Il faudra bientôt débourser entre 5 et 10 euros pour entrer dans la capitale en voiture, et entre 2 et 6 euros lorsqu’on est à deux-roues. Les véhicules électriques bénéficieront d’une réduction de 50%.
La nouvelle va faire couler beaucoup d’encre. Afin de lutter contre la pollution et les embouteillages, la ville de Paris a annoncé ce samedi la mise en place d’un péage urbain pour les véhicules motorisés entrant dans la capitale à partir du 1er juillet prochain. Cette mesure, qui pourrait transformer radicalement les habitudes de déplacement des Parisiens et des banlieusards, vise à encourager l’utilisation des transports en commun et des modes de déplacement « doux ».
Les tarifs du péage urbain varieront en fonction de la zone, de l’horaire et du type de véhicule. Les automobilistes devront débourser entre 5 et 10 euros pour entrer dans la capitale, tandis que les deux-roues motorisés paieront entre 2 et 6 euros. Les véhicules électriques bénéficieront d’une réduction de 50% sur ces tarifs. Les heures de pointe et les zones les plus congestionnées seront soumises à des tarifs plus élevés pour dissuader les déplacements non essentiels.
Déjà en place à Londres et Singapour
L’idée d’un péage urbain n’est pas nouvelle. En effet, des villes comme Londres ou Singapour ont déjà adopté cette mesure pour réduire la circulation et améliorer la qualité de l’air. Les résultats sont encourageants, avec une diminution significative des embouteillages et de la pollution atmosphérique.
L’annonce de la mairie de Paris a provoqué des réactions contrastées. Les associations d’automobilistes dénoncent une « mesure discriminatoire » et « une nouvelle taxe qui pénalise les classes moyennes ». Les écologistes et les usagers des transports en commun, en revanche, saluent cette décision qui devrait « favoriser une mobilité plus durable et moins polluante ».
Une amélioration des transports en commun
La ville de Paris prévoit de mettre en place des alternatives pour inciter les habitants à adopter des modes de déplacement plus respectueux de l’environnement. Parmi les mesures annoncées figurent le développement de nouvelles pistes cyclables, l’amélioration des transports en commun, ainsi que la création de nouvelles zones piétonnes et de parkings-relais en périphérie.
Si cette annonce de péage urbain à Paris n’est qu’une plaisanterie en ce 1er avril, elle rappelle le sujet important des enjeux environnementaux et des solutions pour améliorer la qualité de vie dans les grandes villes. La mise en place d’une mesure comme celle-ci marquerait en tout cas un tournant majeur dans la manière dont nous appréhendons la mobilité urbaine.