Pourquoi le gaz naturel liquéfié américain, appelé à la rescousse pour remplacer le gaz russe, plombe nos ambitions climatiques

L’Union européenne ambitionne de réduire ses émissions de CO2 de 55% et celles de méthane de 30% d’ici à 2030. Des objectifs peu compatibles avec le recours à une énergie fossile telle que le gaz naturel liquéfié.

Privée du gaz russe, l’Union européenne s’est engagée à diminuer sa consommation de 15%. Mais pour éviter le risque de pénurie cet hiver, elle doit aussi faire son shopping énergétique dans d’autres pays. A la place du gaz naturel acheminé depuis les gisements de Sibérie ou de la mer de Barents, les Vingt-Sept se jettent notamment sur le très convoité gaz naturel liquéfié (GNL) américain, transporté par bateaux de part et d’autre de l’Atlantique.

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