Observatoire (Dés)information & Géopolitique au temps du Covid-19

Observatoire (Dés)information & Géopolitique au temps du Covid-19

DOSSIER COMPLET : Observatoire (Dés)information & Géopolitique au temps du Covid-19

La première victime dans une guerre est toujours la vérité. Comme dès le 16 mars 2020, le président de la République a déclaré que nous étions en guerre contre le Covid-19, il est légitime de s’inquiéter de savoir si au-delà des morts dues à la pandémie et des difficultés économiques sociales et psychologiques qu’elle a créées, la vérité n’a pas été la principale mise à mal. En période de trouble, alors que l’angoisse et l’anxiété augmentent chaque jour et que nous sommes confrontés à l’inconnu, rien n’apparait plus normal à ce que la désinformation et les fake news occupent un espace central. Pour certains, il a même été prédominant. Le grand public était avide de réponses à des questions qu’il ne s’était jamais posées auparavant, mais dont il savait qu’elles pouvaient avoir un impact sur sa vie quotidienne et plus encore sur sa vie tout court. Ceci s’est produit dans une ambiance de rivalité intensifiée entre les deux géants géopolitiques chinois et américain, où le Covid-19 a été instrumentalisé dans chaque pays à des fins de combat de politique intérieure.

L’échelon européen a également été mis en cause de bonne foi par ceux qui ne savaient pas, mais qui voulaient quand même s’exprimer, de mauvaise foi par ceux qui avaient un agenda politique ou géopolitique particulier. Mais les autorités européennes ou nationales ne sont-elles pas au moins partiellement responsables de ce discrédit ? Comme l’écrit François-Bernard Huyghe, « tout vide appelle son plein de croyances de substitution ».

LIRE LE DOSSIER EN ENTIER