
Les pourparlers « directs » irano-américains annoncés par Donald Trump ne sont pas une réelle surprise mais tout simplement une anticipation de date.
Pour calmer les ardeurs de son opposition, le ministre iranien des affaires étrangères Abbas Arakji, a joint la rectification à la confirmation en parlant de « pourparlers indirects ».
Le Président US avait voulu tout simplement prouver que la guerre économique n’empêche pas la recherche d’une paix politique tout aussi importante pour l’avenir du monde.
Avec en prime la présence dans le bureau ovale de Benjamin Netanyahou qui n’était délibérément pas mis dans le secret des dieux, comme pour prouver que l’affrontement avec Téhéran ne peut être décidé et mené que par Washington.
D’abord parce qu’il s’agit d’un dossier nucléaire et réaffirmer que le remodelage du Moyen-Orient ne saurait être piloté par Tel-Aviv avec un simple blanc-seing américain.
Annonce également aux forces en présence qu’il est grand temps d’instaurer une ère de paix dans la zone avant de passer à la suite des événements.
Avec également le signal d’un possible lâchage par Téhéran des tenants de la ligne dure, cette coalition palestino-libano-arabe appelé « Le front du refus ».
Le véritable message du Président US est qu’un véritable remodelage ne peut se concrétiser que dans la sérénité. Ce qui démantèle toute la stratégie de Bibi basée sur la force et la violence.
Cela pourrait rappeler aux Israéliens que leur pari sur la supériorité militaire ne tiendra pas face au véritable danger démographique même demain, même dans leur « Grand Israël ».
L’annonce du 7 mai à la Maison Blanche pourrait être comprise, dès lors, comme un sérieux rappel à l’ordre pouvant éventuellement mener à cette « paix juste et durable » tant attendue.
Mais, attendons… la suite des événements.
E.M.