Les Tatars de Crimée ont choisi le droit international plutôt que le droit ethnique ou religieux

Logo OpinionLes Tatars de Crimée ont choisi le droit international plutôt que le droit ethnique ou religieux. Entretien avec le président des Tatars de Crimée

jeudi 20 octobre 2016 – 11H37

Quelques jours avant la rencontre à Berlin entre Poutine, Merkel et Hollande, pour aborder la question ukrainienne, Harold Hyman a rencontré le président des Tatars de Crimée. 

Refat Chubarov – Crédit photo : Harold Hyman
Refat Chubarov – Crédit photo : Harold Hyman

Depuis février-mars 2014, le territoire de la Crimée a été saisi par la force militaire russe, presque sans coup férir. Puis s’ensuivit un référendum de rattachement à la Russie, dans une ambiance de fête nationaliste russe et d’hostilité ouverte aux pro-Ukrainiens. Le résultat fut un oui à la soviétique au rattachement à la Russie. Le sort des Tatars s’est alors dégradé, eux qui ont fortement rallié la nation ukrainienne depuis 25 ans. Un huitième environ de la population, les Tatars, les autochtones musulmans et turciques de la péninsule, se retrouvent aujourd’hui dans une posture de suspects, eux qui rejettent massivement la réincorporation dans la Russie qu’ils assimilent à cette URSS qui les a tant brimés et déportés. LIRE LA SUITE