Arabie saoudite. Pourquoi Washington ne peut pas se débarrasser de Mohamed Ben Salman

Pourquoi Washington ne peut pas se débarrasser de Mohamed Ben Salman
HO/Saudi Royal Palace/AFP (2019)

Malgré les déclarations faites durant sa campagne présidentielle, Joe Biden n’a pas vraiment infléchi sa politique saoudienne, ni même l’implication des États-Unis dans la guerre du Yémen.

Orient XXILe poids du complexe militaro-industriel comme l’emprise du prince héritier Mohamed Ben Salman sur le pouvoir sont autant d’obstacles à une révision des rapports avec Riyad.

Mohamed Ben Salman (MBS) est sans aucun doute un allié inquiétant et embarrassant de l’administration de Joe Biden. Certes, le président américain n’a pas attaqué personnellement le prince héritier d’Arabie saoudite et son dirigeant de facto, comme il l’a fait avec son homologue russe en le qualifiant de meurtrier. Mais pendant sa campagne électorale, il avait accusé le royaume de se comporter comme un « État voyou ». À l’époque, l’espoir s’était levé de voir les États-Unis « punir » le prince sanguinaire, et intervenir de diverses manières pour l’isoler, limiter son pouvoir, et peut-être le remplacer le moment venu. Certains considèrent encore que cette tâche est dans l’agenda du président américain, même si elle a été reportée.

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