De l’Algérie à l’Irak, comment fonctionne la corruption

De l’Algérie à l’Irak, comment fonctionne la corruption
Alger, 9 avril 2019. Manifestation anti-gouvernementale. Sur la pancarte : « [...] mon pays se noie dans un océan de corruption » Stringer/AFP

Deux cas d’école : l’Algérie et l’Irak, à propos d’un phénomène qui concerne tout le monde arabe, et bien au-delà.

Orient XXILa dénonciation rituelle de la corruption des régimes en place est le pont-aux-ânes des opposants en mal de projet politique alternatif ou de programme de rechange. De Moscou à Bagdad, l’anti-corruption remplace les idées politiques et sème souvent l’illusion, sinon la manipulation. Rien de tel avec Corruption et prédation dans l’exercice du pouvoir qui traite de deux cas fort dissemblables, l’Algérie et l’Irak.

Son éditeur, Assafir Al-Arabi est une originalité sur la scène médiatique arabe. Dirigé par Nahla Chahal, il se veut indépendant, et publie depuis Beyrouth des analyses pointues sur la région dont les auteurs sont arabes, influents et bien enracinés dans les réalités de leur pays. Ils sont chercheurs, journalistes, blogueurs, universitaires, cinéastes ou architectes et se déploient depuis la vague des révolutions arabes en 2011. Leur activité est considérable : plus de 6 000 articles et contributions en dix ans, rédigés par plus de 250 auteurs et autrices, dont beaucoup de jeunes. Assafir Al-Arabicollabore au réseau Médias Indépendants sur le monde arabe auquel participe Orient XXI.

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