Un Beauvau de la sécurité pour échapper au Vendôme de la Justice

Un Beauvau de la sécurité pour échapper au Vendôme de la Justice

Un Beauvau de la sécurité pour échapper au Vendôme de la JusticeUn Beauvau de la sécurité pour échapper au Vendôme de la Justice.

Le « Beauvau de la sécurité » (on a échappé au « Grenelle » au bénéfice de la Place qui héberge le ministère de l’Intérieur) s’est ouvert le 25 janvier, dans une relative indifférence, Covid et prochain confinement obligent, malgré l’affaire Yuriy, du nom de cet adolescent lynché par une bande de jeunes de la banlieue voisine, le terme « jeune » procédant de l’amalgame, employé à dessein pour éviter d’en faire un autre.

La grand-messe de la sécurité fut surtout initiée par le président de la République sur fond de violence… policière. Quelques bavures, certaines racistes, furent montées en épingle, éclipsant une violence endémique, notamment dans les cités, une véritable haine anti-flic. Le racisme, l’antisémitisme, souvent l’islamisme, la haine de la France, la délinquance qui sévit dans une partie de cette population qui se dit elle-même racialisée (c’est leur obsession) est passé au second plan.

Emmanuel Macron veut une concertation nationale pour améliorer les pratiques policières et renouer les liens entre les Français et leur police. Quels Français ? Ils ont toujours été largement majoritaires à lui faire confiance. Bien plus que les politiques, les juges ou les médias. Renouer les liens entre la police et les jeunes électeurs, et accessoirement rassurer les forces de l’ordre qui ont le sentiment d’être abandonnées par le chef de l’État, lorsqu’il évoqua la violence policière et son racisme, comme s’il s’agissait d’un phénomène de grande ampleur.

Donc, place Beauvau, toutes les deux semaines, des experts et des élus vont phosphorer sur l’avenir de notre police. Il va falloir faire passer la loi de sécurité globale, qui ne plaît pas à certains jeunes et globalement à la gauche, et jouer la montre à l’égard d’une police dont les moyens rappellent parfois davantage le gendarme de Saint-Tropez que les policiers d’élite des séries américaines.

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