C’était le risque : cet exercice de discours inaugural de sa Présidence de l’Union Européenne était certes l’occasion d’affirmer son plan d’action européen, mais aussi de se confronter à des parlementaires Français, actuellement en campagne présidentielle française, et bien sûr contre lui, le réputé favori de cette prochaine échéance.
Après l’accueil d’introduction par la nouvelle Présidente du Parlement, la Maltaise Roberta Metsola, et l’hommage rendu à son prédécesseur, récemment décédé, David Sassoli, Emmanuel Macron a prononcé, pendant près de 30 minutes, un discours tout à l’honneur des « valeurs fondatrices » de l’Europe.
L’inventaire prévisible lui permettait d’aborder et d’insister sur ce qui fait la force de l’Union Européenne, cette union qui fait la force justement, cette union qui permet de compter sur la puissance retrouvée continentale, où la France, elle-même, se hisse à une sorte de leadership non avoué. LIEN VERS L’ARTICLE