Ici Beyrouth : En français dans le contexte

En ces temps où le pays nous échappe chaque jour un peu plus, il y a comme une urgence de retourner vers nos fondamentaux, de retrouver nos nécessaires, de se reconnecter avec nos monuments, vestiges, richesses, fiertés nationales… en deux mots récupérer notre territoire. 

C’est en février 1973 que le Liban a adhéré à la grande famille francophone. Mais cette date n’est finalement qu’une date tant la France et le Liban sont de vieux compagnons de route, ayant fait ensemble un long bout de chemin pavé d’histoire et d’histoires. Il faut absolument secouer le mythe par lequel la langue française semble s’être imposée au Liban avec l’avènement du mandat français. Le français a pris sa place bien avant, grâce à la venue de missions religieuses et a perpétué la tradition bilingue et même trilingue du pays. Peu à peu, le français est devenu bien plus qu’une langue, un art de vivre et de s’exprimer, un outil de révolte et de dénonciation également. Le mouvement s’accélère à partir de 1842. LIEN VERS L’ARTICLE