Ici Beyrouth : Au Moyen-Orient, le pire reste à venir

Avant l’offensive russe contre l’Ukraine, le débat politique battait son plein dans les capitales occidentales autour des développements extrêmement négatifs au Moyen-Orient, où les crises et les symptômes maladifs se multipliaient, exacerbant les tensions, notamment au Liban, en Syrie, au Yémen et en Irak.

Ces quatre pays ont ceci en commun que le rôle de l’État central y est hypothéqué par les agents locaux de forces régionales, en l’occurrence l’Iran, ce qui barre la voie à l’émergence d’un État au vrai sens du terme.

Les problèmes identifiés par l’Occident dans ces pays sont les mêmes : le confessionnalisme qui s’est infiltré dans tous les domaines de la société, la colère populaire grandissante face à des gouvernements qui ne sont pas réellement représentatifs et à l’échec tonitruant de leurs politiques économiques, sans oublier bien entendu l’effet des interventions étrangères au niveau de l’alimentation des dissensions politiques, communautaires et sectaires. LIEN VERS L’ARTICLE