Le dernier espoir de sauver la Samir, fleuron du raffinage marocain

Le dernier espoir de sauver la Samir, fleuron du raffinage marocain

La plus grande raffinerie du Maroc, en sommeil depuis 2015, est plus proche de la fermeture que de la relance, comme le regrettent quatre partis politiques marocains parmi les plus influents.

Un long attentisme a caractérisé le gouvernement marocain, incapable de reprendre ou de revendre la Samir, la raffinerie la plus moderne du continent africain. Du coup, le groupe, à l’abandon, a perdu une part considérable de sa valeur. Même le coût d’une éventuelle remise en marche de la raffinerie devient de plus en plus élevé. Le gâchis est total.

Le sauvetage de la Samir est-il encore possible? Les initiatives des partis politiques se multiplient pour débloquer la situation. C’est au tour du parti de l’Istiqlal , le mouvement historique né pendant les années de l’indépendance, d’introduire une proposition de loi visant la cession de cette compagnie de raffinage à l’Etat. Ce texte a été transféré à la Commission des finances le 18 février dernier. Trois autres groupes politiques sont montés au créneau pour sauver eux aussi la raffinerie

Avant de discuter de grands principes, comme celui de l’intervention, même temporaire, de l’État – ce qui serait encore préférable à l’immobilisme – les parlementaires seraient fondés à désigner parmi eux les membres d’une commission d’enquête parlementaire et à solliciter, à l’avenir, l’avis d’économistes compétents en matière d’énergies fossiles et renouvelables. Nonobstant la sentence arbitrale tant attendue et à supposer que la raffinerie « reste sur le carreau », le gouvernement marocain ne ferait pas une erreur en mandatant un grand cabinet-conseil de fusion et acquisition rompu à ce genre de situation.

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