Syrie-Irak : FERME SOUTIEN MILITAIRE DIPLOMATIQUE ET HUMANITAIRE DE LA FRANCE 

Syrie-Irak : FERME SOUTIEN MILITAIRE DIPLOMATIQUE ET HUMANITAIRE DE LA FRANCE 

Paris, d’Elie MASBOUNGI

« La France salue la reprise des négociations entre l’opposition et le régime syrien menées sous l’égide des Nations unies à Genève », a déclaré hier la porte-parole du Quai d’Orsay, dans le cadre de son point de presse électronique quotidien.

La France, a indiqué notamment la porte-parole, appelle les parties syriennes, à commencer par le régime, à s’engager de bonne foi dans les discussions afin que cette nouvelle session permette des avancées dans la voie d’une transition politique négociée dans le cadre du communiqué de Genève et de la résolution  2254 du conseil de sécurité, seule une solution politique permettant de  défaire durablement le terrorisme en Syrie, d’y ramener la paix et de faciliter le retour des réfugiés.

Et la déclaration émanant du Quai d’Orsay de rappeler les quatre principaux sujets identifiés lors des précédentes sessions, à savoir, la gouvernance, la constitution, les élections et la lutte contre le terrorisme. Et d’ajouter : « la France continuera d’apporter son appui à la délégation du Haut comité des négociations comme l’a rappelé le président de la République à l’occasion de son entretien téléphonique, le 6 juillet courant avec le chef de ce haut comité, M. Riad Hijab.

Au plan de l’aide alimentaire, la porte-parole a estimé que ces nouvelles négociations doivent aussi être l’occasion pour toutes les parties à s’engager concrètement à assurer la protection des civils et de permettre l’acheminement sûr et complet de l’aide à toutes les populations dans le besoin sur l’ensemble du territoire syrien.

Autres priorités pour le Quai d’Orsay : la cessation des hostilités, l’arrêt définitif de l’emploi d’armes chimiques et le démantèlement complet des stocks afin de faire cesser les souffrances de la population et permettre au dialogue d’avancer à Genève.

Des responsables du Quai d’Orsay estiment par ailleurs que l’accord de désescalade obtenu dans les régions de Deraa Kuneitra et Soueida   constitue une avancée positive qui permettra un arrêt des violences et l’arrivée de l’aide alimentaire aux populations et lieux prévus.

En soulignant les difficultés rencontrées sur le terrain du fait de détournements incontrôlés des envois de matériel humanitaire, un ancien diplomate a ajouté qu’il en est parfois de même avec le matériel militaire.

Toujours au sujet de l’aide alimentaire, le Quai d’Orsay rappelle   que 243 millions d’euros ont été attribués   à la Syrie et aux pays voisins entre  2011 et 2016 et que près de 75 millions d’euros sont prévus pour 2017 dont dont 60 millions aux seuls pays  destinés aux pays voisins  conformément aux engagements de la France pris lors des conférences de Londres et de Bruxelles.

Pour ce qui est de Moussoul, la porte-parole a estimé que la libération de cette ville constitue une victoire majeure contre Daech  en dépit du fait que les terroristes contrôlent encore des régions près de Tal Aafar et dans la province de l’Anbar.

Enfin, la porte-parole a rappelé que le président de la République a salué le courage des forces irakiennes soutenues par la coalition internationale contre Daech.

Du côté de l’Elysée  et du Quai d’Orsay, on insiste sur le soutien ferme de la France au gouvernement Abadi pour relever les défis qu’il doit affronter.