La technologie de Lisa Aeronautics doit rester française !

L’entreprise savoyarde LISA AIRPLANES qui a développé l’hydravion AKOYA, le seul au monde à être équipé de foils, a cessé ses activités et ses actifs ont été mis en vente. Ils comprennent les marques, brevets, moules et outils de production et le prototype n°3 de l’AKOYA qui vole et décolle/atterrit sur terre, eau et neige.
Notre entreprise, L’HYDROPTERE 2.0, spécialisée dans la R&D à l’interface eau/air composée d’une équipe d’experts de l’aéronautique et du naval, a émis une offre de rachat avec un plan de développement.
Mais c’est à une entreprise chinoise à qui le tribunal de commerce d’Annecy a cédé ces actifs.
Nous avons décidé de réagir et de contester cette décision après de la cour d’appel de Chambéry avec le soutien de Neopolia, France Clusters, Pôle Mer Bretagne Atlantique, Crédit Maritime Grand Ouest.

Quels intérêts présentent ces actifs et pourquoi faut-il les garder en France?
Nous travaillons sur plusieurs projets de recherche liés à l’hydrodynamique et en particulier à un phénomène appelé cavitation qui apparaît, entre autres, lorsque qu’on fait évoluer des objets à grande vitesse dans l’eau: hélices, turbine hydroélectrique, foils…

Le résultat est une perte d’efficacité notoire, impactant respectivement la poussée, le rendement et la portance, et cela entraîne une usure prématurée. Pour les hélices de navires, c’est de plus une source de bruit considérable qui perturbe la faune marine.
Repousser l’apparition du phénomène de cavitation ou le supprimer, c’est être capable de résoudre les problèmes évoqués ci-dessus.
L’équipe de Lisa Aeronautics est parvenu à implanter des foils sur un hydravion et les utiliser de façon opérationnelle sur leur prototype n°3 qui fait parti des actifs en vente. C’est une première mondiale.

Et pour nous c’est l’opportunité d’acquérir une plateforme de R&D pour nos projets qui mêlent aéronautique et naval: nous travaillons en effet sur l’implantation de foils sur des avions bombardier d’eau type Canadair, afin d’en augmenter l’amplitude d’utilisation en leur permettant d’amerrir, décoller et d’écoper même en cas de clapot et de petites vagues. Nous voulons également optimiser leur système d’écopage lui aussi soumis à forte cavitation, ce qui grève son efficacité. Enfin, le confort et la sécurité pour l’équipage lors de ces 3 phases s’en trouverait largement amélioré.