Paris, le 8 avril 2021 – A l’issue d’une 2ème consultation internationale*, l’Observatoire de l’expatriation Banque Transatlantique donne la parole aux Français établis hors de France et éclaire l’évolution de leur situation. Comment les expatriés ont-ils vécu la crise ? La pandémie remet-elle en cause les ressorts de l’expatriation ? Quel regard les expatriés portent-ils sur l’image de la France à l’heure de la Covid ?
- Plus de trois-quarts des Français de l’étranger déclarent que la crise sanitaire remet en cause les déplacements des personnes (78%), ainsi que la mondialisation et son modèle (77%).
- 48% des expatriés ont jugé la crise sanitaire difficile à vivre et près d’un quart (23%) confient avoir perdu tout ou partie de leurs revenus.
- Pour autant, 90% des Français expatriés se disent satisfaits de leur expatriation et 84% recommanderaient l’expérience à leur entourage.
Les expatriés français face à la crise
48% des Français vivant à l’étranger ont jugé la crise sanitaire difficile à vivre
A l’exception notable de l’Océanie, où la crise a été jugée relativement plus facile à vivre (63%), les expatriés français ont vécu la crise sanitaire plutôt difficilement (38%) voire très difficilement (10%).
Une perte de revenus mais plus de temps pour soi et la famille
Des conséquences financières, mais aussi psychologiques et sociales : 23% ont perdu tout ou partie de leurs revenus, 21% étaient inquiets de perdre leur travail et 7% déclarent avoir perdu leur emploi. Toutefois, la crise sanitaire a eu un impact positif, notamment pour les actifs qui ont apprécié de pouvoir passer plus de temps en famille (62%) et de voir leur rythme de vie ralentir (44%). Elle a également permis aux jeunes expatriés de développer de nouveaux projets (41%).
81% des actifs estiment que leur entreprise a bien géré la crise sanitaire
Les actifs soulignent notamment l’agilité dont leur entreprise a fait preuve pour faire face à la crise : 78% jugent qu’elle a su mettre en place des solutions permettant de travailler à distance. Par ailleurs, ils reconnaissent que leur pays d’accueil a fait le nécessaire pour maintenir les emplois pendant la pandémie (63%).