SYRIE NOIRE ET NOIRS DESSEINS

Hier Gaza, aujourd’hui la Syrie…

Autre scène, autres acteurs mais un même scénario diabolique fait de mille et un pièges dont le dernier de se refermer sur Damas. On a commencé par congatuler chaudement Ahmad Al-Chareh d’avoir libéré son pays de la dictature et des horreurs du régime Assad en ignorant délibérément les écueils et dangers d’une guerre sans fin dont on ne voit aujourd’hui que les premières escarmouches.

Un excellent thriller signé Bibi-Trump avec en épilogue chapitre une victoire du premier et une domination du second qui parle d’un remodelage porteur d’un siècle bonheur et de prospérité. 

Ce piège fatal alterne, pour la Syrie des promesses mirobolantes et des flambées mi-éteintes pour mieux préparer la « paix abrahamique » promise. 

A Gaza et en Syrie trêves vite rompues et flambées mal éteintes se succèdent pour exténuer l’Arabe tout en fragilisant l’Israélien. 

Pompiers contre incendiaires, l’objectif étant l’élimination de toute velléité de poursuivre la lutte. Le but du duo diabolique précité étant d’affaiblir les héritiers des empires perse et ottoman.

Et ce serait à la Maison Blanche de décider du bon momentum et pacifier cette Méditerranée orientale pour en faire une zone propice aux investissements arabes, occidentaux et internationaux.

La bataille qui oppose aujourd’hui le nouveau régime de Damas l’autorité aux Druzes avait commencé en 1946 lorsque ceux-ci réclamaient une autonomie aussitôt refusée par le premier président de la Syrie indépendante, Chucri Kowatli et ses successeurs civils et militaires qui ont mené au régime de fer des Assad.

C’est donc ce même antagonisme coriace qui revient en scène aujourd’hui entre un peuple druze disséminé dans les pays environnants et un pouvoir syrien au pied d’argile avec un constat pressenti qu’aucune des deux parties ne pourra gagner.  

Le pays des Omeyyades peut maintenant accéder au titre d’Homme Malade que détenait jadis la Turquie ottomane.

                                                                                                              E.M.