
Le délai expire vendredi 9 mai. Le collectif Urgence Palestine avait dix jours à compter de sa notification par courrier du projet de dissolution annoncé par le ministre de l’intérieur, Bruno Retailleau, pour présenter ses observations. Cette annonce a consterné les milieux propalestiniens en France et suscité de nombreuses réprobations. Urgence Palestine est en effet le plus récent et le plus actif des collectifs de solidarité avec le peuple palestinien depuis le 7 octobre 2023 et les massacres à caractère terroriste perpétrés par le Hamas puis la guerre de destruction menée par l’armée israélienne contre Gaza.
Le délai expirait vendredi 9 mai. Le collectif Urgence Palestine avait dix jours à compter de sa notification par courrier du projet de dissolution annoncé par le ministre de l’intérieur, Bruno Retailleau, pour présenter ses observations. Cette annonce a consterné les milieux propalestiniens en France et suscité de nombreuses réprobations. Urgence Palestine est en effet le plus récent et le plus actif des collectifs de solidarité avec le peuple palestinien depuis le 7 octobre 2023 et les massacres à caractère terroriste perpétrés par le Hamas puis la guerre de destruction menée par l’armée israélienne contre Gaza.
Une place de Stalingrad remplie de keffieh, de drapeaux palestiniens et de slogans antifascistes ; dressés au vent comme d’indissolubles symboles de résistance. Pour protester contre les procédures engagées par le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau le 30 avril dernier à l’encontre du groupe antifasciste la Jeune Garde et du collectif pro palestinien Urgence Palestine, un rassemblement s’est organisé ce mardi 6 mai. De nombreux députés et militants ont pris la parole devant plusieurs centaines de personnes, réunies en soutien aux deux organisations visées.
« Nous devons leur montrer que lorsqu’on s’attaque aux mouvements sociaux, on riposte, et on ne restera pas silencieux », appuie Yasmine. Première de la soirée à prendre la parole, l’étudiante palestinienne tient à souligner le contexte particulièrement violent dans lequel Urgence Palestine doit encaisser l’annonce de sa dissolution prochaine, « au moment où le siège fait rage à Gaza et où la famine criminelle de l’occupation israélienne est la plus violente », tempête-t-elle. Un coup dur également pour la Jeune Garde, cofondée par le député insoumis Raphaël Arnault.
Mais, loin de se laisser abattre, celui-ci rappelle les victoires, et l’impact qu’a déjà eu le groupe militant. « Lorsqu’on a commencé le travail à Lyon en 2018, il y avait cinq locaux d’extrême droite. Tout le monde nous prenait pour des fous, tout le monde disait que c’était perdu d’avance. Pourtant, on s’est retroussé les manches et on avait réussi à fermer, en juin 2024, l’ensemble des locaux néonazis de la ville. »