Emmanuel Macron était en déplacement de vendredi à dimanche dernier dans le Golfe, aux Emirats arabes unis, en Arabie saoudite et au Qatar. Une visite qui a fait polémique pour deux raisons principales. D’un côté, le voyage présidentiel a été l’occasion de l’annonce de la vente de 80 Rafale aux Emirats arabes unis, vente qui, du fait du caractère du régime émirati et de ses interventions extérieurs, notamment au Yémen, interroge sur l’usage des armes exportées par la France. De l’autre, la visite du président Macron en Arabie saoudite constitue la première visite d’un chef d’Etat occidental de son envergure dans le pays et la première rencontre avec Mohammed ben Salmane (MBS) depuis l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi en 2018. Une visite qui d’une certaine manière réhabilite MBS et interroge sur le deux poids deux mesures de la France s’agissant de la dénonciation des violations des droits de l’homme. A nouveau, c’est le débat entre realpolitik et diplomatie morale qui est relancé. LIEN VERS L’ARTICLE
L’analyse de Pascal Boniface.