SEPTEMBRE NOIR II…

A la rentrée difficile au triple niveau politique, économique et social, s’ajoute en France un septembre noir diplomatique du fait de la confrontation avec Israël et son vaillant parrain américain.

Premières escarmouches, en juillet lorsque le Président Macron annonce que La France et des pays européens et amis reconnaîtront l’Etat de Palestine à l’Assemblée générale de l’ONU provoquant un tollé de la bande à Bibi qui a aussitôt accusé Paris d’être un nouveau pôle de l’antisémitisme et un supporter du terrorisme mondial.

Et c’est de Washington qu’est venu le premier coup par la violente diatribe de son nouvel ambassadeur, le sulfureux Charles Kushner père du gendre et ancien conseiller de Donald Trump. Avec dans ses bagages un CV plutôt controversé. Plus précisément une condamnation en 2005 pour fraude fiscale et chantage qui lui avait valu 14 mois de prison.

M.Kushner va plus loin que Benjamin Netanyahou et adresse une lettre à Emmanuel Macron dénonçant « l’absence d’action suffisante » du gouvernement français face à «la flambée d’antisémitisme » dans le pays. Propos vite dénoncés par le Quai d’Orsay qui réfute les allégations de l’ambassadeur et le convoque en vain pour lui signifier que ses propos violent la convention de Genève qui consacre le devoir de ne pas s’immiscer dans les affaires intérieures d’un pays tiers qui, de plus, est lié à la France au niveau transatlantique.

Cette « affaire à suivre » pourrait s’envenimer du fait d’une mobilisation des lobbies juifs en France qui auraient consacré un demi-million d’euros à des influenceurs, analystes, enquêteurs et journalistes pour décrier la France et son Président.

Avec en perspective, peut-être, des scandales financiers et des affaires de mœurs.

                                                                                                     E.M.