Edito du 28 mars 2020 : L’AVANT-CV ET L’APRES-CV (Coronavirus) par Elias Masboungi

Par Elias Masboungi

L’AVANT-CV ET L’APRES-CV

Le fléau nommé « Covid19 » ayant également infecté l’actualité, il devient de plus en plus difficile de « survoler » les événements conformément à la devise de «triloguenews.com» puisque le prisme déformant du virus nous impose désormais de voir les choses autrement. C’est-à-dire en tenant compte des paramètres stratégique, social et macro-politique.

Autre contrainte : se projeter dans le temps sur la base de  l’avant CV (Covid19) et l’après CV pour faire œuvre utile et accompagner le au lecteur avide de chroniques pertinentes et objectives.
Car tout ce qui s’écrit, ou presque, en ce moment subit inéluctablement des données politiques, idéologiques, philosophiques qui compliquent les choses alors que l’exercice consiste justement à relativiser et à rationaliser.

En tout état de cause, le panorama de notre bonne vieille terre nous permet de constater qu’elle continue de vivre dans tous ses méridiens des guerres, crises et troubles déjà assez fatales et destructives. Le virus ayant créé un choc démultiplicateur plus grave encore.

Le problème étant que dans les zones de guerre on continue à se battre avec la même violence et que dans les pays en crise on s’écharpe avec la même fougue, comme si l’ennemi suprême n’existait pas.

Sur les champs de bataille yéménites, « business as usual » et dans les autres points chauds de la région et du monde, la même volonté et la même avidité de gagner. Sans parler des places boursières et du monde des finances où chacun voit à sa manière l’avenir proche et lointain.

Ailleurs, la règle d’or du « gouverner c’est prévoir » est oubliée et les puissances supposées « grandes » engendrent des résultats mitigés malgré les billions disponibles.

Au Moyen-Orient et dans les pays du Golfe, bonne coopération avec l’OMS mais application inégale des consignes et discriminations entre « Nationaux » et étrangers.

Pendant ce temps l’Egypte et la Turquie souffrent d’un manque de communication aggravé par un mutisme délibéré qui bloque toute action à l’échelon national.

La valse des trillions amorcée hier encore par le G7 intervient en même temps qu’un constat d’une détérioration rapide et générale dans le monde.

Face aux décalages des uns et aux dérapages des autres, un effort planétaire est demandé pour financer et accélérer les recherches scientifiques et autres face à l’ennemi commun.