PRÉSERVER LE PARTENARIAT FRANCO-BRITANNIQUE par Renaud Girard

PRÉSERVER LE PARTENARIAT FRANCO-BRITANNIQUE

par Renaud Girard

Pour son premier déplacement à l’étranger, le nouveau premier ministre britannique se rendra, le mercredi 21 août 2019, à Berlin, puis, le lendemain, à Paris.

 

Crédit photo : AFP (Montage : Paris Match)

L’idée de Boris Johnson est-elle vraiment d’essayer d’obtenir un protocole de sortie de l’Union européenne (UE) différent de celui qu’avait négocié Theresa May, et qui avait été approuvé par le gouvernement britannique et par le Conseil européen mais rejeté par la Chambre des Communes ? Quand bien même l’Allemagne et la France voudraient subitement passer un dernier caprice aux Anglais, elles ne le pourraient pas, sans mettre en péril le concept de marché unique européen, qu’elles ont patiemment construit depuis la déclaration Schuman de 1950, et auquel elles restent très attachées.

Le marché unique met en œuvre quatre libertés : la libre circulation des biens, la libre circulation des capitaux, la libre circulation des services, la libre circulation des personnes. Comme la plupart des autres dirigeants européens, Angela Merkel et Emmanuel Macron estiment que ces quatre libertés ne peuvent bien s’exprimer qu’en même temps ; qu’elles se nourrissent l’une, l’autre ; et qu’il serait périlleux pour l’avenir de l’UE d’accepter l’idée d’un marché unique à la carte. LIRE LA SUITE