Selon Adel Bakawan, directeur du Centre français de recherche sur l’Irak (Cfri), les tensions politiques actuelles dans le pays, nées des résultats des législatives du mois d’octobre et exacerbées par le récent bras de fer autour de la formation d’une majorité parlementaire, font planer au-dessus du pays « le risque d’une guerre civile ».
La tension politique est tellement vive en Irak, trois mois après les législatives du 10 octobre, que des députés en sont venus aux mains, le 9 janvier, lors de la séance inaugurale du Parlement. Mahmoud al-Machhadani, qui présidait la séance en tant que doyen de l’assemblée, a même dû être évacué en raison des altercations provoquées par les débats autour de la formation d’une coalition parlementaire.
Une question politique capitale puisqu’il reviendra à cette coalition de choisir le prochain Premier ministre et les futurs membres du gouvernement. Problème, deux camps antagonistes chiites revendiquent la majorité parlementaire. LIEN VERS L’ARTICLE