La société iranienne a dû faire face à de nombreux défis

Iran : bilan d’une année d’accumulation de crises
In this picture released by the official website of the office of the Iranian supreme leader, Supreme Leader Ayatollah Ali Khamenei addresses the nation in a televised speech marking the Iranian New Year, in Tehran, Iran, Sunday, March 21, 2021. The Persian New Year, or Nowruz, meaning new day, begins on the first day of spring. (Office of the Iranian Supreme Leader via AP)/VAH102/21080520154471/AP PROVIDES ACCESS TO THIS PUBLICLY DISTRIBUTED HANDOUT PHOTO PROVIDED BY IRANIAN SUPREME LEADDER OFFICE. MANDATORY CREDIT./2103211535

La nouvelle année iranienne 1400 a débuté le 21 mars 2021. Au cours de l’année écoulée, la société iranienne a dû faire face à de nombreux défis. Parmi les événements importants survenus dans l’année écoulée, on peut citer la pandémie du coronavirus, les soulèvements de novembre 2019 et l’avion de ligne ukrainien abattu par des tirs de missiles. Certains sociologues qualifient ces événements d’accumulation de crises.

Au-delà de ces considérations importantes, les Iraniens sont aux prises avec de graves difficultés financières. Amplifiées par la crise du coronavirus, ces difficultés ont entrainé des couches entières de la population dans la misère. Les pressions sociales et économiques ont atteint un point tel que même le suicide des enfants est devenu un phénomène courant. La poursuite de la pandémie et son impact ont davantage assombri les perspectives.

Un pays très touché par le coronavirus

Malgré l’augmentation des décès, il n’y a toujours pas de programme de vaccination établi en Iran. Depuis le début de la pandémie, le régime iranien a annoncé une multitude de chiffres concernant la mortalité et les cas positifs, semant la confusion. L’opposition, l’organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI/MEK), ennemis jurés du régime de Téhéran, a porté le nombre de morts dans plus de 520 villes, à environ 236 300. La société iranienne était mal préparée à la pandémie, souffrant de la destruction systématique des infrastructures médicales et économiques. La confiance dans le pouvoir avait considérablement diminué. Depuis mars 2020, les mensonges grossiers et les affabulations des autorités comportaient aussi le déni de la présence du virus en Iran. Un déni délibéré qui a entraîné la lenteur dans le traitement des patients et une augmentation de la mortalité. Alors que le gouvernement était supposé donner un compte-rendu exact de la situation médicale à la population et l’avertir de la menace, il a opté pour dissimuler la vérité.

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