelle que l’actuel N°2 saoudien craignait une « mauvaise surprise » le jour où la « Baya’a » (Le conseil de famille) nommerait un successeur qui pourrait être un autre prétendant au trône. L’entourage de MBS redoutait un tel « coup fourré des Américains si le maître actuel de l’Arabie venait à s’écarter du droit chemin ».
Les accords saoudo-américains conclus lors du séjour à Ryad de Donald Trump seraient de nature à accélérer la concrétisation du méga-projet « NEOM » initié par le prince-héritier Mohammad Ben Salman dont les chiffres annoncés avaient été revus à la baisse il y a quelques mois. Ces accords intensifieraient par ailleurs la promotion des sites archéologiques et de destinations touristiques du royaume dont « Al-Ula».
Pas de coups de feu à balles réelles ou presque à l’annonce des résultats des élections municipales à Beyrouth et dans la Békaa. Ces tirs irresponsables avait fait, après le scrutin du Liban-Nord, plusieurs blessés dont notre consoeur Nada Andraos qui couvrait le déroulement du scrutin pour sa chaîne de TV.
Très remarquée cette déclaration du président libanais Joseph Aoun à la veille de son départ en visite officielle en Egypte. Il affirmait que le Hezbollah est une des composantes du parlement libanais, que ses relations avec ce parti sont indirectes et que ses dirigeants ne peuvent le contrôler librement dans les circonstances présentes.
Des parlementaires britanniques mènent une campagne intense pour un changement de régime en Iran, mouvement qui a connu son point culminant lors d’une récente conférence interparlementaire tenue à Paris à l’initiative de Mariam Rajavi, présidente du conseil national de la résistance iranienne.
Des observateurs politiques étrangers en poste à Paris s’étonnent de l’absence de riposte énergique de l’Elysée aux accusations de Benjamin Netanyahu contre le Président Emmanuel Macron l’accusant de soutenir le camp des terroristes. Le Quai d’Orsay ne prend aucun risque à ce sujet et estime que ce n’est pas à lui de réagir.
L’autorité Palestinienne annonce que le voyage au Liban du Président Mahmoud Abbas annoncerait officiellement la remise à l’armée des armes détenues par les Palestiniens vivant dans les camps et ailleurs sur le territoire libanais.
Pour Rodolphe et Tania Saadé, le méga-projet de réhabilitation du port de Lattaquié est une sorte de retour aux sources puisque l’empire CMA CGM a été fondé au début du siècle dernier par Rodolphe 1er dans sa ville natale. Jusqu’au moment où son fils, Jacques, décide de déménager dans la ville portuaire voisine, Beyrouth, du fait de l’instabilité politique en Syrie des années cinquante. Avec un nouveau déménagement à Marseille où l’entreprise a connu un essor mondial sur les lignes entre la Chine et l’Europe puis le « Boom du Covid’ qui a quadruplé, sous Rodolphe II, les prix du transport maritime par conteneur.
Le retrait des troupes américaine de « Deir-el-Zor » dans le nord-est de la Syrie serait le prélude au retour de « Daech » dans la région avec de fortes chances d’expansion sur l’ensemble du pays. Tel est l’avis d’un diplomate arabes accrédité en France qui ajoute que le régime actuel à Damas serait bien embarrassé d’une telle «irruption».
La tension entre l’Inde et le Pakistan et le risque d’un affrontement armé généralisé entre les deux puissances nucléaires risque de provoquer un courant anti-indien dans le monde dit-arabo-musulman. Des analystes évoquent la possibilité d’une crise diplomatique entre New-Delhi et des capitales du Golfe et de pays musulmans d’Afrique, ce qui pourrait donner au Pakistan un avantage en matière de coopération économique avec le monde arabe.
Le contrôle du site archéologique de Sebastia par les colons israéliens de Cisjordanie fait le malheur des quatre mille habitants de cette commune placée sous l’autorité du gouvernorat de Naplouse. Une autorisé incapable, se plaignent-ils, de s’opposer aux menées des colons qui profitent de la valeur du site pour l’annexer purement et simplement à leur zone d’influence.
Une délégation de magistrats-enquêteurs français se trouve à Beyrouth pour transmettre à leurs collègues concernés des preuves tangibles sur l’attentat du port de Beyrouth. Il s’agirait d’images satellitaires de haute définition montrant les instants d’avant et d’après la double explosion et qui mèneraient directement aux criminels.
Les maîtres-négociateurs et autres super-diplomates ne parviennent pas à rapprocher les vues des antagonistes à Gaza et en Ukraine. Encore moins à Washington entre l’intransigeance de Donald Trump et les partisans de la modération. Et cette valse- pourrait encore durer encore un bon moment si l’on en croit les savants analystes. Ainsi va le monde, entre espoirs et déceptions. Il faut dire qu’avec Zelensky et Netanyahou la paix n’est pas pour demain.
Oman pourrait avoir plus de chances que le Qatar pour régler en tant que médiateur pour parvenir à un cessez-le-feu à Gaza et réduire les tensions encore persistantes en Syrie et au Liban. Les relations du sultanat avec l’Iran lui donnant, selon des diplomates arabes et européens, un avantage certain.
La profusion des sites-info en ligne au Liban devient un problème sérieux tant pour les responsables gouvernementaux que pour les leaders politiques libanais. Rappelant ce que l’on qualifiait il y a trente ans d’âge d’or de la presse libanaise avec une vingtaine de quotidiens et cinquante périodiques en diverses langues et qui ont mal fini, des journalistes réclament une législation stricte pour mettre de l’ordre dans tout cela.
De plus en plus d’élites syriennes de diverses communautés lancent des mouvements pour dénoncer les abus et actes criminels de bandes armées qui prétendent agir au nom du pouvoir en place. Il s’agirait n fait de bandes incontrôlables qui continuent à sévir dans diverses régions du pays pour abattre définitivement, disent-ils, le régime dictatorial des Assad.
Le royaume jordanien serait en danger après les mesures et interdictions visant les associations et partis portant le label des « Frères Musulmans ». Le roi Abdallah pourrait demander une « aide massive » de pays frères marchant allègrement vers les « Accords d’Abraham ».
Des responsables israéliens s’inquiètent de voir les USA se contenter d’un engagement iranien à fixer un taux d’enrichissement de l’uranium iranien et non un démantèlement total de l’arsenal nucléaire. Les négociations entre les deux parties va se prononcer sur cette question incessamment et un éventuel accord rendu public après les fignolages habituels.
Des chercheurs et scientifiques américains de diverses spécialités auraient fui le pays et trouvé des emplois en Europe, conséquence de la répression de l’administration Trump contre les agences de recherche. Le ministre français de l’Enseignement supérieur a écrit aux principaux établissements de recherche du pays leur recommandant d’attirer les talents scientifiques et technologiques basés aux USA.
Le président du Conseil Supérieur Chiite du Liban, Cheikh Ali Al-Khatib, a appelé les Hezbollah et les autorités libanaises à favoriser l’entente et à éviter les déclarations provocatrices de part et d’autre. Cet appel est lié au dernier discours empreint de fermeté de Cheikh Naïm Kassem, secrétaire général du «Parti de Dieu ».
Les Libanais de Côte d’Ivoire ont pris des dispositions préventives contre le virus Corona après l’augmentation inquiétante des cas d’hospitalisation dans e pays. Les notables de la communauté ont pris contact avec les autorités ivoiriennes pour coordonner cette action.
Les exactions contre les minorités ethniques et religieuses en Syrie ont provoqué un nouveau mouvement d’exode des Chrétiens… d’Irak. Malgré les assurances de hautes autorités de Bagdad qui promettent protection et mesures draconiennes contre ce phénomène.
Un livre édité à Paris et signé Nidal Hamadé relate le passé récent du Président syrien Ahmad Al Chareh et de ses camarades de l’époque d’Idlib devenus maîtres de la Syrie. On y trouve le CV de chacun d’entre eux dévoilant leurs contacts avec les services américains durant les années qui ont précédé leur arrivée au pouvoir.
Rompant avec les habitudes de ses prédécesseurs, le Président Joseph Aoun multiplie ses apparitions en public ainsi que ses entretiens en direct avec ses visiteurs et les journalistes qui obtiennent des interviews. La dernière étant celle accordée à « Al-Jazira » à la veille de sa visite officielle au Qatar.
Le véritable dégel des relations libano-syriennes a été constaté lors de la visite à Damas du chef du gouvernement libanais, Nawaf Salam qui a abordé avec le Président syrien Ahmad Al-Chareh des sujets considérés jusqu’ici comme délicats, notamment le problème des Libanais détenus dans les geôles syriennes sous l’ancien régime et les conditions nécessaires pour le retour des réfugiés syriens au Liban.
L’offensive israélienne du 18 mars dernier à Gaza dont le but déclaré était d’obtenir un accord pour la libération des otages est en réalité une opération de redécoupage de l’enclave palestinienne afin de la contrôler totalement.
Des informations révélées par « Euronews » font état d’une prochaine annonce concrétisation du projet de bombe nucléaire américaine 24 fois plus puissante que la bombe de Hiroshima. Il s’agirait d’une étape nouvelle et anticipée d’un plan de renforcement des capacités militaires des USA.
Deux Libanais (ou Franco-Libanais) figurent sur la liste de « Forbes » des grands milliardaires du monde : Rodolphe et Tania Saadé (CMA-CGM) qui y figurent désormais aux côtés de Taha et Nagib Mikati ainsi que la fratrie Hariri.
L’annonce-surprise du Président Donald Trump relative aux pourparlers directs américano-iraniens sur le dossier nucléaire est interprétée (peut-être trop vite…) par des observateurs que cela pourrait signifier une nouvelle flambée de violence à Gaza et au Liban à l’instigation de Bibi Netanhayou, un rappel au vestiaire de tous les négociateurs et un début de lâchage progressif des alliés de l’Iran sur ces deux fronts.
Le « déballage médiatique » des installations du Hezbollah en Syrie serait inspiré et encouragé par le nouveau régime syrien pour révéler à la fois l’ampleur du soutien du mouvement chiite à l’ancien régime de Damas et évoquer un prochain et possible abandon par Téhéran de ses alliés arabes.
Une vidéo de l’ambassadeur allemand en Turquie (diffusée récemment sur les réseaux sociaux) confirmant l’utilisation d’armes chimiques par le régime-Assad dans la région d’Al-Ghouta en 2013 est riche en informations inédites notamment la révélation d’un soutien discret mais efficace des services spéciaux turcs de l’époque.
Face aux menaces israéliennes de s’en prendre aux infrastructures libanaises si le gouvernement de Beyrouth ne parvenait pas à mettre fin à l’hégémonie du Hezbollah, des tractations se poursuivent pour remettre en état l’aéroport de Kléate et le port de Tripoli qui vient d’accueillir un des plus grands porte-conteneurs du monde. Par ailleurs, rumeurs persistantes sur le réaménagement du port de Jounieh qui avait fonctionné durant la guerre civile comme liaison maritime entre le Mont-Liban et le monde extérieur.
Suite au voyage-éclair du président Joseph Aoun à Paris – terni par le raid israélien le jour même sur la banlieue de Hadath – les cercles proches de l’Elysée parlent d’une réactivation de l’action diplomatique de la France en faveur du Liban sur le double plan politique et diplomatique. Une deuxième conférence internationale sur le Liban pourrait être annoncée prochainement, après la promesse de Jean-Noël Barrot, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, d’un dispositif garantissant l’arrivée à bon port des aides et dons internationaux.
Une des conditions posées par Washington pour revoir à la baisse les sanctions américaines contre la Syrie serait un engagement du gouvernement de Damas de réserver les postes-clé administratifs et sécuritaires exclusivement à des Syriens et d’en exclure des éléments islamistes non-arabes comme cela est actuellement le cas.
Des personnalités civiles et religieuses chrétiennes syriennes estiment que la nomination, au gouvernement provisoire de ministres chrétiens, chiites et alaouites de l’ancienne est un bon signal mais que cela ne suffit pas pour rassurer ces communautés. L’urgence, estiment des personnalités syriennes, est de mettre fin aux massacres de ces derniers mois en poursuivant les responsables de ces horreurs dont certains continuent à circuler armes à la main.
A l’occasion des célébrations de la « fête du feu » ce 18 mars à Téhéran, des discussions dans les milieux politiques, religieux et dans le « Bazar » ont déploré la dévaluation de la monnaie et les risques d’une longue guerre avec Israël et son allié américain. Des critiques de l’intransigeance du Guide face aux propositions de détente formulées par la Maison Blanche ont été entendues et abondamment commentées.
Vive protestation du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot suite au bombardement israélien qui a fait à Gaza deux blessés parmi le personnel français de l’ONU et ce, malgré les démentis de l’armée de l’Etat hébreu. Le ministre a exigé que toute la lumière soit faite sur ce grave incident rappelant que le personnel humanitaire des Nations-Unies a déjà payé un lourd tribut à Gaza.
Les récents troubles en Turquie ne peuvent que compliquer les efforts diplomatiques d’Ankara visant à trouver une base solide pour une solution à Gaza et en Syrie, a déclaré un diplomate occidental en poste à Paris qui estime que me régime Erdogan dispose d’éléments intéressants pour rétablir le calme dans ces deux zones.
Des terroristes de diverses nationalités se sont récemment installés dans des « chalets » à la frontière libano-syrienne, dans la zone dite « Al-Talaeh » où se trouvait un campement milititaire avant la chute de l’Etat islamique.
Situation très alarmante à la frontière libano-syrienne où de violents combats opposent des éléments de la nouvelle armée syrienne à la population (chiite) dans des villages situés en territoire syrien mais dont les habitants sont Libanais. Un de ces villages appartient à la famille libanaise, « Hamadé » établie dans la région depuis bien avant le mandat français. Les autorités de Damas accusent la partie adverse de trafics frontaliers en tout genre et entend mettre fin à cet état de choses.
Les combats à la frontière libano-syrienne (mentionnés ci-dessus) sont d’autant plus inquiétants qu’ils opposent des soldats syriens sunnites relevant du régime islamiste de Damas à des formations libanaises tribales de confession chiite, ce qui rend toute médiation difficile pour l’instant. Ce problème ne sera résolu, affirment des commentateurs libanais, que lorsque le tracé de la frontière entre les deux pays sera négocié et officiellement reconnu.
Une organisation armée alaouite (Les Forces du Bouclier du Littoral) récemment créée a lancé par message vidéo un appel aux chrétiens, druzes, kurdes et chiites de Syrie leur demandant de ne pas remettre leurs armes au nouveau pouvoir « afin de ne pas connaître le sort de leurs concitoyens du nord-ouest du pays ». Le document dénonce la trahison des nouvelles autorités qui ont promis la paix et la sécurité pour toute personne ou groupe qui remettrait ses armes aux patrouilles des autorités islamistes qui ont massacré les habitants des localités du littoral syrien.
Un bilan récent et…provisoire des massacres des Syriens de confession alaouite fait état de 30.000 morts et de plusieurs dizaines de milliers de blessés et de réfugiés en Turquie et au Liban-nord. Les personnes déplacées viennent grossir les rangs de ceux qui se sont réfugiés dans ces deux pays limitrophes durant les dix dernières années.
Une étude attribuée à la Banque Mondiale évalue à 11 milliards de dollars US le coût de la reconstruction des régions du pays Liban bombardées par Israël ; à savoir les mohafazats du Liban-sud, Nabatieh et la banlieue sud de Beyrouth dont 3,2 milliards pour la reconstruction des habitations, 2 milliards pour compenser les pertes du secteur économique. Le Hezbollah aurait déjà assuré 650 millions de ce budget à assurer d’ici 2027.
Des familles fortunées auraient quitté le Liban-sud pour s’installer dans d’autres régions du pays où les loyers et les prix de l’immobilier sont nettement plus élevés. Ce qui a provoqué un vif mécontentement dans les milieux du Hezbollah et de son entourage.
Le chiffre de 30.000 victimes a été avancé au niveau des victimes des massacres commis dans le nord-ouest de la Syrie dont la population est en majorité alaouite. L’enquête promise par le gouvernement de Damas pourrait durer plusieurs années en raison de l’exode massif et de l’énorme difficulté pour trouver les cadavres.
la presse occidentale manquerait d’informations sur les massacres commis par les éléments armés du nouveau régime syrien du fait de contradictions au niveau des sources et de la fiabilité des témoignages disponibles.
Une base turque serait en construction près de l’aéroport la localité frontalière syrienne d’Azaz sans provoquer de réactions de la part des responsables du gouvernement provisoire. Aucune confirmation n’a pu être obtenue à Ankara.
Un rapport de «Human Rights » indique que des centaines d’informateurs dans le pays alaouite qui auraient volontairement fourni de fausses preuves incriminant des villageois pour complicité de crimes commis par le régime syrien déchu.
Le flot de réfugiés syriens alaouites qui gagnent le nord du Liban s’amplifie et se chiffre déjà à plus de 200.000 personnes dont des familles entières qui affirment avoir quitté leur pays sans l’intention d’y revenir.