Le Président Erdoğan a rappelé que, après deux années de génocide, la première étape vers une paix durable à Gaza avait été franchie ces derniers jours. Soulignant qu’après l’accord de cessez-le-feu, même si c’est avec une certaine amertume et des cœurs meurtris, les habitants de Gaza ont enfin pu respirer un peu, il a déclaré que les visages des enfants s’étaient illuminés, que les civils déplacés par les bombardements israéliens étaient retournés dans les lieux dont ils avaient été expulsés de force.
« Dieu merci, l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza s’est accélérée. Nos camions d’aide humanitaire ont eux aussi commencé à y parvenir », a-t-il affirmé, ajoutant que ces développements, après deux années d’oppression, apportaient de l’espoir et un certain apaisement aux cœurs.
Dimanche, 716 camions d’aide humanitaire turcs sont entrés dans la bande de Gaza. C’est le plus grand nombre d’aides ayant pénétré à Gaza depuis plusieurs mois.
Le Président Erdoğan a également souligné que tout ne s’arrêtait pas avec l’accord de cessez-le-feu, déclarant : « Désormais, une épreuve bien plus grande attend le monde islamique et l’humanité. Tout d’abord, il faut s’assurer qu’Israël tienne les engagements qu’il a signés. Comme il l’a fait à de nombreuses reprises par le passé, il ne faut pas lui permettre de se retirer de l’accord sous un prétexte quelconque. Deuxièmement, il faut reconstruire Gaza rapidement.»
Rappelant qu’Israël avait rendu 85 % de Gaza inhabitable, pollué ses eaux, détruit ses jardins, démoli ses bâtiments, bombardé ses écoles, ses hôpitaux et ses mosquées, et anéanti toute infrastructure, il a déclaré : « Avant que l’hiver ne s’installe, des mesures doivent absolument être prises pour sortir nos frères et sœurs de Gaza de ces abris de fortune. En tant que Turquie, nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir dans ce domaine également. Nous voulons la stabilité dans notre région, la sécurité pour tous. Ce que nous souhaitons pour nous-mêmes, nous le souhaitons aussi pour les opprimés de Palestine, de Syrie, du Soudan et du Yémen. Si Dieu le veut, nous continuerons à œuvrer dans cet esprit. »
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