FRANCOIS ASSELINEAU EST ATTENDU AU LIBAN

Candidat à la présidentielle française de l’année dernière, homme politique et président-fondateur de l’UPR : FRANCOIS ASSELINEAU EST ATTENDU AU LIBAN LUNDI

Paris d’Elie MASBOUNGI

François Asselineau, président de l’Union populaire républicaine (UPR) et candidat à l’élection présidentielle de l’année dernière est à Beyrouth depuis le lundi 25 juin pour y rencontrer un certain nombre de responsables et personnalités pour un échange de vues sur l’état actuel des relations franco-libanaises et s’enquérir sur place de la situation au Liban et dans la région.

Asselineau, né en 1957 à Paris entre en 1985 à l’Inspection des finances mène une carrière de haut fonctionnaire qui le conduit à exercer dans différents cabinets ministériels avant de fonder l’UPR.

Nous l’avons rencontré avant son départ pour le Liban pour un entretien sur ce premier voyage au Liban. : Portrait politique :

Asselineau est un gaulliste qui se distingue aujourd’hui par ses prises de positions hostiles à l’Europe et l’Euro, sujets qui ont fait l’objet de nombre de conférences en France et à l’étranger.

Sur la politique étrangère de la France, il dénonce une ligne pro-américaine et déplore l’absence d’une diplomatie française indépendante défendant les intérêts du pays.

L’UPR milite pour la sortie de l’Union européenne, de la zone euro et de l’OTAN. Le parti et son président sont décrits comme souverainistes, antiaméricains et en dehors du clivage droite-gauche.

Asselineau estime qu’il est boycotté par les médias dont une bonne partie, dit-il, et il cherche à faire reconnaître sur internet par ce qu’il appelle le cybermilitantisme soutenu par un intense lobbying.

Sur le Moyen-Orient, l’UPR estime que la politique française n’est pas objective et adopte le principe de deux poids et deux mesures rappelant à titre d’exemple qu’après la tuerie de Gaza la France a invité « les deux parties à faire preuve de retenue ».

Le Liban, dit-il, c’est la présence de la France.

A sujet de la nouvelle page des relations franco-libanaise ouverte par le président Macron, il reste réservé et déclare qu’il faut attendre du concret, notamment après les trois conférences internationales sur l’aide au Liban tenues à l’initiative de Paris. Notre parti, affirme M. Asselineau est le seul parti français à condamner Israël l’invitant à respecter les résolutions des Nations Unies.

A Beyrouth, le chef de l’UPR donnera deux conférences, une à caractère politique et une autre sur l’euro.