L’évacuation de l’Afghanistan, la guerre en Ukraine et des réponses partielles aux revendications des travailleurs migrants ont remis l’émirat du Golfe au centre du jeu. Il se prépare à la Coupe du monde de football, du 21 novembre au 18 décembre 2022. Et se rapproche de l’Europe, qui lorgne vers son gaz naturel pour réduire sa dépendance vis-à-vis de la Russie.
Depuis une décennie, une partie de l’attention au sujet du Qatar s’est portée sur le droit du travail dans cet État du Golfe, depuis qu’en 2010 il s’est vu attribuer par la Fédération internationale de football (FIFA) l’organisation de la Coupe du monde 2022. Le Qatar reste la cible des critiques des groupes de défense des droits humains, malgré la mise en œuvre de réformes profondes de son système de kafala, (le « parrainage » de la main-d’œuvre étrangère), qui a longtemps mis les travailleurs à la merci de leurs employeurs. LIEN VERS L’ARTICLE