LE PELERIN : “Albert Camus, la voix fraternelle”

Albert Camus, crivain franais, journaliste, philosophe et Prix Nobel de littrature 1957.

Soixante ans après les accords d’Évian, alors que la France s’engage dans un travail de réconciliation des mémoires, Alain Vircondelet revisite le parcours solitaire d’Albert Camus, son combat pour une Algérie plurielle et fraternelle.

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La pensée de Camus peut-elle nourrir le travail de réconciliation des mémoires engagé par la France ?

Alain Vircondelet : Le droit à la nuance revendiqué par Camus durant les événements rejoint la démarche de réconciliation des mémoires. Camus a aimé avec passion l’Algérie où il est né, et n’a jamais séparé dans son amitié les êtres qui y vivaient, quelle que soit leur race. Il est l’homme qui dénonce les abus de la colonisation mais rejette la radicalité. Il demande justice pour toutes les communautés : les Algériens et le petit peuple pied- noir. Camus ne théorise pas sur l’indépendance de l’Algérie comme le faisaient certains intellectuels parisiens, tel Jean-Paul Sartre : il aborde ce conflit fratricide de manière sensible, cherche la voie de la mesure et de l’équilibre. LIEN VERS L’ARTICLE