L’ENNEMI N’EST PAS CELUI QU’ON CROIT…

On savait que dans la sphère arabo-islamique le ridicule ne tue pas mais on voit aujourd’hui que non seulement il ne tue plus mais qu’il connaît un essor… inédit.  

L’ennemi bombarde et tue dans une capitale arabe et quelques jours plus tard, sur les lieux du crime le ban et l’arrière ban du « milliard et demi » se mobilise mais uniquement pour condamner et crier vengeance… Crier, mais en sourdine lors de Sommets en vase clos. Un premier à caractère politique pompeusement appelé « Sommet conjoint exceptionnel de la Ligue Arabe et de l’Organisation de la coopération islamique » et un deuxième militaire et stratégique par Généraux frères casqués et étoilés. 

Un des grands chefs présents signataire depuis des décades un accord de paix avec le méchant ennemi a même laissé entendre que le crime odieux commis dans la capitale du pays frère pourrait « affecter » les textes signés et retarder sans pour autant remettre en question cette « paix a abrahamique » prometteuse de paix et de prospérité.

Mais le tueur et ses alliés, atteints de surdité, poursuivent leur criminelle besogne en élargissant la scène du crime à toute la région pour ne plus entendre les cris du supplicié.

Dans la perspective d’un nouvel « abrahamesque » et par un geste hautement biblique, une délégation biblique venue de la terre promise a célébré un office religieux dans une vieille synagogue de Damas avec psaumes et les kippas de circonstance.

Avec ce vaste mouvement de soutien à la cause palestinienne aux quatre coins du monde, on pourrait se demander qui est le meilleur ami de notre ennemi. 

Et dans ce panorama, l’ennemi le plus coriace n’est pas celui qu’on croit…  

                                                                                                                  E.M.