L’Amérique, une superpuissance qui « méprise ses courtisans », par Renaud Girard

L'Amérique, une superpuissance qui "méprise ses courtisans", par Renaud Girard

Figaro : Amérique, une superpuissance qui méprise ses courtisans, par Renaud GirardL’Amérique, une superpuissance qui « méprise ses courtisans », par Renaud Girard

CHRONIQUE – L’Amérique est une superpuissance sûre d’elle-même, ne concevant aujourd’hui de dialogue d’égal à égal avec aucun autre État, hormis la Chine.

Boris Johnson prépare psychologiquement le Royaume-Uni au scénario du pire dans ses relations avec l’Union européenne, à savoir le même statut que l’Australie (que son premier ministre a qualifié d’exécrable). Dans la campagne qu’il avait menée pour le Brexit au premier semestre de 2016, le tonitruant Boris avait promis à ses électeurs eurosceptiques monts et merveilles dans la relation commerciale privilégiée que la Grande-Bretagne allait établir avec les États-Unis. Une fois élu premier ministre, il avait flatté Donald Trump plus que de raison, afin d’établir un partenariat stratégique d’égal à égal avec les Américains. Rien n’est venu. Boris Johnson s’est trompé, il n’obtiendra jamais son partenariat privilégié, avec les républicains comme avec les démocrates. Car l’Amérique est une nation puritaine méprisant la flatterie et une superpuissance sûre d’elle-même, ne concevant aujourd’hui de dialogue d’égal à égal avec aucun autre État, hormis la Chine.

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