France Culture : Les tensions au Moyen-Orient vont-elle changer le cours… du pétrole? avec Francis Perrin

Les tensions au Moyen-Orient vont-elle changer le cours… du pétrole? avec Francis Perrin directeur de recherche à l’IRIS (Paris) et chercheur associé au Policy Center for the New South, à Rabat. 

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L’Iran a libéré jeudi dernier 7 des 23 marins du pétrolier britannique Stena Impero, arraisonné en juillet par l’Iran.• Crédits : HASAN SHIRVANI / MIZAN NEWS AGENCY – AFP

Congrès mondial de l’énergie, conférence de l’OPEP : les pays producteurs de pétrole ont les yeux rivés sur son prix sur les marchés. Pour l’instant en baisse, il pourrait subir l’impact des tensions dans le Golfe et du détroit d’Ormuz. Entretien avec le chercheur Francis Perrin.

D’après les estimations publiées par l’Opep, la production de pétrole par ses pays-membres a augmenté de 80 000 barils par jour au mois d’août… Certains pays comme l’Irak n’ont pas écouté les recommandations des autres pays membres de maintenir leur production sous un certain seuil pour ne pas voir s’effondrer les prix… Alors pourquoi les cours ne se sont-ils pas effondrés? Pour des raisons géopolitiques que nous explique Francis Perrin de l’IRIS.

Depuis la fin 2016, on observe une tendance intéressante : dix pays qui ne font pas partie de l’Opep coopèrent avec elle pour essayer d’influer sur le marché pétrolier mondial et sur le prix du pétrole. La Russie par exemple travaille avec les pays-membres, dont l’Arabie Saoudite, pour les aider à maîtriser leur production… et veiller à ce que les prix restent à des prix intéressants pour tous les pays producteurs. La Russie elle-même est très dépendante de ses exportations.