Du 28 mars au 28 juillet 2019, l’Institut des Cultures d’Islam présente C’est Beyrouth, exposition curatée par Sabyl Ghoussoub.
From 28 March to 28 July 2019, the Institut des Cultures d’Islam in Paris presents ‘This is Beirut’, a photography exhibition.
Les œuvres de seize artistes photographes et vidéastes témoignent de la place de l’individu, de la religion et de la communauté à Beyrouth aujourd’hui, depuis le conflit israélo-libanais de 2006.
Le spectre de la guerre
Point de départ de l’exposition avec la vidéo On War And Love de Fouad Elkoury, la guerre hante toujours les esprits des Beyrouthins. Elle se devine dans la série Abandon où Cha Gonzalez suit les excès nocturnes d’une jeunesse en quête de sens.
Beyrouth doit aussi faire face à de multiples crises politiques et migratoires, conséquences d’autres conflits passés et présents, comme le rappelle Dalia Khamissy en documentant le quotidien des réfugiés palestiniens et syriens.
Une ville multiconfessionnelle
La religion est omniprésente dans l’exposition, comme dans cette capitale où se côtoient dix-huit communautés à dominantes musulmanes et chrétiennes.
Le corps comme marqueur identitaire
La question du corps qui se marque, se sculpte, se couvre, se transforme, exulte ou s’oublie, traverse elle aussi l’exposition. Dans sa série Tatouages chiites, Hassan Ammar montre des miliciens du Hezbollah qui revendiquent leur appartenance religieuse jusque dans leur chair. Chez Les bronzeurs de Vianney Le Caer, la corniche de Beyrouth devient le point de rendez-vous d’une trentaine d’hommes qui se retrouvent tous les jours pour se muscler, bronzer et prier.
Des minorités ignorées
Les artistes invitent à découvrir des personnes souvent discriminées dans une société libanaise en constante mutation : Mohamad Abdouni saisit l’intimité d’une mère et de son fils transgenre ; Roy Dib lève un tabou sur l’homosexualité dans sa vidéo Mondial 2010. Myriam Boulos s’intéresse aux employées de maison étrangères exploitées par de riches familles. Enfin, le duo Khalil Joreige & Joana Hadjithomas (Prix Marcel Duchamp 2017) donne la parole aux migrants venus d’Afrique ou d’Asie avec l’installation vidéo Tout est vrai à découvrir dans le hammam de l’ICI.
Loin de la galerie de portraits, l’exposition propose de découvrir Beyrouth autrement, dans une décennie qui ne connaît ni la guerre, ni la paix.
Ce multiconfessionnalisme s’affiche dans l’espace public et intime, des processions portant le Christ en croix captées par Patrick Baz, en passant par les iftars photographiés par Natalie Naccache et jusqu’à la vidéo A Night in Beirut de Sirine Fattouh sur « El Tabbal », qui réveille les habitants avant l’aube pendant le ramadan.
The exhibition opening will take place on the morning of Wednesday, 27 March.
Seen through the eyes of sixteen photographers and video artists and curated by Sabyl Ghoussoub, the exhibition looks at today’s Beirut, its community, religion and individuals, since the Israeli-Lebanese conflict of 2006.
Among the emerging, known and recognized artists that are exhibited, there will be:
The award-winning duo Khalil Joreige & Joana Hadjithomas
Vianney Le Caer with his series Les Bronzeurs, presented for the first time in France
The processions carrying Christ on the Cross captured by Patrick Baz
Natalie Naccache’s iftars
Cha Gonzalez’s series ‘Abandon’, that follows the nocturnal excesses of youth in search of meaning
Mohamad Abdouni’s intimate and touching portrait of a mother and son duo
The daily life of foreign domestic workers exploited by rich families by Myriam Boulos
These are just some of the highlights of the exhibition.
Since 2006, Beirut has gone through many health, migration and political crises: this exhibition takes a look at the city today, focusing on the people who are most affected, its inhabitants. Far from a portrait gallery, the 15 artists on display invite us to widen our perception of the city.
I have attached the press release with more information about the exhibition.
Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web. Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que cela vous convient.J'ai compris