Elias Masboungi de nouveau élu Président de la Presse Etrangère en France

Elias Masboungi élu Président de la Presse Etrangère en France

Elias Masboungi élu Président de la Presse Etrangère en France

Elias Masboungi élu Président de la Presse Etrangère en France

Ceux d’entre vous qui me connaissent se souviennent de ma présidence deux années durant à la tête de l’APE (2001 et 2002), où plus de cent activités et voyages de presse à l’étranger ont été organisés comme on pourra le constater à la lecture des rapports des annuaires des années concernées.

Aux côtés de mon prédécesseur, le regretté Ruggiero de Pas auquel je rends ici un grand hommage et avec Gideon Kouts et Antonio Goût de Montellano, nous avions initié et concrétisé – avec le Quai d’Orsay, le ministère des Finances et des institutions publiques et privées – le CAPE (Centre d’accueil de la presse étrangère) dont les annales témoignent de grands événements signés APE. Sans parler des somptueuses fêtes ayant marqué le cinquantenaire et les 6O ans de la création de notre association avec plus de deux mille invités.

Président d’honneur de l’APE depuis 2003, en plus de mon activité journalistique, de ma présence sur les plateaux des TV et radios français comme consultant spécialisé du Moyen-Orient,  je me suis consacré à la création de l’association «Trilogue F.E.O.» dont la vocation est d’organiser des voyages et des conférences de presse et à celle d’un webmedia  Triloguenews.com qui survole l’info au  Moyen-Orient, au Maghreb et dans les pays du Golfe tout en servant de relais à des médias français et européens.


L’association de la presse étrangère rassemble plusieurs centaines de journalistes, dont nombreux accrédités auprès du Ministère des Affaires Étrangères.

Le syndicat de la presse étrangère a été la plus ancienne association des journalistes en France. Ses origines remontent de fait à l’année 1879 en vue de sa création officielle en 1883. Depuis sa création en 1944 en tant qu’association, l’APE joue un rôle prépondérant et irremplaçable en France. 

Tous les journalistes sont basés à Paris comme correspondants de la presse écrite ou audiovisuelle ; ils sont issus d’une soixantaine pays des cinq continents.

La vocation de l’APE est de faciliter le travail de ces journalistes afin de leur permettre de mieux couvrir l’ensemble des domaines de l’actualité et de la vie française. A cette fin, elle organise des rencontres-débats avec des invités de renom, de tous horizons, hommes politiques, dirigeants d’entreprises, personnalités du monde de la culture, scientifique, sportive mais elle organise aussi des visites culturelles et des voyages.

Ces rencontres se font dans différents lieux prestigieux, ou bien, sous forme de petits déjeuners ou déjeuners dans les ministères ou autres institutions. Les activités sont proposées et organisées par nos membres pour nos membres. Ils s’y inscrivent en fonction de leur intérêt professionnel et de leur disponibilité.

C’est ainsi, qu’inversement, l’APE offre à ses invités la possibilité de rencontrer une sélection de correspondants étrangers, couvrant l’actualité française et toujours à l’affût des sujets d’actualité.


M. Jean-Yves LE DRIAN, ministre de l’Europe et des affaires étrangères

La crise du Covid-19 aura bouleversé bien des habitudes et des certitudes. Mais, loin de nous propulser du jour au lendemain dans un monde nouveau, elle a en réalité servi de catalyseur à quelques-unes des tendances les plus préoccupantes de ce qu’il est déjà convenu d’appeler le  « monde d’avant ». Dans un contexte d’anxiété propice à toutes les mystifications, on a vu par exemple les manipulations de l’information se multiplier. Elles ont ajouté de la confusion à une situation déjà extrêmement complexe et, ce qui n’est pas moins grave, brouillé dans le débat public la frontière qui sépare le fait établi de la simple allégation, au risque de saper la possibilité même du dialogue rationnel dans nos sociétés. Même en pleine pandémie mondiale, il n’est que trop évident que les jeux de puissance et d’influence se sont poursuivis, par d’autres moyens.

Pourtant, les digues ont tenu. Ce raz-de-marée de nouvelles fausses ou biaisées n’est parvenu ni à nous paralyser, ni à nous plonger dans la discorde. Et c’est aux journalistes qui, sur tous les continents, ont continué à porter une conception exigeante de leur mission que nous le devons. Dans des circonstances parfois très difficiles, ils n’ont jamais cessé de se battre pour apporter à leurs concitoyens une information fiable et utile. Ne faisant que leur métier mais tout leur métier, ils prennent ainsi une part considérable à la lutte contre le virus. Et je veux, à vous-mêmes et, à travers vous, à vos confrères du monde entier, dire toute notre estime et notre gratitude.

Cette crise l’a donc rappelé : les journalistes sont des gardiens de la démocratie. C’est de leur rigueur qu’elle tire sa force : la force de la transparence, la force des données objectives sur lesquelles chacun peut se forger une opinion éclairée et critique, la force du pluralisme et du débat.

Cela nous oblige : réciproquement, l’un des premiers devoirs des démocraties est de défendre l’indépendance de la presse et la sécurité des journalistes. L’an dernier seulement, 49 de vos confrères ont trouvé la mort en exerçant leur métier, près de 400 étaient emprisonnés et 57 retenus en otage. Au cœur même d’un continent passionné attaché aux droits de l’Homme et à la liberté, la journaliste maltaise Daphne Caruana Galizia et le journaliste slovaque Jan Kuciak ont été lâchement assassinés, respectivement en 2017 et 2018. Autant de scandales, autant de menaces pour nos valeurs et nos principes.

C’est pourquoi la diplomatie française s’engage aux côtés de tous ceux qui, à travers le monde, se battent pour défendre la liberté d’informer et d’être informé. Une cinquantaine de nos partenaires ont déjà rejoint le « Partenariat information et démocratie » que nous avons lancé avec Reporters sans frontières et portons désormais dans le cadre de l’Alliance pour le multilatéralisme, afin de promouvoir l’accès à une information libre, pluraliste et fiable.

A l’orée d’une décennie dont le dernier Classement mondial de la liberté de la presse établi par RSF nous prévenait qu’elle sera « décisive pour l’avenir du journalisme », cet engagement restera pour nous une priorité constante et absolue.