Dans les airs puis dans la mer, le terrifiant prototype de torpille chinoise propulsée au bore

Et bientôt sous terre, aussi? | Taylor Peake via Unsplash

Le terrifiant bidule, d’une longueur de 5 mètres, atteindrait d’abord 2,5 fois la vitesse du son à une altitude de 30.000 pieds, soit celle de croisière des avions de ligne, sur une grande distance de 200 kilomètres.

Il pourrait ensuite plonger vers la surface marine pour les 20 bornes suivantes, avant de se transformer en torpille en bonne et due forme sur les 10 kilomètres le séparant de sa cible finale.

En utilisant alors une propulsion par supercavitation, technique «permettant à un objet de produire un gaz chaud, assez chaud même pour vaporiser l’eau, qui enveloppera l’objet afin de réduire le frottement de l’eau» selon la définition de Wikipédia, il pourrait enfin tracer à une vitesse de 100 mètres par seconde, puis «boum!».

Li Pengfei, à la tête de l’équipe de scientifiques proposant cette solution, explique –assez logiquement– qu’un tel engin, sa grande portée et son unique double mode de transport permettrait «d’augmenter grandement sa capacité de pénétration».

Le challenge principal rencontré par Pengfei et son équipe de l’Université nationale de technologie de défense, dans le Hunan, réside dans le mode de propulsion, qui doit être à la fois capable de pousser le missile dans l’air et la torpille dans l’eau.

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