D’UN SCANDALE À L’AUTRE…

Le 2e gouvernement «salamiste» libanais veut montrer qu’il est capable de mettre de l’ordre dans les finances publiques, première condition posée par le FMI pour gagner le pactole salvateur espéré.

Il a concocté un projet de loi – aussitôt transféré à l’Assemblée –  qui semble être le fruit de l’imagination des apprentis-sorciers qui ont mené le pays à la faillite.

 Rien d’étonnant donc que ce document comprenne des clauses associant le pouvoir du gouvernement aux décisions de la Banque Centrale.

Le texte comprend d’autres anomalies délibérément voulues et des dispositions subrepticement insérées pour parer à une réforme radicale salvatrice.

Le pacte diabolique entre les pouvoirs publics et les financiers véreux n’est pas près de céder la place à une collaboration claire, nette et saine pour sortir de l’impasse.

Ainsi et si nous avons bien compris on sauvera le bateau avec ceux qui ont causé son naufrage, c’est-à-dire par la Commission de contrôle des banques, témoin « privilégié » de notre descente aux enfers.

On aurait espéré une véritable initiative réformatrice qui briserait l’alliance diabolique d’un gouvernement pourri avec un pouvoir législatif complice, un pouvoir judiciaire paralysé et une bande de banquiers véreux.

Incorrigibles, que ces Libanais champions du monde de la corruption et médaillés d’or de la fourberie.

Il s’agit bien évidemment de ceux qui sont aux commandes et non des honnêtes gens victimes impuissantes de cette diabolique machination qui les mène d’un scandale à l’autre.

Que faire ? Quoi faire et qui peut faire ?

Mystère et boule de gomme…

                                                                                                                 E.M.