Plusieurs Etats sont accusés d’avoir eu recours à un logiciel espion israélien pour cibler des journalistes, des opposants mais aussi des membres de gouvernement et des chefs d’Etat.
Ils sont militants, journalistes, opposants politiques, mais aussi chefs d’Etat comme Emmanuel Macron. Tous ont été ciblés, voire espionnés, par un logiciel élaboré par l’entreprise israélienne NSO et appelé Pegasus. Cette enquête, révélée dimanche par le consortium de journalistes Forbidden Stories, auquel appartient la cellule investigation de Radio France, ne cesse d’avoir des répercussions à travers le monde, interrogeant notamment les pratiques de pays pourtant alliés de la France. Franceinfo résume ce que l’on sait de ce scandale international.
Un logiciel espion israélien ultra-sophistiqué
L’enquête du consortium de journalistes Forbidden Stories porte sur le logiciel-espion de la société israélienne NSO Group : Pegasus. Celui-ci s’introduit dans un smartphone et permet d’en récupérer les messages, photos, contacts et même d’écouter les appels de son propriétaire. Il peut aussi prendre le contrôle du micro, transformant le téléphone en mouchard, et géolocaliser l’appareil. Il fait l’objet d’enquêtes dans les médias depuis 2016, à la suite de l’alerte d’un dissident émirati défenseur des droits humains, Ahmed Mansoor, condamné à dix ans de prison. LIRE L’ENQUETE COMPLETE