
Genève (CICR) – Alors que le froid hivernal s’installe et que les attaques contre les infrastructures privent les habitants de chauffage et d’électricité, les civils courent un risque accru d’être blessés ou tués par des mines terrestres et des munitions non explosées.
L’absence de chauffage oblige en effet davantage de personnes à aller chercher du bois pour se chauffer dans les forêts où ces armes, recouvertes par la neige et la glace, sont plus difficiles à détecter.
« Enfouie dans les terres agricoles et les quartiers, chaque mine ou munition non explosée a le potentiel de détruire des vies », s’inquiète Ariane Bauer, directrice régionale pour l’Europe et l’Asie au Comité international de la Croix-Rouge (CICR). « Les mines ne doivent pas être utilisées, et nous appelons les parties au conflit à marquer et à nettoyer les zones contaminées dans le plus bref délai possible et à informer les civils des dangers ». LIRE LE COMMUNIQUE.