
Depuis des années et des mois, les hauts et moins hauts responsables libanais s’évertuent à plaider une cause doublement ardue. Celle de prouver que conformément aux accords en cours et aux récents contacts par pays amis interposés, l’armée libanaise accomplit dans le sud du pays et ailleurs sa difficile tâche de désarment du « Hezbollah ».
A la conférence du 18 décembre dernier tenue à Paris à l’initiative de la France et en présence de délégués américains, saoudiens et d’invités intéressés par l’avenir du Liban, le général Rodolphe Haykal, commandant-en-chef de l’armée libanaise, a fait un brillant état des lieux et informé l’assistance de la réalité du travail accompli sur le terrain face à la farouche résistance du « Parti de Dieu » et aux assauts quotidiens de l’armée israélienne omniprésente en territoire libanais.
Sur le thème du soutien total au Liban, les participants ont évalué la gravité de la situation et abordé pour la première fois le travail accompli par un « mécanisme » mis en place par les puissances amies constatant un grave déficit de communication entre les partes concernées et un manque d’information sur les opérations sur le terrain.
Réaffirmation de bonnes volontés à gogo, assurances unanimes de présence au chevet du pays du cèdre, propositions de nouvelles rencontres avec mille et une idées.
Mais rien sur des mesures ou des sanctions qui s’imposent contre Israël qui poursuit inlassablement son oeuvre destructrice même lorsque l’autorité libanaise tient compte parfois des arrogants communiqués israéliens sur des lieux et des personnes qui mettraient en danger la « Terre promise » et ses occupants.
Dès lors, triste constatation….
Soutien et promesses d’aides de toutes sortes au Liban mais rien de concret face à l’agresseur qui ne veut rien entendre.
Avec tout ce que cela nous réserve pour l’avenir proche et lointain.
E.M.
