Louis Dreyfus Ports and Logistics (LPDL, filiale de Louis Dreyfus Armateurs spécialisée dans les services de transport maritime et de logistique) a annoncé, lundi 12 décembre, avoir obtenu une AiP (approbation de principe) de la société de classification coréenne Korean Register (KR) pour un design de navire pouvant stocker et livrer des énergies renouvelables en ayant recours à de l’hydrogène et de l’ammoniac liquide.
Une innovation que LDPL espère commercialiser dès 2026 pour développer une chaîne d’approvisionnement en énergies renouvelables pour pallier à leurs problèmes d’intermittence. Une alternative à de coûteux systèmes de stockage par batteries.
Ammoniac et hydrogène
Ce concept, baptisé FRESH (Solution d’énergie renouvelable flottante pour l’hydrogène – Fuel renewable energy storage and hydrogen), est une unité pouvant stocker en mer de l’ammoniac liquide vert, produit à partir d’hydrogène issu des énergies renouvelables par électrolyse. Le stockage de l’ammoniac liquide n’est pas très compliqué, rappelle à Mer et Marine, Mathieu Muzeau, directeur général du service Transport et Logistique de LDA : « C’est une solution qui existe selon les réglementations internationales, c’est du transport par navire LPG (gaz de pétrole liquéfié, GPL ou LPG en anglais, ndlr), un système tout à fait facile à mettre en place ». Pour rappel, l’ammoniac, gazeux à température ambiante et à pression normale, peut être stocké à l’état liquide (-33 degrés) ou lorsqu’il est comprimé. LIRE PLUS.