Parution : « La révolution institutionnelle au Liban», une SOS et une lueur d’espoir par Elias MASBOUNGI

Paru aux « Editions Antoine », un livre d’actualité brûlante, signé par Amal Abou Zeid, préfacé par l’ancien ministre Antoine Baroud et intitulé LA REVOLUTION INSTITUTIONNELE AU LIBAN a été présenté à l’ambassade du Liban, rue Copernic par l’ambassadeur Rami Adwan entouré de l’auteur et du ministre Baroud.

Un ouvrage admirable fait de rétrospectives et références historiques de réflexions politico-juridiques et éclairages pour l’avenir.

Un acte de foi en le Liban rare et appréciable dans la noirceur du désespoir actuel.

Les arguments en faveur de la survie du Liban sous une formule fédérative qui a fait ses preuves dans nombre de pays multi-ethniques et pluricommunautaires sont convaincants dans la mesure où tous les Libanais l’adopteraient.

Les complications y sont bien entendu traitées et les moyens d’accéder à cette formule nouvelle clairement énumérées.

Plaidoyer solide et invitation ferme à tous les Libanais à se mobiliser, s’unir pour éviter le pire par un vote massif en métropole et dans le monde.

Le Liban moribond et privé de soins intensifs risque de connaître le sort de ces pays qui dans l’histoire ancienne et récente ont été rayés de la carte.

Le livre de Hikmat Abou Zeid : un véritable SOS et un appel pathétique pour une planche de salut.


La préface du livre :

Depuis l’accord de Taëf, le mode de gouvernance centralisé a échoué devant l’accomplissement de tous les principes constitutionnels prévus, à savoir, le développement équitable, la justice sociale et la croissance économique continue.

Comment refonder le système libanais, redéfinir son mécanisme de gouvernance en évitant de mettre sa « formule » en danger ? Comment préserver l’accord de Taëf en demandant son application intégrale surtout en matière de décentralisation tout en ayant le courage de discuter de ses failles en vue de l’améliorer ?

C’est dans ce sens que se mesure l’étendue de la décentralisation administrative et financière généralisée, dans la simple mesure où elle permet d’anéantir le monopole de l’oligarchie politico-financière et de libérer les Libanais du joug du clientélisme. Je me réjouis de voir en cette mutation administrative une « révolution institutionnelle » capable, à long terme, d’assurer le passage vers une citoyenneté à part entière, socle impératif de tout Etat civil et laïc. Hikmat Abou-Zeid