Ouvriers au Qatar : le rapport d’Amnesty International

imgresOuvriers au Qatar, le rapport explosif d’Amnesty International – par Pierre Moyon

« Les travailleurs migrants employés sur le chantier du Khalifa International Stadium à Doha pour la Coupe du monde de football de 2022 sont victimes d’abus, y compris de travail forcé dans certains cas », écrit Amnesty International dans un nouveau rapport rendu public ce jeudi.

« Après avoir fait des promesses durant cinq ans, la Fifa a en grande partie manqué à son devoir d’empêcher que la Coupe du monde ne soit bâtie sur un socle d’atteintes aux droits humains », déclare Salil Shetty, le secrétaire général d’Amnesty International. LIRE L’ARTICLE COMPLET


NovéthicCOUPE DU MONDE 2022 AU QATAR : LES DROITS BAFOUÉS DE MILLIERS DE TRAVAILLEURS MIGRANTS

La Coupe du monde 2022 sera-t-elle entachée de violation des droits des travailleurs ? Amnesty International sort aujourd’hui un rapport choc. Pendant un an, l’ONG a suivi des migrants embauchés pour la rénovation d’un stade à Doha et l’aménagement d’espaces verts alentour. Tous sont victimes d’abus, voire de travail forcé. Le gouvernement qatari, les entreprises présentes sur place, mais aussi la FIFA sont pointés du doigt.

Ils représentent 68% de la population qatarie. Et même 90% de la population active du royaume. 1,7 million de travailleurs migrants, pour la plupart originaires du Sud de l’Asie, sont venus tenter leur chance dans ce pays à l’ascension économique fulgurante. Un appel d’air renforcé par la tenue de la Coupe du monde de football en 2022. D’ici deux ans, le nombre de personnes travaillant sur les sites de la Coupe du monde va quasiment être multiplié par 10, pour atteindre le chiffre de 36 000 environ. De quoi inquiéter Amnesty International.  LIRE LA SUITE