L’année passée a été la plus meurtrière pour les Palestiniens depuis 2014, c’est la conclusion d’un nouveau rapport de B’Tselem, l’ONG israélienne de défense des droits de l’homme publiée mardi 4 janvier. Les chiffres font froid dans le dos : en tout, 319 Palestiniens tués par Israël en 2021, dont 71 mineurs. À côté, neuf Israéliens ont été tués par des Palestiniens cette même année. Un contraste important.
Il y a d’abord tous ces Palestiniens tués par l’armée israélienne, explique le rapport. À Gaza, B’Tselem recensent 236 morts, la quasi-totalité d’entre eux tués par les bombardements israéliens pendant la guerre de mai dernier, sur des endroits densément peuplés, là où vivent des populations civiles.
En Cisjordanie occupée, 77 personnes ont été tuées par les soldats israéliens, le résultat de la politique de l’armée israélienne autorisant à tirer à balles réelles sur des Palestiniens.
« Les hauts-responsables israéliens, les ministres, les officiers de l’armée, les conseillers légaux, tous justifient cette politique d’ouverture du feu, nous explique Dror Sadot, la porte-parole de B’Tselem. Et ils insistent en parlant que ces « cas exceptionnels » font l’objet d’une enquête, mais dans les faits, ces tirs font partis d’une routine, et quasiment personne n’a à rendre de compte de ces actions. » LIEN VERS L’ARTICLE