INEXPLORE N°48 : Divine Egypte par Florence Quentin, égyptologue

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Divine Egypte

 

divine-egypte-par-florence-quentin-egyptologuepar Florence Quentin, égyptologue, essayiste et journaliste française

Le mythe de Cléopâtre est parvenu jusqu’à nous, sa beauté, sa force, son pouvoir ne nous sont pas inconnus et ont traversé les siècles et les frontières. Sans doute parce que le féminin et l’érotisme avaient une place particulière en Égypte ancienne et y étaient célébrés. (…)

« La bouche de mon aimée est un bouton de lotus, Ses seins sont des pommes d’amour,
Ses bras sont des étaux,
Son front est le cerceau de l’acacia
Et moi je suis l’oie sauvage.
Mes regards montent vers sa chevelure, un appât,
Et je suis pris dans le piège. »

(…) Pour les Egyptiens, en effet, sentir bon est essentiel, car associé à la pureté rituelle et à la santé : on dépose sur sa perruque des cônes parfumés, à base de graisse animale et d ’huiles aromatiques qui, en fondant, nourrissent les cheveux de parfums exotiques — une tradition qui persiste en Afrique. Si elle est parfumée, la défunte égyptienne pourra se déplacer éternellement dans un nuage odorant, ce qui la sanctifiera également. Car les parfums sont aussi utilisés dans un but sacré – communiquer avec les divinités : « L ’Egypte a été le berceau de la parfumerie et les premiers parfums ont été faits par les prêtres dans l ’enceinte des temples », précise Annick Le Guérer, philosophe et historienne de l’odorat. « Ils brûlaient des gommes de résine aromatique, comme l ’encens ou la myrrhe -petit à petit, ils y ont ajouté des fleurs de genêt, du styrax, du raisin sec ou encore du jonc odorant. » (…)  LIRE L’INTEGRALITE DE L’ARTICLE SUR LE SITE D’ANNICK LE GUERER