DEUX POIDS ET…TROIS MESURES

En politique et dans divers domaines de la vie, on condamne les deux poids et deux mesures avec tout ce que cela implique de débats, polémiques et querelles.

Pour parler de la communication en temps de guerre, ce phénomène devient choquant et même mortel pour ceux qui lisent, entendent suivant à la lettre l’actualité telle que rapportée par les médias.

Championne des  «deux sons et deux images », une grande chaîne, LCI pour ne pas la nommer…a diffusé en boucle, des heures durant, les « horreurs » du bombardement d’un hôpital israélien évacué de ses malades et soignants, raid qui n’a fait que des blessés légers. On ne pouvait pas dès lors s’empêcher de penser à la dizaine d’hôpitaux de Gaza réduits en cendres avec leurs occupants sous le faux prétexte d’abriter dans leurs sous-sols des tunnels et d’entrepôts d’armes et de munitions. 

La télévision israélienne n’avait alors montré que des entrepôts souterrains avec, crime abominable…, des systèmes d’éclairage et de ventilation ou des amas de ferraille avec des mitraillettes déposées là pour les besoins du film.

Pour la presse écrite, même supercherie signée par une cohorte d’experts, analystes et autres spécialiste qui, comme la légende de la « paille et la poutre », nous abreuvent de décryptages honteusement savants et insultants pour l’intelligence

Ces mêmes commentateurs étant également sur certaines fréquences pour comparer l’incomparable et minimiser l’abominable.

Ainsi va la guerre des ondes où la propagande écrase souvent la communication.

Avec, là aussi, ses spécialistes, ses stratèges et ses méthodes.

Pour les trois catégories de médias, on pourrait bien dire « Trois poids et trois mesures ».

Pour les médias en ligne, on peut emprunter l’anglicisme «double standards et aller même  jusqu’au « multiple standards ».

                                                                                                       E.M.