Alors que les affrontements se poursuivent à Khartoum et dans d’autres villes du Soudan, des tirs nourris et des explosions se produisent à proximité de zones résidentielles densément peuplées et d’infrastructures civiles. Des victimes civiles sont signalées en divers endroits.
Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) appelle toutes les parties à respecter les obligations qui leur incombent en vertu du droit international humanitaire. Il s’agit notamment de faciliter le travail des organisations humanitaires, de prendre toutes les précautions possibles pour éviter les blessures et les pertes en vies humaines parmi les civils, d’assurer l’accès rapide et la sécurité des ambulances et du personnel médical, et de traiter tous les détenus avec humanité.
« Nous sommes extrêmement préoccupés par le fait que les combats touchent des zones densément peuplées. Les gens se réfugient dans leurs maisons », déclare Alfonso Verdu Perez, chef de la délégation du CICR au Soudan. « Nous demandons à toutes les parties de faciliter le travail des organisations humanitaires afin que nous puissions aider les personnes dans le besoin ».
Les habitants de grandes villes comme Khartoum sont fortement tributaires des infrastructures publiques. Tout dommage causé à ces installations peut perturber des services essentiels tels que les soins de santé, l’eau et l’électricité. Le CICR, en collaboration avec le Croissant-Rouge soudanais, suit de près la situation humanitaire à Khartoum et dans d’autres régions du pays, et se tient prêt à répondre aux besoins humanitaires urgents dès que la situation le permettra.