Sous-marins australiens: la « bombe » du ministère des Armées français

Un sous-marin Attack de Naval Group NAVAL GROUP

Le ministère français des Armées a donné ce matin sa version de la « trahison » australienne. Selon lui, l’Australie a envoyé, le jour même de l’annulation du contrat, un document qui indiquait sa satisfaction sur l’avancée du programme, et son accord pour le poursuivre.

« Une trahison, le terme n’est pas galvaudé ». Six jours après l’annulation du contrat de sous-marins australiens, le ministère des Armées français a – enfin- donné, mardi 21 septembre, sa version de l’événement, avec un ton qui ne cherchait manifestement pas à être diplomatique. Reprenant le terme de « duplicité » australienne évoqué par le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, le ministère s’est employé à dézinguer l’argument de Canberra selon lequel la possibilité d’une annulation du contrat était clairement évoquée depuis des mois. Et à marteler que le choix d’un sous-marin nucléaire par l’Australie signifiera un coût bien plus élevé, un calendrier bien plus long et un défi industriel colossal pour Canberra.

A l’appui de son discours, l’hôtel de Brienne a dégainé une petite bombe. « Le jour même de l’annonce AUKUS, les Australiens ont écrit à la France pour dire qu’ils étaient satisfaits des performances atteignables par le sous-marin et par le déroulement du programme, assure Hervé Grandjean, porte-parole du ministère des Armées. En clair : en avant pour lancer la prochaine phase du contrat. »

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