
Trois grandes puissances – les Etats-Unis, la Chine et la Russie – conservent l’hypothèse de la guerre dans les rapports de force entre nations, avertit Alain Frachon, éditorialiste au « Monde », dans sa chronique.
En Europe, Vladimir Poutine impose son tempo. Son message est simple : après avoir annexé une région de ce pays, la Crimée, organisé la sécession d’une autre, le Donbass, le président russe se dit prêt à aller à Kiev et à soumettre l’ensemble de l’Ukraine. Auparavant, il a pris soin de manifester avec éclat la puissance militaire retrouvée de son pays : tirs de missiles dernier cri, capacité de destruction dans l’espace, manœuvres géantes aux frontières de l’Ukraine. Des généraux ukrainiens disaient récemment au New York Times qu’ils ne résisteraient pas plus de quatre jours à l’armée russe. Après, ce sera affaire de guérilla populaire. LIEN VERS L’ARTICLE